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[20160118] : le digital de la République



Je tente actuellement de faire une synthèse stratégique économiquement et technologiquement cohérente ; à la fois globale, nationale et locale. Je détaille un peu pour info, car c'est une recomposition de l'approche Unix/NSA qui nous bloque depuis 1986 et qui est en train de s'ouvrir sous la pression des attentes dispersée mais convergente de beaucoup. Je m’appuie sur l’expérience de ces derniers mois discutée ici.


Ma base propositionnelle ouverte est l'XLIBRE.

Ce qui est recherché est l'esprit d'une communauté globale de l'initiative expérimentée, par l'utilisateur (lead user) : c'est l'identification concrête du processus holocratique et de sa desserte, selon le paradigme partiellement identifié par les GAFAMUSCC, etc. dans la RFC 6852, mais qui est utilisé par les US pour protéger leur dominance acquise). Mon but est d'établir le principe d'une communauté de l'expérimentation et de la documentation pratique manquante et de sa capacité de coopération avec les communautés de l'adressage, du nommage, de la normalisation dans une gouvernance qui s'ouvre des US vers les BRICS et l'Europe.
L'expérience m'a montré l'apport considérable de la souveraineté des Etats (monopoles) dans le montage initial (1977-1986) de l'infrastructure mondiale. Mais aussi la capacité permise aux leaders anglo-saxons d’imposer la dérégulation et la « globalization ». Il faut maintenant jouer AMHA sur la souveraineté des gens exprimée à travers le choix de leurs équipements et logiciels. L'étape intermédiaire (collectivités locales et entreprises) est un niveau de décentralisation difficile pour la distribution du réseau, car il bénéficie du régalien et du sol (fibre) et s'impose donc assez facilement sur l'individuel dont l'autonomie repose sur la radio et le câblage domestique.
La réalité est qu'il y a 33.000 communes en France et que l'approche Mairie se fait trop - en raison de l'absence de compétence et de budget locaux - par délégation (éloignement des personnes) au département ou à la région, et donc retour au monopole radical (Ivan Illitch) des solutions d'Etat. Ceci s’oppose au besoin de desserte utilisateur type qui est celle de mon cerveau, de mon bureau, de ma maison, de mon jardin, de mon village dans le monde de l'interconnaissance globale (synergie universelle assistée par ordinateur, télécom et intellition) actuel.
Et si je le fais pour moi avec mes voisins, je le fais avec moi pour chacun de mes voisins : le maillage local. A la municipalité des grandes villes qui ont les moyens et la compétence humaine d’être fibristiquement souveraines, il faut la collectivité de voisinage des résidents qui vont sourdre de cette compétence de façon bénévole ou coopérative. A travers des SCIC auxquelles pourront adhérer les petites collectivités locales. La France des « moins de mille ».
Notre force pour cela est le changement de la singularité techno-logique, (quant on a mis de la techne dans le logos humain) non pas du "post-humain", mais du "plus-humain".


De quoi s’agit-il ?

Tout simplement de deux sens humains supplémentaires (qui nous sont donc personnels, centrés sur chacun de nous), que l’on a pas vu venir, mais dont tout le monde a envie de se faciliter l'usage. Ce sont :
  • l'intellition, c’est à la perception par l'intelligence (et je préfère que cela soit mon intelligence que celle de Big Brothers & Co, le plus connu des systèmes d’intellition étant PRISM, celui de la NSA. Sans parler de Google.
  • l'empathie, dont nous savons être dotés par les cellules miroir que depuis 25 ans, que l'ami Messmer utilise pour nous distraire.
Il s’agit donc architectoniquement (c’est-à-dire au niveau de l’architecture des architectures) de la base de la personne intime : les données distribuées personnelles (dodies) qui s'articulent selon le mnème de chacun (ses traces mémorielles), que nous assistons déjà tous les jours par les auxiliaires cogiteurs informatiques que sont les « bots » en réseau pervasif, étendant ainsi les capacités d'expression de notre énonciation, ce qui réclame le système d'interopérations "netix" couche 8, etc
De cette couche 8 (en fait de la couche 13, mais on en parlera un autre jour) nous descendons à l’intégration de tout cela dans mon "vgn" (virtual glocal network, couche 7 et 6 OSI).


netPLUS

Donc saut à cloche-pied faute de couche 6 qu’il faut « PLUSser » : Presentation Layer on the User Side, ajouter à notre convenance une couche 6 intelligente, ce qui nous laisse beaucoup de latitude (merci la NSA qui n’en voulait pas).
Et nous retombons les pieds sur terre en intégrant ces échanges dans les couches basses du Catenet (tout ce qui fait bouger les bits en datagrammes) qui est actuellement sous diverses technologies locales, et en général IP pour le distant.
Cela ne fait que basculer la compréhension externe du conteneur datagramme des couches basses (1 à 5) en contenu formaté de l'intelligramme de la couche 6 (manquante sous internet). Ceci est totalement transparent à l’usage actuel, et la loi sur la république numérique peut aider à faire comprendre et à rendre obligatoire le formatage utile à tous (ASN.1, Json, XML, csv, etc.). Au niveau IETF ceci est donc du "frange à frange" (conformément à la RFC 1958 sur l'architecture de l'Internet).


Problèmes pour moi :

  • une compréhension utilisateur couche 1 à 5 solidement intégrée par tous : documentation « pour les copains »
  • via une couche 0 de :
  • compréhension techno/logique, ex. architecture/lois,
  • éducation des gens et des décideurs,
  • pour une intégration de la technologie à la vie humaine - on a surtout accepté l'intégration de la vie humaine aux machines. L'IoT va peut-être aider.
  • une architecture du Catenet en continuité transformant tout le monde en edge operator (égalité du net : tout le monde Master IPv6, j'apelle celal le M&M : le Master and Masters).
Il faudrait donc songer à :
  • un manuel explication réseau privé-local
  • un jeu de plans
  • catalogue produits + bons de commande
  • manuel d'installation
  • de la formation installateur
  • des séminaires de gestionnaire du Catenet edge to edge
  • un compendium tenu à jour de la réglementation et de la loi
pour que l'on puisse travailler à standardiser, développer, valider et déployer du fringe to fringe au dessus du plug to plug des ISP.


Pour cela ce sera suite au prochain numéro :

  • une standardisation française homogène et ouverte (normes, lois, règlementation, compétences terrain, information)
  • organisation de la mnématique (cf. André-Marie Ampère) permettant d’avancer sur du technologiquement utile et concret dans ce contexte.


[20151231] : voeux aux vieux communs !



Au 1er janvier 2016, la République française a compté une loi de plus (ADSOVI) traitant d'une "adaptation de sa société au vieillissement" qui ne considère ni le digital, ni le numérique, ni les données des (et non sur les) vieux (les dépassés du digital, mais pas du QI) pourtant de plus en plus communs, malgré - dans le rapport annexé - le projet non cité de la mobilisation nationale de lutte contre l'isolement des âgés (MONALISA).

Vous trouverez sous http://www.monalisa-asso.fr/ une présentation de cette mobilisation. J'y retiens un court paragraphe : "maîtriser l'usage du numérique est un facteur démontré de prévention de la perte d'autonomie. Il faut permettre à tous d'y avoir accès et éviter une nouvelle « fracture » entre ceux qui disposent des moyens d'accéder à l'information et de s'équiper et les autres. La mobilisation MONALISA ne négligera pas cet aspect. "

Le 21 janvier 2016 sera le jour du 126e anniversaire de la singularité digitale sans que le monde ne l'ait encore reconnue qui continuera donc à s’enfoncer dans la Crise.

  • Car il ne s'agit pas de l'adaptation de la société au vieillissement, mais à l'allongement de la vie.
  • Toutefois, le projet MONALISA et le projet de loi sur la République numérique peuvent être des points d'inflexion dont les conséquences peuvent nous aider dans cette direction.


Trois aspects peuvent être identifiés


1. la littératie numérique commune 
Pour que l'on se parle numérique il faut que chacun parle numérique. Depuis François 1er, Richelieu et Napoléon, nous savons comment il faut faire : le numérique doit être le langue de la loi et être codifié par une Académie française du numérique. Pas par la loi, comme l'a tenté la Convention. L'unité d'une nation se bâtit aussi sur sa langue commune : la langue numérique étend la langue naturelle par l'inclusion des "bots" (facilitation informatique de l'intercompréhension du complexe) parmi les "lots" (quantité : première préoccupation des marchands) et les "mots" (besoin commun à l'inter-entendement).
2. une technologie française fiable et facile 
(j'abrège en "tf", vous allez voir pourquoi). Française pour que cela puisse être homogène avec la loi qui fait un peuple de la multitude qui la partage; fiable parce que ce que nous avons est du non fiable fiabilisé, mais ni sécurisé ni ouvert à l'innovation; facile pour que tous puissent y avoir accès à moindre coût monétaire et éducatif. C'est cette robuste facilité partagée qui fait du peuple souverain une collectivité nationale et une communauté de vie dont la gouvernance sera protectrice de chacun.
3. un intégration juridique du temps 
Je m'explique : la loi concerne l'adaptation au vieillissement, mais traite des vieux. De la même manière que le projet de loi pour la République numérique traite des données et ni du numérique et ni digital (attention : ceci n'est pas une critique partisane, mais politique au sens de la gestion de la "polis" dont le territoire s'étend maintenant à sa cybernité). Notre droit est depuis 2500 ans bâti sur un temps daté sur une date fixe. Ce n'est constitutionnellement plus le cas pour au moins deux raisons : le temps est une dimension de l'environnement humain et la précaution suppose une rétroactivité à rebours (il faut pouvoir avoir su).
Pour exemple : ce que j'appelle le décatilethon : le dur parcours du décédant de 7 à 177 ans.


Le prétexte des vieux communs

Je vous ai indiqué être en butte à un problème familial de justice civile essentiellement technique et d’intérêt général sans doute destiné à faire jurisprudence en matière de conseil et de protection future des personnes âgées mentalement actives et de leurs droits d’auteur, et de transmission de leur "entreprise d’artisanat intellectuel". Il s'agit d'identifier et de savoir comment respecter la loi qui doit être appliquée.
C'est un domaine qui nous concerne tous, dont Stallman a abordé un aspect par le Libre. D'une façon simple, c'est l'âge et la nature de la retraite des Libristes.
Sur cette liste nous allons de 30 à 90 ans, avec un QI de 120+. Nous vivons ou survivons d'une activité rémunérée ou parfois de nos rentes/retraites professionnelles. Nous avons des chances de nous situer dans la moyenne générale des post-68tards et devoir être des 89-ans-sur-le-tard. Tous les indicateurs sont que : plus tard la retraite intellectuelle, plus longue la citoyenneté, les impôts, etc. Certains d'entre nous vont devenir (pre-)alzheimer, mais comme ils peuvent aussi être anosognosiques (ne pas s'en apercevoir - c'est une conclusion bateau des autopsies mentales) l'on peut penser que nous avons des "intérêts corporatistes communs" :
1. Le besoin d'une TF (cf. supra/+ Task Force)  
Au niveau de nos neurones (Bourbaki a identifié qu'au-dessus de 30 ans, les nouvelles conceptions peines à rentrer) : les vieux on veut bien apprendre encore un interface citoyen (la république numérique en réclame au moins un par administration) qui ne changera pas trop (l'expérience ASCII, ccTLD, NOSQL, etc. montre que c'est possible). Mais les jeunes sont en droit de dire que la langue numérique doit se stabiliser et qu'ils ont autre chose à faire que de babiller en de multiples langages au gré des modes (c'était bon pour les pionniers, maintenant on fait moderne). Donc foin des sabirs locaux aux machines (mécalects) que chacun peut affiner : travail sur un langage interapplicatif commun à travers le réseau ("NETIX").
Il s'agira donc de la MONALISA/TF.
2. Cette TF doit partir d'une infrastructure acceptable 
Louis Pouzin l'a documentée, Benoît Mandelbrot en a montré l'universalité, Vint Cerf introduit la glocalité et Norman Hardy abordé l'agoricité. C'est le catenet digital (http://catenet.org). Son intégration nationale n'est pas difficile : c'est l'interconnexion des collectivités locales (les "villages gaulois" - http://france-digitale.fr) à minima digital des paquets IP+ puisque c'est ce que nos FAI ont de disponible et que cela fait le tour du monde depuis Robert Tréhin. IP+ c'est utiliser IPv4/IPv6 (c'est ce qui est disponible) puis tenter d'améliorer. Comme s'y essaie l'IAB sous contrôle NSA, comme je propose de nous y essayer au sein d'une entraide d'eXpérimentation LIBRE (c'est-à-dire LIBRE même du Libre : http://xlibre.net).
3. Un "pousse au QI"  
qui représente Mme Michu90, face à la société débile, aux côtés des branchés du libre et veille à ce que tout s'intègre bien dans le tissu fiscal, familial, foncier, financier, fonctionnel, va-te-faire-f... arrière/grand/père+arrière/petit/fils. C'est pourquoi j'ai ébauché le "http://CA-VA.CLUB " : cacochymes anonymes, vieillards actifs.
Il y a aussi besoin d'un Club à Cerveaux-Libres. J'ai donc fini par implémenter mon site de CNRLIB (ce sont des "bouteilles à la mer" que peut reprendre qui veut). http://cnrlib.fr. Comme cela il y en a pour tous les goûts.


Kit Digisociétal pour la post-singularité

Il ne s'agit pas de "post-humain". Ce que je nous souhaite en nous prenant par la main pour cela c'est celui d'un kit digisociétal d'accompagnement du décatilethon post-singularité digitale. Notre monde est passé à sept dimensions en comptant le temps, la profondeur digitale, la surface numérique, la hauteur référentielle. Nous avons simplement à nous habiller convenablement pour ce nouvel environnement. Comme quand on part en vacances faire de la plongée dans les iles grecques pour renflouer leur économie. On n’en devient pas des "posttravailleurs".
Ceci nous demande, comme nous avons la personne physique, la personne morale, la personne administrative, etc. de travailler sur le sujet de la personne digitale, de ses moyens, de ses droits, des ses obligations, de ses moyens, de sa durée, de sa constitution.
Depuis quarante ans que je suis tombé dans l'écosystème digital mondial, j'ai souvent eu de longues présentations sur l'application des technologies de la facilitation intellectuelle au handicap. Il est malheureux que certains d'entre nous soient victimes de handicaps. Mais je n'ai pas eu de présentation sur l'application de ces technologies au service des activités intellectuelles des personnes âgées ce qui est pourtant un état que l'on souhaite à tous. Autrefois on appelait cela la sagesse et on s'y entrainait dès le plus jeune âge.
Aujourd'hui on a tout monétarisé, c'est à dire mis à la métrique du travail humain. Parfait. Sauf que ce travail a été matériel, puis en large partie industriel. Et que l'on ne sait pas métrer le travail intellectuel humain, d'où un très fort déficit, dans la mesure où il est peu identifié (droits d'auteurs), donné (Libre), abandonné et pillé par les majors ou accaparé par les GAFAMUSCC., etc.
Là est la crise : dans une comptabilité en partie quadruple où les seules colonnes du matériel sont prises en compte alors que l'intellectuel s'est peu à peu taillé la part du lion depuis que Clemenceau l'a identifié en 1898 comme un secteur sociétal.
Outre des outils logiciels, des méthodes de travail, des organisations professionnelles, une littérature d'accompagnement, des initiatives communes, etc., j'ai tendance à penser qu'un tel kit devrait inclure une société civile d'intérêt futur (SCIF) permettant de construire un plan de carrière de 20 à 120 ans et plus si affinités, comme à la fois :
  • sa propre société de logiciels libres (assurance de la continuité du support),
  • une extension naturelle au mandat de protection future,
  • une alternative au mandat à effet posthume,
  • le détenteur des droits d'auteurs et le représentant des droits moraux.


Idées pour une "e-SCIF"'

La capacitation personnelle que tout créateur veut préserver sur sa production intellectuelle et sur lui-même devra être garantie par son droit de véto, même après le transfert de ses parts à ses successeurs (ayants droit de premier rang ou ultérieurs et acquéreurs externes).
La protection de l'outil de travail (ce que j'appelle le "livisaire" [lieu de vie, de savoir et d'incitation à la réflexion]) sera garantie par le transfert de sa propriété/bail à la société, et la production intellectuelle justiciable d'enregistrement, défense juridique, etc. par une société de gestion type SACEM, etc. Cet immobilier sera protégé jusqu’à pleine réalisation de l’inventaire de chacune des pièces intellectuelles (écrits, programmes, photos, enregistrements, fichiers, etc.) après application des dispositions sur le droit à l’oubli en cours de discussion.
Bien entendu la société civile d’intérêt futur aura tous les droits sur sa propriété intellectuelle et un partage successoral ne pourra se faire que sur ses parts, l’immatériel n’étant pas partagé, mais dupliqué aux ayants droit selon les dispositions légales, testamentaires, statutaires.
Les outils de dialogue digital avec les entités publiques et privées (flux de données) devront être normalisés et couverts par une législation ad hoc. En cas de conflit en justice, ne pourront être utilisées que de données au format digital légal. La SCIF pourra se porter "partie digitale" pour avoir accès au dossier et déposer des pièces numérisées sans être tenue de recourir à son avocat.
La SCIF sera perpétuelle (comme les droits moraux des auteurs) et ne sera donc pas interrompue par le décès de son "primauteur" (des coauteurs pourront bien entendu poursuivre l'oeuvre du primauteur). La SCIF aura dans ses attributions la protection physique et morale du/des primauteurs (le conjoint étant associé à parts égales). En cas de signalement concernant l’état mental du gestionnaire, le Juge pourra réclamer ou désigner un mandataire de gestion.
La SCIF a dans ses attributions l’organisation et la gestion d’un hôpital (accidents de la vie)/retraite médicalisée à domicile avec le but de maintenir et protéger la capacité de production immédiate ou future du/des primauteurs. Il ne saurait bien entendu avoir de prérequis autres que ceux prévus par la loi à la création et à la poursuite d’une SCIF, ce qui pourra permettre aux associés, aux organismes publics, civils et privés d’organiser des plans d’assurance et de prévoyance à long terme. Le conseil et la défense de telles sociétés pourra conduire à une réflexion à moyen terme sur l'organisation d'une spécialité juridique d'avoués [notaires d'entreprises ayant capacité à plaider].
Le statut légal, social, fiscal des primauteurs devra pouvoir être vécu en parallèle à toute autre activité occasionnelle, intermittente ou à durée indéterminée et informatiquement administrable simplement sur la base des droits perçus et des dépenses et charges de fonctionnement assumées.
Ces suggestions, simplement pour montrer que du travail et des idées sont nécessaires; mais je trouve que cela est encourageant en début d'année !!!

Bonne année à tous !

PS. J'aimerais souligner que j'ai écrit ce pontifiant sans presque faire appel à la réalité de l'univers (architectonique), à son mode de fonctionnement (agorique), au 8e sens humain : l'intellition, la perception par l'intelligence, à Aristote, au "gang des Lyonnais" (Bouchon, Cauvin, Vaucanson, Jacquard), à Louis XIV, etc., etc. !



[20151222] : Nous nous construisons inégaux



la réflexion que je poursuis sur les données me conduit à la simplexification de ma compréhension de l'intellition et me repose la question de Leibnitz .


1. Questions sur la question :

Je suis bien conscient que cette phrase pose déjà en elle-même nombre de questions, simplement par le sens de ses mots. Comme il s'agit en fait de métalinguistique et de plus profond encore je vous remercie de noter mes explications :


réflexion 
c'est sans doute la mécanique de base de la pensée - préalable à l'énonciation et donc à l'expression. Il s'agit d'un travail d'émergence d'une pensée construite. L'important aujourd'hui est qu'elle est assistée par des moyens digitonumériques (le digital est ce qui fabrique/exploite le numérique, et il est lyonnais, n'en déplaise à l'Académie française).
donnée 
nous nous retrouvons ici à la fois dans Démocrite, dans Pouzin et dans Mandelbrot : tout est réseau de réseaux de réseaux etc. jusqu'à l'insécable ultime que nous avons atteint dès lors que nous avons eu à le faire traiter par la machine : syntaxiquement le lot (quantité), le mot (signification), le bot (algorithmie) : 0/1 (binaire de Leibniz), oui/non, donnée.
simplexification 
La simplexité est une notion "émergente" simple. "Simple" : compréhensible à l'aide de peu d'information. Complexité : simplification globale de la simplicité locale. Simplexité : simplification particulière (spécifique à un besoin) de la complexité.
intellition L'intellition est la perception par l'intelligence 
intelliger. La nouveauté est qu'elle est facilitée par l'intelligence artificielle de l'ordinateur. Et que ceci introduit une contrainte déontique nouvelle qui réclame de substantiver le concept : il ne s'agit plus seulement de droit et donc de capacité éthique ou pratique, mais de capacitation pratique de la personne (personnelle et sur ses systèmes digitaux).


J'explique : la capacité juridique et la justice sont basées sur l'adage "nul n'est censé ignorer la loi" et sur l'égalité constitutionnelle de tous (sauf - articles 1123/1125 du Code civil français) - incapacité déclarée par la loi qui ne peut être opposée apostériori). Or l'égalité entre les personnes n'existe plus dès lors qu'elles sont en réseau actuel (nous le savons pour le jeu de connivences) et en réseau avec le passé (compétences, connaissances). Pour y parer, la société a inventé l'éducation et la Justice a inventé l'avocat. On se souvient du mot de Jefferson : "un élu ce sont les relations de quelqu'un qui n'en a pas".

L'introduction du bot dans le langage sociétal et donc de la "techne" dans le "logos" humain change cela. Car elle rend les personnes inégales dans leur intellition digitale.


a. L'avocat, l'aide des experts, le Juge, etc. sont dépassés : il n'est plus sûr qu'ils puissent suffisamment comprendre, et comprendre de la même façon que la personne concernée.
Comprendre signifie (académie) : Saisir par l'intelligence ou l'intuition. Être en mesure de donner aux mots le sens qui convient. Se rendre compte, prendre conscience de quelque chose. Pénétrer dans la pensée d'autrui et découvrir le motif de ses actes, la raison d'être de ses attitudes.
b. nous sommes donc potentiellement tous des arriérés mentaux lorsque notre cérébrique naturelle n'est pas (ou est moins) assistée par une cérébrique artificielle que d'autres.


==> Nous ne sommes plus égaux devant le langage utilisé par nos cérébriques.


2. la restauration de l'égalité passe par trois axes :

démocratiser la cérébrique artificielle 
C'est ce que nous faisons (internet, cobotique pervasive et ubiquitaire). Mais nous découvrons une société nouvelle "anthropobotique" où les hommes et les bots vivent de concert. Ceci implique un relationnel nouveau qui nous pose à son tour nombre de problèmes pratiques.
elitteratie 
C'est ce que nous tentons, mais nous voyons que nous sommes - au moins pour l'instant - engagés dans une spirale chaotique où celui qui maîtrise mieux développe de façon disparate de nouvelles capacités pour les bots.
. stabiliser le "psyglo" "pengage" "semalect" etc. humano-bot commun 
C'est à dire la métasyllosémantique architectonique qui va se préoccuper de la manière dont nous articulons la sémantique de la syllogistique personnelle et de groupe - sous le langage et sous les langues.


==> Je propose donc, pour ce langage architectonique de Leibnitz, le vocable de "metsylect" - car il est (1) inconnu sur Google, de même pour metsylogie et metsylogy et (2) multilinguistiquement compréhensible.


Son propos serait donc d'être la "langue" (protocole d'intercérébrique naturelle/artificielle) de l'"intellectuel" - territoire philotechnosophique (amour de la sagesse telle que pratiquement permise par la technique) - entre le matériel et le spirituel. Et donc de description des processus d'intellition (metsylique), soit la syllogistique. Toutefois, la logique mathématique ou métamathématique a depuis la fin du XIXe écarté la syllogistique. Voir en particulier : Wikipédia/

Je fais l'hypothèse que ceci est en raison d'une compréhension de cérébrique humaine (dialectique) de la logique du syllogisme (deux prémisses une conclusion par synthèse) alors que la cérébrique artificielle digitale est au diapason agorique du réseau, c'est-à-dire polylectique (n-prémisses, une résolution par émergence). Et donc que nous devons reprendre et généraliser précisément la métasyllogistique au niveau de la multiplicité des sens permis par le digital par rapport à la triade des rapports numériques (if then else, par rapport à >, = ou <).


Notes :

1. rien ne limite le syllogisme. Aristote
« Le syllogisme est un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d'autre que ces données en découle nécessairement par le seul fait de ces données »(Topiques, I, 1, 100 a 25 et Premiers Analytiques, I, 1, 24 b 18-20).
Un syllogisme comporte donc un point de départ – les prémisses – et une conclusion. Celle-ci doit être nouvelle par rapport aux prémisses (ce qui assure la fécondité du syllogisme), mais elle doit, d'autre part, découler nécessairement de ces prémisses et d'elles seules (ce qui assure la rigueur de ce type de raisonnement). Le nombre et la nature des prémisses ne sont limités dans la pratique par la limitation mathématique (problème des n-corps, incomplétude mathématique).
2. la métaphore diktyologique (réseaux) 
permet de généraliser la logique (dialectique) que nous utilisons sous la forme de lla "raison", à l'agorique polylectique qui est le fonctionnement extermatique (hors cérébrique humaine) commun de l'univers.
Le propre de l'homme est en effet de faire des choix (oui/non) le reste de la nature (matériel) s'écoulant selon le principe du "premier possible". En fait l'humain aussi, mais au niveau de l'intellectuel. C'est donc selon le principe du "premier rendu possible" par ses choix intellectuels antérieurs permis par sa liberté spirituelle.



[20120817] : 1.0 – 2.0 – 3.0 et intellitivité



Des notions nouvelles vont nous être nécessaires pour s’y retrouver dans les mois et années qui viennent en fait de compréhension de la convergence de l’ensemble de l’écosystème numérique.

Tout d’abord, comment s’y retrouver dans les “.0″. Il s’agit au départ du concept de journaliste compétant qui a parlé à l’inconscient commun comme quelque chose qui correspondant à la nouveauté qui était vécue. Si cela a marché c’est que cela correspond à quelque chose de fondamental. Il doit donc être possible de le retrouver ailleurs et de l’exprimer simplement.


[20120817] : WWW 3.0?



Nous sommes effectivement dans une période intéressante en cet été, époque des grandes déclarations de guerre. Toutefois, il s’agit semble-t-il encore que de manœuvres préliminaires à la “World Wide War 3.0″ où les grands acteurs cherchent à se placer face à l’internet+ ou ce que, pour les opérateurs, on peut appeler le 3.0. Des choix déchirants sont à faire puisqu’il s’agit sans doute aussi de révision totale de l’informatique correspondant à l’apparition progressive de Hurd (Stallman) et de Midori (Microsoft), c’est à dire la révision “sure”, modulaires et réticulaire de Linux et de Windows, en continuité avec le réseau de l’écosystème numérique.

Pour bien comprendre : le réseau informatique est fondé sur le travail initial de l’informatique jusqu’à sa capacité à tenter l’expérience des années 60/70 dont on n’a extrait _que_ l’expérience de Vint Cerf, Bob Kahn et cie du côté américain, de l’équipe de Davis du côté britannique et de Louis Pouzin, Rémi Després, Michel Elie et Hubert Zimmerman du côté français, essentiellement à partir d’ARPANET puis Internet et Cyclades et Transpac.




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