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[20151222] : Nous nous sommes construits inégaux

la réflexion que je poursuis sur les données me conduit à la simplexification de ma compréhension de l'intellition et me repose la question de Leibnitz .


1. Questions sur la question :

Je suis bien conscient que cette phrase pose déjà en elle-même nombre de questions, simplement par le sens de ses mots. Comme il s'agit en fait de metalinguistique et de plus profond encore je vous remercie de noter mes explications :

réflexion 
c'est sans doute la mécanique de base de la pensée - préalable à l'énnonciation et donc à l'expression. Il s'agit d'un travail d'émergence d'une pensée construite. L'important aujourd'hui est qu'elle est assistée par des moyens digitonumériques (le digital est ce qui fabrique/exploite le numérique, et il est lyonnais, n'en déplaise à l'académie française).
donnée 
nous nous retrouvons ici à la fois dans Démocrite, dans Pouzin et dans Mandelbrot : tout est réseau de réseaux de réseaux etc. jusqu'à l'insecable ultime que nous avons atteint dès lors que nous avons eu à le faire traiter par la machine : syntaxiquement le lot (quantité), le mot (singification), le bot (algorithmie) : 0/1 (binaire de Leibniz), oui/non, donnée.
simplexification 
La simplexité est une notion "émergente" simple. "Simple" : compréhensible à l'aide de peu d'information. Complexité : simplification globale de la simplicité locale. Simplexité : simplification particulière (spécifique à un besoin) de la complexité.
intellition L'intellition est la perception par l'intelligence 
intelliger. La nouveauté est qu'elle est facilitée par l'intelligence artificielle de l'ordinateur. Et que ceci introduit une contrainte déontique nouvelle qui réclame de substantiver le concept : il ne s'agit plus seulement de droit et donc de capacité éthique ou pratique, mais de capacitation pratique de la personne (personnelle et sur ses systèmes digitaux).


J'explique : la capacité juridique et la justice sont basée sur l'adage "nul n'est censé ignorer la loi" et l'égalité constitutionnelle de tous (sauf - articles 1123/1125 du code civil français) - incapacité déclarée par la loi qui ne peut être opposée a postériori). Or l'égalité entre les personnes n'existe plus dès lors qu'elles sont en réseau actuel (nous le savons pour le jeu de connivences) et en réseau avec le passé (compétences, connaissances). Pour y parer, la société a inventé l'éducation et la Justice a inventé l'avocat. On se souvient du mot de Jefferson : "un élu ce sont les relations de quelqu'un qui n'en a pas".

L'introduction du bot dans le langage sociétal et donc de la "techne" dans le "logos" humain change cela. Car elle rend les personnes inégales dans leur intellition digitale.

a. L'avocat, l'aide des experts, le Juge, etc. sont dépassés : il n'est plus sûr qu'ils puissent suffisament comprendre, et comprendre de la même façon que la personne concernée.
Comprendre signifie (académie) : Saisir par l'intelligence ou l'intuition. Être en mesure de donner aux mots le sens qui convient. Se rendre compte, prendre conscience de quelque chose. Pénétrer dans la pensée d'autrui et découvrir le motif de ses actes, la raison d'être de ses attitudes.
b. nous sommes donc potentiellement tous des arrièrés mentaux lorsque notre cérébrique naturelle n'est pas (ou est moins) assistée par une cérébrique artificielle que d'autres.


==> nous ne sommes plus égaux devant le langage utilisé par nos cérébriques.


2. la restoration de l'égalité passe par trois axes :

démocratiser la cérébrique artificielle 
C'est ce que nous faisons (internet, cobotique pervasive et ubiquitaire). Mais nous découvrons une société nouvelle "anthropobotique" où les hommes et les bots vivent de concert. Ceci implique un relationnel nouveau qui nous pose à son tour nombre de problèmes pratiques.
elitteratie 
C'est ce que nous tentons, mais nous voyons que nous sommes - au moins pour l'instant - engagés dans une spirale cahotique où celui qui maîtrise mieux développe de façon disparate de nouvelles capacités pour les bots.
. stabiliser le "psyglo" "pengage" "semalect" etc. humano-bot commun 
C'est à dire la métasyllosémantique architectonique qui va se préoccuper de la manière dont nous articulons la sématique de la syllogistique personnelle et de groupe - sous le langage et sous les langues.


==> Je propose donc pour ce langage architectonique le vocable de "metsylect" - car il est (1) inconnu sur Google, de même pour metsylogie et metsylogy et (2) interlinguistiquement compréhensible.


Son propos serait donc d'être la "langue" (protocole intercérébrique naturelle/artrificielle) de l'"intellectuel" - territoire philotechnosophique (amour de la sagesse telle que pratiquement persmise par la technique) - entre le materiel et le spirituel. Et donc de description des processus d'intellition (metsylique), soit la syllogistique. Toutefois, la logique mathématique ou méta-mathématique a depuis la fin du XIXe écarté la syllogistique. voir en particulier : wikipedia/

Je fais l'hypothèse que ceci est en raison d'une compréhension de cérébrique humaine (dialectique) de la logique du syllogisme (deux prémisses une conclusion pâr synthèse) alors que la cérébrique artificielle digitale est au diapason agorique du réseau c'est à dire polylectique (n-prémisses, une résolution par émergence). Et donc que nous devons reprendre et généraliser précisément la métasyllogistique au niveau de la multiplicité des sens permis par le digital par rapport à la trialité des rapports numérique (if then else, par rapport à >, = ou <).


Notes :

1. rien ne limite le syllogisme. Aristote
« Le syllogisme est un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d'autre que ces données en découle nécessairement par le seul fait de ces données »(Topiques, I, 1, 100 a 25 et Premiers Analytiques, I, 1, 24 b 18-20).
Un syllogisme comporte donc un point de départ – les prémisses – et une conclusion. Celle-ci doit être nouvelle par rapport aux prémisses (ce qui assure la fécondité du syllogisme), mais elle doit, d'autre part, découler nécessairement de ces prémisses et d'elles seules (ce qui assure la rigueur de ce type de raisonnement). Le nombre et la nature des prémisse n'est limitée dans la pratique par la limitation mathématique (problème des n-corps, incomplétude mathématique).
2. la métaphore diktyologique (réseaux) 
permet de généraliser la logique (dialectique) que nous utilisons sous la forme de lla "raison", à l'agorique polylectique qui est le fonctionnement extermatique (hors cérébrique humaine) commun de l'univers.
Le propre de l'homme est en effet de faire des choix (oui/non) le reste de la nature (materiel) s'écoulant selon le principe du "premier possible". En fait l'humain aussi, mais au niveau de l'intellectuel. C'est donc selon le principe du "premier rendu possible" par ses choix intellectuels antérieurs permis par sa liberté spirituelle.


[20120817] : 1.0 – 2.0 – 3.0 et intellitivité

Des notions nouvelles vont nous être nécessaires pour s’y retrouver dans les mois et années qui viennent en fait de compréhension de la convergence de l’ensemble de l’écosystème numérique.

Tout d’abord, comment s’y retrouver dans les “.0″. Il s’agit au départ du concept de journaliste compétant qui a parlé à l’inconscient commun comme quelque chose qui correspondant à la nouveauté qui était vécue. Si cela a marché c’est que cela correspond à quelque chose de fondamental. Il doit donc être possible de le retrouver ailleurs et de l’exprimer simplement.

[20120817] : WWW 3.0?

Nous sommes effectivement dans une période intéressante en cet été, époque des grandes déclarations de guerre. Toutefois, il s’agit semble-t-il encore que de manœuvres préliminaires à la “World Wide War 3.0″ où les grands acteurs cherchent à se placer face à l’internet+ ou ce que, pour les opérateurs, on peut appeler le 3.0. Des choix déchirants sont à faire puisqu’il s’agit sans doute aussi de révision totale de l’informatique correspondant à l’apparition progressive de Hurd (Stallman) et de Midori (Microsoft), c’est à dire la révision “sure”, modulaires et réticulaire de Linux et de Windows, en continuité avec le réseau de l’écosystème numérique.

Pour bien comprendre : le réseau informatique est fondé sur le travail initial de l’informatique jusqu’à sa capacité à tenter l’expérience des années 60/70 dont on n’a extrait _que_ l’expérience de Vint Cerf, Bob Kahn et cie du côté américain, de l’équipe de Davis du côté britannique et de Louis Pouzin, Rémi Després, Michel Elie et Hubert Zimmerman du côté français, essentiellement à partir d’ARPANET puis Internet et Cyclades et Transpac.




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