20200316 - Le "pourissement" des protocoles de l'internet : Différence entre versions

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:Il faut donc reconstruire sûrs *l'ensemble des protocoles* (dont la présentation sauf ACCAT-GUARD) avec une interface avec ceux des USA qui sont volontairement pourris pour être attaqués.
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Version actuelle en date du 16 mars 2020 à 18:44


At 23:54 13/03/2020, XXX YYY wrote:

MILNET, dès sa création, n'a jamais voulu utiliser le DNS, pourquoi donc ?
Les Britanniques auraient essayé de l'éviter.
Il faut donc reconstruire sûrs *l'ensemble des protocoles* (dont la présentation sauf ACCAT-GUARD) avec une interface avec ceux des USA qui sont volontairement pourris pour être attaqués.


Attention. Ayant été à la charnière pratique de ce "pourrissement" que je l'ai longtemps cru être le fait du militaro-industriel (j'avais McDD à la manoeuvre contre moi) qui nous [Tymshare] avait racheté et j'ai retrouvé un mail du DG de Tymnet, mon patron, qui rapporte que la décision a été prise à Saint-Louis lorsqu'ils ont été abasourdis par mon autonomie stratégique). Cela n'a en fait été qu'un consensus instinctif de survie hobbien du Léviathan US. Le "catenet" est un tissu nerveux pour la société humaine, tant pour le peuple organisé par l'Etat (Baudin, Hobbes, Westphalie) que pour la multitude (sens Macchiavel/Spinoza) et donc la capacité et la nécessité de maîtriser la pratique de l'"Etat en réseau" (cf. anoptikon d'Olivier Auber) .

Personne n'y était prêt. Car ce n'est pas technologique mais une maturation intellectuelle de l'humanité face à la complexité. Nous multiplions par dix le nombre de rombiers humains. Et Poincaré à montré que notre pensée algébirque toussait. Vatican II l'a abordé sous le nom de "collégialité et y est toujours. Le gouvernement français s'est fait le chantre de la solution élégante de la télématique d'Etat (centralisation publique et hiérarchie informationnelle du peuple des minitélistes). Le consensus stratégique de survie US s'en est emparé (avec pour résultat l'échéance du 1.10.2016 et les GAFGovs actuels) contre ce que j'avais engagé pour mi-86 d'une interopérabilité ouverte (multimatique) fondée sur l'intégration de services étendus (cf. infra) des opérateurs publics internationaux. On a avancé un peu depuis : c'est l'idée de la gouvernance en multipartenariat. C'est la diktyologie (science de l'"en-réseau") fonctionnelle que l'on balbutie (QNX, Erlang).

L'unanimité du Sénat contre le gouvernement sur l'interopérabilité montre (1) que la multitude (Gilets Jaunes, défenses contre la viralité des Bad data, etc.) atteint la capacité d'une certaine auto-organisation (à laquelle les Etats réclament actuellement de coopérer) dans la pagaille des réseaux centralisés sociaux, (2) la nomologie sociétale (toutes lois physiques, juridiques, économiques, etc., mais aussi technologiques [code i.e. standard is law] confondues) est notre problème premier, et (3) que l'opportunité commerciale que représentait l'"augmentation" de la personne (capacité de se comporter comme un diplomate ou un avocat assisté par ordinateur de 1962) est devenue une nécessité du quotidien et qu'elle réclame l'interligence relationnelle des services étendus qui ne sont toujours pas là alors que les agressifs étendus le sont.

En tant qu'ex-Directeur, Tymnet Extended Services ) ayant été poussé vers la sortie en même temps que mon "accomplice" Doug Engelbart (papa du traitement de texte, de la souris, des hypermédias et de l'augmentation personnelle et collective) il me revient d'expliquer ce que sont ces fameux services étendus que l'on a depuis très soigneusement occultés (mais nous avons 20 ans plus tard documenté comment les implémenter pour l'internet - IAB RFC 3914 et la suite des RFC sur es OPES - open pluggable edge services). Il s'agit "simplement" d'"augmentateurs" (au sens de Doug) dispersés dans le réseau.

La théorie shannonienne repose sur l'entropie des échanges informationnels (à cause des bruits et lacunes physique et sémantique). Notre théorie post-shannonienne repose sur la néguentropie (augmentation) étendue (à travers le réseau et au contenu) du maillage de ces échanges. L'information des contenus convoyés ou accessibles par le réseau dessert l'intellition reçue par le destinataire : il reçoit l'information qui ne lui a jamais été transmise et qu'il n'a pas besoin d'imaginer et valider (abduction). Par exemple : le flux émis en anglais est traduit en français par un service intriqué à sa nébuleuse (ce que l'OSI appellait les "closed user groups", qui était le fondement de Tymnet, et que nous qualifions de "neb", nébulaire [virtual glocal network] des processeurs interopérables). Ceci fait appel à une vision multicouche du niveau intersémiotique au-dessus du niveau multicouche d'interconnexion du catenet (internet, OSI).

Pour en supporter l'intersem (internet sémiotique, partiellement palié par le web) il y avait deux problèmes : la présentation (couche 6 OSI) manquante sous TCP/IP, et l'unicité de la classe Internet (ex. DNS). J'ai passé pas mal de mon temps à comprendre comment s'en tirer à travers TCP/IP et l'ICANN.

1) la couche 6 peut-être implémentée comme le "PLUS" (presentation layer user space) qui va être traité de frange à frange (cf. RFC 1958). Vint me suit si je m'y mets, mais il est Google ! Cela réclame des IUI (Interface Utilisateur Intelligents) en "frange à frange", cf. RFC 1958 sur l'architecture de l'internet.

2) Il est possible d'utiliser stratégiquement la notion de "communauté globale" de la RFC 6852 qui définit le paradigme moderne de standardisation (IEEE, IAB, IETF, ISOC, W3C - une retombée d'Hilary Clinton and co accompagnant la "transition du NTIA"). Cela consiste à utiliser la notion d'"écotype" (ce que Bruno Bachimont - maître à penser universitaire de l'ingénierie cognitive - semble appeler la "couche" utilisateur) : en fait tous les utilisateurs qui se soumettant la même nomologie (qui peut être définie, gérée, protégée par une autorité représentative commune : Etat dans le cas du peuple, ou espace linguistique pour une multitude culturelle). Ceci peut être assimilé à une classe du DNS (suggestion du document ICP-3 de l'ICANN). Il y a 36.000 classes nativement supportées par le DNS.

Tout cela n'est pas nécessairement aussi clair que sous Cyclades et Tymnet, mais 1) cela marchera - dixit ICANN - si ce n'est pas combattu, et 2) peut être implémenté librement au sein de la "communauté internet", i.e. la multitude des utilisateurs.

Attention: le DNS est un service centralisé (fichier(s) racine et surtout logs des root servers). Lorsque T/ES a été débandé nous étions sur le problème de le distribuer et d'en faire un service étendu. Le problème n'est pas le concept du DNS, mais qu'il est géré comme une base de données unique sur la class "IN". Il suffit que chaque "écotype" (résultant du vécu de l'utilisation du réseau : communauté) ou "ontotype" (résultant d'une décision d'existence d'un nébulaire sur le catenet : peuple) implémente et contrôle le système DNS de sa classe. Ex. Chine, Russie. Ou défenses nationales en cas de crise.

Pour ma part ce sur quoi je tente de me focaliser (mon "plan M" pour machinae multorum) sur le devoir de précaution qu'est la fourniture d'une technologie de l'intrication intellitionnelle communico-relationnelle étendue (TIX) à ce que les académies des sciences du S7 (sommet scientifique du G7) appellent le "Hors Mur". Il s'agit de la recherche citoyenne permise à parité par l'augmentation éducationnelle et informatique. Je la crois prioritaire dans le domaine de l'ingénierie sapitique (des savoirs) car moins bridée par des plans budgétairement encadrés que les recherches institutionnelles, universitaires et privées (*). Le problème pratique étant l'accès à la sapience (savoir livresque et numérique autocohérentiel - par intelligence artificielle) et donc celui des "droits" des imprimeurs scientifiques.

Les autres points me semblent relever de l'internet actuel de l'IETF dont je suis de moins en moins les travaux qui me semblent viser à dégrader le catenet le moins possible face à l'accroissement des attentes. Tant qu'ils respectent à peu près les termes de la RFC 6852 (je compte sur la diversité des intérêts pour les y contraindre) la solution ci-dessus y parviendra. Je ne suis donc pas suffisamment compétent sur leurs détails.

Tout ce qui me semble intéressant dans le temps présent est une évolution de l'informatique elle-même vers ce qu'exprime Gene I. Sher dans son Handbook of Neuroevolution Through Erlang, sans doute dans le cadre d'une adaptation du langage Elixir ... pour lequel je cherche toujours une formation. A bien y regarder l'architecture de l"erlix" qui peut en résulter est très exactement celle d'ISIS (le système d'exploitation réseau de Tymnet). Le tout pratique dépend de la puissance à expérimenter dans ces conditions de la bibliothèque de coms OTP qui va avec et des travaux actuels du groupe JMAP de l'IETF (mails et réplication sous JSON).

Bonne soirée !
jefsey

(*) Il fut un temps où je pensais que la recherche publique pouvait aider (cf. RFC 3869 de l'IAB https://tools.ietf.org/html/rfc3869) pouvait aider :