(20160118) : le digital de la République

De CAFEDU.COM
Aller à : navigation, rechercher


Je tente actuellement de faire une synthèse stratégique économiquement et technologiquement cohérente ; à la fois globale, nationale et locale. Je détaille un peu pour info, car c'est une recomposition de l'approche Unix/NSA qui nous bloque depuis 1986 et qui est en train de s'ouvrir sous la pression des attentes dispersée mais convergente de beaucoup. Je m’appuie sur l’expérience de ces derniers mois discutée ici.


Ma base propositionnelle ouverte est l'XLIBRE.

Ce qui est recherché est l'esprit d'une communauté globale de l'initiative expérimentée, par l'utilisateur (lead user) : c'est l'identification concrête du processus holocratique et de sa desserte, selon le paradigme partiellement identifié par les GAFAMUSCC, etc. dans la RFC 6852, mais qui est utilisé par les US pour protéger leur dominance acquise). Mon but est d'établir le principe d'une communauté de l'expérimentation et de la documentation pratique manquante et de sa capacité de coopération avec les communautés de l'adressage, du nommage, de la normalisation dans une gouvernance qui s'ouvre des US vers les BRICS et l'Europe.
L'expérience m'a montré l'apport considérable de la souveraineté des Etats (monopoles) dans le montage initial (1977-1986) de l'infrastructure mondiale. Mais aussi la capacité permise aux leaders anglo-saxons d’imposer la dérégulation et la « globalization ». Il faut maintenant jouer AMHA sur la souveraineté des gens exprimée à travers le choix de leurs équipements et logiciels. L'étape intermédiaire (collectivités locales et entreprises) est un niveau de décentralisation difficile pour la distribution du réseau, car il bénéficie du régalien et du sol (fibre) et s'impose donc assez facilement sur l'individuel dont l'autonomie repose sur la radio et le câblage domestique.
La réalité est qu'il y a 33.000 communes en France et que l'approche Mairie se fait trop - en raison de l'absence de compétence et de budget locaux - par délégation (éloignement des personnes) au département ou à la région, et donc retour au monopole radical (Ivan Illitch) des solutions d'Etat. Ceci s’oppose au besoin de desserte utilisateur type qui est celle de mon cerveau, de mon bureau, de ma maison, de mon jardin, de mon village dans le monde de l'interconnaissance globale (synergie universelle assistée par ordinateur, télécom et intellition) actuel.
Et si je le fais pour moi avec mes voisins, je le fais avec moi pour chacun de mes voisins : le maillage local. A la municipalité des grandes villes qui ont les moyens et la compétence humaine d’être fibristiquement souveraines, il faut la collectivité de voisinage des résidents qui vont sourdre de cette compétence de façon bénévole ou coopérative. A travers des SCIC auxquelles pourront adhérer les petites collectivités locales. La France des « moins de mille ».
Notre force pour cela est le changement de la singularité techno-logique, (quant on a mis de la techne dans le logos humain) non pas du "post-humain", mais du "plus-humain".


De quoi s’agit-il ?

Tout simplement de deux sens humains supplémentaires (qui nous sont donc personnels, centrés sur chacun de nous), que l’on a pas vu venir, mais dont tout le monde a envie de se faciliter l'usage. Ce sont :
  • l'intellition, c’est à la perception par l'intelligence (et je préfère que cela soit mon intelligence que celle de Big Brothers & Co, le plus connu des systèmes d’intellition étant PRISM, celui de la NSA. Sans parler de Google.
  • l'empathie, dont nous savons être dotés par les cellules miroir que depuis 25 ans, que l'ami Messmer utilise pour nous distraire.
Il s’agit donc architectoniquement (c’est-à-dire au niveau de l’architecture des architectures) de la base de la personne intime : les données distribuées personnelles (dodies) qui s'articulent selon le mnème de chacun (ses traces mémorielles), que nous assistons déjà tous les jours par les auxiliaires cogiteurs informatiques que sont les « bots » en réseau pervasif, étendant ainsi les capacités d'expression de notre énonciation, ce qui réclame le système d'interopérations "netix" couche 8, etc
De cette couche 8 (en fait de la couche 13, mais on en parlera un autre jour) nous descendons à l’intégration de tout cela dans mon "vgn" (virtual glocal network, couche 7 et 6 OSI).


netPLUS

Donc saut à cloche-pied faute de couche 6 qu’il faut « PLUSser » : Presentation Layer on the User Side, ajouter à notre convenance une couche 6 intelligente, ce qui nous laisse beaucoup de latitude (merci la NSA qui n’en voulait pas).
Et nous retombons les pieds sur terre en intégrant ces échanges dans les couches basses du Catenet (tout ce qui fait bouger les bits en datagrammes) qui est actuellement sous diverses technologies locales, et en général IP pour le distant.
Cela ne fait que basculer la compréhension externe du conteneur datagramme des couches basses (1 à 5) en contenu formaté de l'intelligramme de la couche 6 (manquante sous internet). Ceci est totalement transparent à l’usage actuel, et la loi sur la république numérique peut aider à faire comprendre et à rendre obligatoire le formatage utile à tous (ASN.1, Json, XML, csv, etc.). Au niveau IETF ceci est donc du "frange à frange" (conformément à la RFC 1958 sur l'architecture de l'Internet).


Problèmes pour moi :

  • une compréhension utilisateur couche 1 à 5 solidement intégrée par tous : documentation « pour les copains »
  • via une couche 0 de :
  • compréhension techno/logique, ex. architecture/lois,
  • éducation des gens et des décideurs,
  • pour une intégration de la technologie à la vie humaine - on a surtout accepté l'intégration de la vie humaine aux machines. L'IoT va peut-être aider.
  • une architecture du Catenet en continuité transformant tout le monde en edge operator (égalité du net : tout le monde Master IPv6, j'apelle celal le M&M : le Master and Masters).
Il faudrait donc songer à :
  • un manuel explication réseau privé-local
  • un jeu de plans
  • catalogue produits + bons de commande
  • manuel d'installation
  • de la formation installateur
  • des séminaires de gestionnaire du Catenet edge to edge
  • un compendium tenu à jour de la réglementation et de la loi
pour que l'on puisse travailler à standardiser, développer, valider et déployer du fringe to fringe au dessus du plug to plug des ISP.


Pour cela ce sera suite au prochain numéro :

  • une standardisation française homogène et ouverte (normes, lois, règlementation, compétences terrain, information)
  • organisation de la mnématique (cf. André-Marie Ampère) permettant d’avancer sur du technologiquement utile et concret dans ce contexte.