Le GAFEtat "en marche" : Différence entre versions

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Macron nous l'avait annoncé en novembre à l'IGF (''Internet Governance Forum'') : le '''GAFEtat''' d'Henri Verdier (''notre ambassadeur du numérique, ancien patron de la DINSIC'') se met '''en marche''', avec le support de '''Merkel''' (qui disait il y a peu qu'elle ne connaissait rien à l'internet) et '''Zuckerberg''' ("l'accompagnateur des GJ ?") dont son cofondateur de Facebook [[Le_GAFEtat_"en_marche"#«Il_est_temps_de_démanteler_Facebook»,_d’après_son_cofondateur_Chris_Hughes|en demande le démantèlement]].
 
Macron nous l'avait annoncé en novembre à l'IGF (''Internet Governance Forum'') : le '''GAFEtat''' d'Henri Verdier (''notre ambassadeur du numérique, ancien patron de la DINSIC'') se met '''en marche''', avec le support de '''Merkel''' (qui disait il y a peu qu'elle ne connaissait rien à l'internet) et '''Zuckerberg''' ("l'accompagnateur des GJ ?") dont son cofondateur de Facebook [[Le_GAFEtat_"en_marche"#«Il_est_temps_de_démanteler_Facebook»,_d’après_son_cofondateur_Chris_Hughes|en demande le démantèlement]].
  
Il est important que les vrais mots du débat de philosophie politique depuis le XVIIe (''ex. Leviathan''), de l'économie (''Adam Smith'') et de la technosophie moderne (''indignation, déception, résignation'') soient utilisés. Ceci me paraît poser l'urgence de la [[Le_GAFEtat_"en_marche"#Compréhension de l'interligence anoptique des choses|compréhension de l'interligence anoptique des choses]].
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Il est important que les vrais mots du débat de philosophie politique depuis le XVIIe (''ex. Leviathan''), de l'économie (''Adam Smith'') et de la technosophie moderne (''perception indignée, déçue, résignée de la SX <ref>si l''''UX''' est la "user experience, la '''SX''' est la social experience.</ref>'') soient utilisés. Ceci me paraît poser l'urgence de la [[Le_GAFEtat_"en_marche"#Compréhension de l'interligence anoptique des choses|compréhension de l'interligence anoptique des choses]].
  
 
   
 
   

Version du 11 mai 2019 à 14:41


Macron nous l'avait annoncé en novembre à l'IGF (Internet Governance Forum) : le GAFEtat d'Henri Verdier (notre ambassadeur du numérique, ancien patron de la DINSIC) se met en marche, avec le support de Merkel (qui disait il y a peu qu'elle ne connaissait rien à l'internet) et Zuckerberg ("l'accompagnateur des GJ ?") dont son cofondateur de Facebook en demande le démantèlement.

Il est important que les vrais mots du débat de philosophie politique depuis le XVIIe (ex. Leviathan), de l'économie (Adam Smith) et de la technosophie moderne (perception indignée, déçue, résignée de la SX [1]) soient utilisés. Ceci me paraît poser l'urgence de la compréhension de l'interligence anoptique des choses.



Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg reçu par Emmanuel Macron


Par Lucie Ronfaut Journaliste Figaro Arthur Berdah Mis à jour le 10/05/2019 à 12:31 Publié le 06/05/2019 à 15:18

Le PDG de Facebook sera à l’Élysée ce vendredi après-midi pour discuter de la régulation d’Internet, alors que le parlement français se prépare à examiner une proposition de loi pour mieux modérer les propos haineux en ligne.

Un an après sa dernière visite, Mark Zuckerberg est de retour à l’Élysée. Facebook a confirmé la venue de son PDG à Paris, vendredi à 15 heures, à l’occasion d’une rencontre avec le président français Emmanuel Macron. «Mark [Zuckerberg] a rencontré ces derniers temps des dirigeants et des responsables politiques à travers l’Europe pour discuter de la future régulation d’internet», a indiqué l’équipe française du réseau social. «Il rencontrera le président [Emmanuel] Macron pour discuter du projet de corégulation lancé l’an dernier par Facebook et le gouvernement français pour développer des propositions conjointes pour combattre les contenus haineux en ligne.»


Confiée à Benoît Loutrel, cette mission sur la régulation des contenus en ligne avait été annoncée par le Président de la République à l’occasion du Forum sur la gouvernance d’internet, en 2018. Cette mission visait à réaliser une évaluation des mécanismes d’autorégulation mis en oeuvre par Facebook et à proposer des pistes d’évolution pour le cadre national de régulation des contenus en ligne, qui puisse se décliner à une échelle plus vaste, notamment européenne, compte tenu du caractère global des réseaux sociaux. Les conclusions de cette mission seront remises vendredi 10 mai au secrétaire d’État au Numérique. Par ailleurs, lors de cette rencontre, seront abordés le prochain G7 (qui se tient en août en France, et où sera présenté un projet de chartre sur la haine en ligne) et l’appel de Christchurch, deux projets discutés le 15 mai, en marge de la deuxième édition de «Tech for Good».

Modération et régulation

En mai 2018, Mark Zuckerberg s’était déjà rendu à l’Élysée en marge de la première édition de «Tech for Good», organisé par Emmanuel Macron pour réfléchir aux effets positifs des technologies sur notre quotidien. Il s’agissait alors du premier voyage officiel du PDG de Facebook depuis dix ans. Depuis cet entretien, de nombreuses choses ont changé, à la fois pour son entreprise et dans ses relations avec le gouvernement français. La députée LREM de Paris Lætitia Avia doit bientôt défendre devant le parlement sa proposition de loi contre la haine en ligne, renforçant les contrôles visant les géants du Web. Facebook, et d’autres grandes plateformes, ont été consultés sur le sujet. Le texte prévoit notamment de forcer les réseaux sociaux à réagir dans un délai de 24 heures à une notification d’un contenu «comportant manifestement une incitation à la haine ou une injure discriminatoire à raison de la race, de la religion, du sexe, de l’orientation sexuelle ou du handicap.»

Fin 2018, Facebook avait annoncé qu’il allait accueillir un groupe d’experts nommés par le gouvernement français afin d’observer depuis ses bureaux ses efforts de modération des contenus haineux. Quelques mois plus tard, Mark Zuckerberg avait publié une tribune dans lequel il réclamait davantage de régulations de la part des gouvernements du monde entier, notamment sur les sujets de la modération, de la désinformation et de la vie privée. «Nous ne devrions pas prendre de telles décisions tous seuls», avait alors martelé le PDG du premier réseau social au monde. La modération des contenus en ligne est un sujet de tension régulier entre Facebook et les réseaux sociaux du monde entier ; c’est aussi le cas de la protection des données personnelles. La semaine dernière, à l’occasion du F8, la conférence annuelle de son entreprise, Mark Zuckerberg a ainsi plaidé pour un Web d'avantage centré autour des conversations privées.

Cette rencontre du jour intervient en outre au lendemain d’une tribune d’un cofondateur de Facebbok qui estime qu’il est temps de démanteler le réseau social.


«Il est temps de démanteler Facebook», d’après son cofondateur Chris Hughes


Par Elisa Braun Mis à jour le 09/05/2019 à 21:04 Publié le 09/05/2019 à 17:58

L’ancien camarade de chambre du PDG de Facebook publie une longue tribune dans le New York Times où il appelle au démantèlement de l’entreprise et à sa régulation.

Mark Zuckerberg doit se sentir bien seul, aux commandes de Facebook. Son premier colocataire à Harvard, Chris Hughes, celui-là même avec qui il a co-fondé l’entreprise depuis leur dortoir, vient de publier une tribune accablante pour appeler au démantèlement de Facebook. Sa longue démonstration, parue dans le New York Times, est empreinte de références à l’histoire de l’anti-concurrence américaine et aux théories de l’économie de marché. Elle est aussi saupoudrée d’analyses personnelles très critiques sur la façon dont Mark Zuckerberg a géré les différentes crises au sein de son entreprise. Dans sa conclusion, Chris Hughes ne suggère rien de moins que d’annuler les acquisitions d’Instagram et de WhatsApp et d’en faire des entreprises à tout jamais distinctes de Facebook. Il ajoute qu’il faudrait aussi créer une loi fédérale américaine et une agence dédiée à la régulation du secteur des technologies pour calmer les ardeurs de Google, Amazon ou quiconque souhaiterait suivre les pas de Facebook.

«Les bénéfices financiers que j’ai tirés de mon travail chez Facebook ont radicalement changé la trajectoire de mon existence, et même après avoir encaissé mon argent [en vendant toutes les parts dans l’entreprise en 2012, ndlr], j’ai regardé avec admiration le développement de la société», explique Chris Hughes. «Il a fallu les retombées des élections de 2016 et Cambridge Analytica pour m’éveiller aux dangers du monopole de Facebook.»

«Je suis déçu de moi-même» Chris Hughes, cofondateur de Facebook

Il est inédit qu’un membre de la garde rapprochée de Mark Zuckerberg s’exprime ainsi dans la presse. «Mark est un homme gentil, une bonne personne», développe ainsi celui qui a été l’un de ses plus fidèles soldats durant plus de 8 ans. «Mais je suis en colère que son obsession de la croissance l’ait amené à sacrifier la sécurité et la chose publique pour quelques clics. Je suis déçu de moi-même et de l’équipe historique de Facebook, pour ne pas avoir pensé à la façon dont ses algorithmes allaient changer notre culture, influencer nos élections et donner plus de puissances aux leaders populistes. Et je suis surtout inquiet, quand je vois que Mark Zuckerberg s’est entouré d’une équipe qui le renforce dans ses convictions au lieu de les remettre en question».

Chris Hughes estime qu’on ne peut pas laisser autant de pouvoir à une seule entreprise, elle-même contrôlée par un seul homme. Il cite ainsi la censure sans sommation de certains messages par Mark Zuckerberg, quand bien même cette décision était liée au fait d’empêcher la propagation de rumeurs amenant au lynchage de communautés. Il évoque plus largement la volonté de domination assumée d’un PDG qui n’a jamais voulu partager sa place ou son pouvoir. Au point d’enfreindre sciemment les règles, de couper l’herbe sous le pied des concurrents, de les racheter ou de les copier délibérément. Le cofondateur de Facebook écorne au passage le gouvernement américain, qui a tacitement laissé faire en ne freinant pas Facebook tant qu’il en était encore temps.

«Plus d’une décennie plus tard, Facebook a remporté le prix de la domination. Il vaut plus de 500 milliards de dollars et représente, selon mon estimation, plus de 80% des revenus mondiaux des réseaux sociaux. C’est un puissant monopole, éclipsant tous ses rivaux et effaçant la concurrence de sa catégorie», explique-t-il. «Parce que Facebook domine le secteur des réseaux sociaux, il n’est confronté à aucune obligation de rendre des comptes au marché. Cela signifie que chaque fois que Facebook se trompe, nous répétons un schéma épuisant: d’abord l’indignation, puis la déception et, enfin, la résignation».

Agenda démocrate

Face à une telle emprise, le cofondateur de Facebook estime que seule l’anti-concurrence est un outil efficace, capable de résoudre les enjeux liés à la protection des données personnelles et à la protection de la démocratie. En ce sens, l’amende de 5 milliards de dollars que l’agence de protection des consommateurs américains (la FTC) prévoit contre Facebook, est ainsi jugée «insuffisante» par Chris Hughes. Tout comme les concessions que s’apprête à prendre le réseau social en embauchant plus d’experts de la vie privée en son sein. Pour lui, il faut organiser la scission de l’entreprise en trois morceaux bien distincts, car «[Mark Zuckerberg] a créé un léviathan qui élimine l’esprit d’entreprise et limite le choix des consommateurs». Chris Hughes rappelle qu’aucune alternative n’existe à Facebook, WhatsApp ou Instagram et qu’il est donc bien difficile, en tant qu’annonceur ou consommateur, de s’en passer. «C’est à notre gouvernement d’assurer que nous ne perdrons jamais la magie de la main invisible», poursuit-il en référence aux théories de l’économiste Adam Smith, fondatrices de l’économie libérale.

Les arguments de Chris Hughes reprennent très largement des éléments de discours de la candidate à l’investiture démocrate Elizabeth Warren, elle-même très proche d’un think tank du nom d’Open Market Institute, qui s’est spécialisé dans l’étude des monopoles. Chris Hughes, qui les cite en fin d’article comme sources évidentes, mentionne lui aussi que «les outils sont déjà là», notamment du côté de la Sherman Act, une loi adoptée au XIXème siècle pour freiner le monopole des géants du chemin de fer et du pétrole. Tout comme ces acteurs, il lâche également les mêmes tacles contre les politiques de régulation ultra-libérales des années 1980, insufflées sous l’ère du républicain Reagan, pour permettre une plus large latitude aux entreprises.

Chris Hughes défend avec sa tribune une conviction politique assumée d’un pan des démocrates américains, dont il fait ouvertement partie depuis qu’il a participé à la campagne de Barack Obama en 2007. Mais celle-ci tend à se développer au-delà des clivages politiques. L’ultra-conservateur Ted Cruz et plusieurs sénateurs républicains se sont également engagés en faveur d’une régulation beaucoup plus stricte des acteurs de la tech. L’agence de régulation la plus puissante des États-Unis, la FTC, a également amorcé ce chemin en montant une équipe dédiée à l’étude des monopoles du secteur des technologies. Facebook n’a, pour l’instant, pas réagi. Mark Zuckerberg sera à Paris vendredi pour discuter avec Emmanuel Macron de modération en ligne et de régulation.


Compréhension de l'interligence anoptique [2] des choses


Il nous est nécessaire de comprendre notre Nouveau Monde, passé en mode "start-up", comme il est entré en mode féodal après la chute des empires.

Le mal de ce mode a été clairement diagnostiqué par Alvin Toffler en 1970 comme le choc du futur : le stress et la désorientation causés par trop de changements en trop peu de temps. La saturation de ce que j'appelle le "capax" (sociétal) humain : sa capacité à s'adapter à l'évolution et à ses propres adaptations.

Nous sommes retombés dans une période d'incertitude entre empires, royaumes et féodalités, comme celle dont Westphalie nous avait sortis par la verticalité de l'Etat-moderne. Face à son hystérésis de c dernier et aux montées en puissance des projets privés, nous avons à nous adapter à notre propre 'horizontalité augmentée [3] des multitudes mondiales, nationales, locales (glocales) et intrapersonnelles des Etat-réseau et de nos propres capacitations numériques.

Le SMSI nous a dit que cela devait être dans le multipartenariat gouvernements, société civile, secteur privé, organisations (et normes) internationales.

La difficulté supplémentaire à la complexité de ce que nous rencontrons est que nous ne pourrons nous en sortir intellectuellement qu'avec l'aide d'un "plus machina" dont nous avons à intégrer la méthode de penser, ce à quoi ne nous prépare pas encore le politco-techniquement correct.

La clé est multiple, mais à bien y réfléchir je pense qu'elle se trouve quelque part dans l'intégration anoptique (tout ce qui n'est pas limité par le visible) d'Olivier Auber et réciproque de l'intelligence naturelle et de l'intelligence artificielle, supportée par une théorisation néguentropique de l'intellition [4] et des relations [5] (la suite de Shannon, depuis qui nous avons fait un bout de chemin ... et quelques bourdes).


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  1. si l'UX est la "user experience, la SX est la social experience.
  2. Nous comprenons ici l'interligence en tant que ce par quoi "tout est lié" et la plaçons dans le contexte anoptique de ce qui n'est pas limité par les lois optiques du visible et donc du seul matériel. L'anoptique a été mis scientifiquement évidence par la publication (Anoptikon, d'Olivier Auber) de l'expérience trentenaire renouvelable, renouvelée, réfutable et scientifiquement analysée) du Générateur poïétique.
  3. Il nous faut bien comprendre que l'apport technologique du "réseau des réseaux" de Louis Pouzin, fait basculer la multitude d'une notion incertaine de chaos anarchique au concept en approfondissement d'une capacité immensurable de relations pérennes à valeur étendue au sein du complexe par l'entregent et la technologie.
  4. l'information ce sont les données portées à la connaissance à travers l'entropie des bruits environnementaux, l'intellition ce sont les compréhensions émergeant d'un processus d'intellection personnelle interne.
  5. L'information est complétée par les métadonnées (les données sur les données),
    l'intellition se discerne à partir des syllodonnées (les données entre les données) dont l'interligence est formée et s'accroit par les capacités des relations qu'elles ajoutent.