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L'homme est un animal social (''Aristote'').  
 
L'homme est un animal social (''Aristote'').  
  
Son double besoin premier en résulte d'être la capacitation de son autonomie et la gouvernance de ses communautés. Notre intérêt porte ici sur les aspects de la gouvernance sociétale dans le respect des choix de l'autonomie, tout en  tenant compte de l'intrication constitutive entre l'autonomie des personnes et la gouvernance de leur société.
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Son double besoin premier en résulte d'être la capacitation de son autonomie et la gouvernance de ses communautés. Notre intérêt porte ici sur les aspects de la gouvernance sociétale dans le respect et le soutien des choix de l'autonomie, tout en  tenant compte de l'intrication constitutive entre l'autonomie des personnes et la gouvernance de leur société.
  
 
L'observation de l'histoire humaine montre une constance des capacités personnelles et qualités industrieuse et du souci grégaire, et une adaptation progressive des structures sociales et d'approvisionnement en fonction du nombre d'individus. Cette adaptation est progressive en ce sens qu'elle ajoute principalement des capacités collectives, semble-t-il propres à des seuils de démographie locale et globale :
 
L'observation de l'histoire humaine montre une constance des capacités personnelles et qualités industrieuse et du souci grégaire, et une adaptation progressive des structures sociales et d'approvisionnement en fonction du nombre d'individus. Cette adaptation est progressive en ce sens qu'elle ajoute principalement des capacités collectives, semble-t-il propres à des seuils de démographie locale et globale :

Version du 30 novembre 2018 à 12:25


L'homme est un animal social (Aristote).

Son double besoin premier en résulte d'être la capacitation de son autonomie et la gouvernance de ses communautés. Notre intérêt porte ici sur les aspects de la gouvernance sociétale dans le respect et le soutien des choix de l'autonomie, tout en tenant compte de l'intrication constitutive entre l'autonomie des personnes et la gouvernance de leur société.

L'observation de l'histoire humaine montre une constance des capacités personnelles et qualités industrieuse et du souci grégaire, et une adaptation progressive des structures sociales et d'approvisionnement en fonction du nombre d'individus. Cette adaptation est progressive en ce sens qu'elle ajoute principalement des capacités collectives, semble-t-il propres à des seuils de démographie locale et globale :

  • local signifiant ce qui ressort de la capacitation autonome individuelle dans son contexte propre ;
  • global signifiant ce relève de son rapport à la contexture du monde qui lui est extérieur tant matériel qu'intellectuel.
  • il en résulte le besoin glocal d'une homéostasie nomologique (ensemble des lois, règles et rapports physiques, économiques, sociétaux) de protection à la fois personnelle et communautaire dont la compréhension endoxique sera prise pour paradigme de la forme de société actuelle.

Notre société actuelle est soumise à un changement de ce paradigme sous l'effet d'un certain nombre de ses paramètres architectoniques (c'est à dire premiers). Son adaptation réclame d'identifier ces paramètres, de comprendre leurs effets et d'en tirer le meilleur parti pour un retour à cet équilibre qui nous semble vaciller.

La problématique en semble essentiellement "agorique", c'est à dire qu'au lieu de pouvoir adresser les difficultés ou les opportunités séquentiellement, une à une, dans un contexte de dialectique d'échanges discursifs (logos : logique bien établie depuis Aristote) nous devons les adresser simultanément dans un contexte de polylectique complexe de place commune (agora : selon une méthodologie agorique qui nous est nouvelle). Nous découvrons que non-seulement tout semble lié, mais que c'est dans un chevauchement des liens temporels.