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(La trajectoire de nos gouvernances)
(Multitude)
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Version du 2 décembre 2018 à 17:36


L'homme est un animal social (Aristote).

Il en résulte que son double besoin premier en est :

  • la capacitation de son autonomie et
  • la gouvernance de ses communautés.

Notre intérêt porte ici sur les aspects de cette gouvernance sociétale dans le respect et le soutien des choix des autonomies, tout en tenant compte de l'intrication constitutive entre l'autonomie des personnes et la gouvernance de leur société.

Histoire

L'observation de l'histoire humaine montre une constance des capacités personnelles et qualités industrieuses (techne) et du souci et du besoin grégaires (philia), porteuse d'une adaptation progressive des structures sociales, d'approvisionnement et d'éducation en fonction du nombre d'individus. Cette adaptation est progressive en ce sens qu'elle ajoute principalement des capacités collectives, semble-t-il propres à des seuils de démographie locale et globale :

  • local signifiant ce qui ressort de la capacitation autonome individuelle dans son contexte propre ;
  • global signifiant ce relève de son rapport à la contexture du monde qui lui est extérieur tant matériel qu'intellectuel.

Il semble en résulter :

  • un besoin glocal (dialogie les réunissant en une "réalité virtuelle"),
  • d'une homéostasie nomologique (ensemble des lois, règles et rapports physiques, économiques, sociétaux) de protection
  • à la fois personnelle et communautaire dont la compréhension endoxique (compréhension commune) sera prise pour paradigme de la forme de société actuelle (du moment présent).

Notre société actuelle est soumise à une évolution constante de ce paradigme sous l'effet d'un certain nombre de ses paramètres architectoniques (c'est à dire premiers).

Son adaptation et l'adaptation à son adaptation réclament d'identifier ces paramètres, de comprendre leurs seuils et leurs effets et d'en tirer le meilleur parti pour un retour à cet un équilibre général qui nous parait vaciller (ex.: gilets jaunes, le gilet qui réfléchit).

Nous avons conscience que ce retour à l’équilibre réclamera sans doute des ajustements profonds auxquels nous devrons avoir individuellement et collectivement la capacité acceptée de nous adapter. Nous nommerons "capax" cette capacité : ce sera un des mots nouveaux dont nous aurons besoin pour étendre notre glossaire d'un univers dont nous découvrons en fait la plus grande profondeur (du bit et du pico).

La problématique de cette profondeur en semble essentiellement "agorique", c'est à dire quen:

  • au lieu de pouvoir adresser les difficultés ou les opportunités séquentiellement, une à une, dans un contexte de dialectique d'échanges discursifs (logos : logique bien établie depuis Aristote),
  • nous devons les anticiper simultanément dans un contexte de polylectique complexe de place commune (agora : selon une méthodologie agorique qui nous est nouvelle).
Nous découvrons que non-seulement tout semble lié par une interligence commune, dans un chevauchement des liens de tous ordre, y compris donc, ce qui nous est nouveau, temporels.


La trajectoire de nos gouvernances

Famille
Pour y voir clair : nous avons dans la forêt commencé par la famille
Famille
Communautés
et la tribu de chasseurs-cueilleurs. Puis nous avons déployé le village, la ville, les empires, la féodalité pour parer leur chute,
Communautés
Etat moderne
l'Etat moderne, la société des nations, la mondialisation
Etat populaire
Multitude
et aujourd'hui, ce qui parait être sa démocratisation participative, via
  • la cobotisation de notre société devenant anthropobotique,
et
  • la domotisation de notre Multitude.
Multitude des chacuns de nous