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====<br/>[20160118] : '''le digital de la République '''====
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====<br/> (20170112) : '''Plus-Humanisme''' ====
 
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J'utilise "plus-humain" comme formule. L'erreur que font tous nos futurologues auxquels il oppose une poésie technique du possible est très simple : le futur n'existe pas pour la bonne raison que le temps n'existe pas en lui-même (cf. Albert). Ce que nous appelons temps est une conséquence bien vécue de la matérialité : ce qu'on peut appeller le "temps présent", c'est à dire l'obligation de l'existant de se localiser en un seul point de vue 4D (ce qui n'est sans doute pas une obligation de l'étant). Ce que l'on peut donc dire en ce qui nous concerne est qu'il peut exister des constituants de l'homme que nous n'avons pas encore identifiés mais cela ne veut pas dire qu'ils n'existaient pas. Ce n'est pas parceque je ne vois pas quelque chose qu'elle n'existe pas. On le comprend à l'age de raison.
  
Je tente actuellement de faire une synthèse stratégique économiquement et technologiquement cohérente ; à la fois globale, nationale et locale. Je détaille un peu pour info, car c'est une recomposition de l'approche Unix/NSA qui nous bloque depuis 1986 et qui est en train de s'ouvrir sous la pression des attentes. Je m’appuie sur l’expérience de ces derniers mois discutée ici.
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Cette semaine on nous a découvert un nouvel organe. J'analyse que nous avons deux sens que n'avions pas identifiés jusqu'à présent mais dont nous nous servons tout le temps (et les TIC pas mal) : l''''intellition''', càd la perception par l'intelligence de "ce qui fait sens" et l''''empathie''', la perception interne au cerveau de ses propres cellules mirroir. Quant à la technologie collective c'est comme le soleil, les petits oiseaux, les nuages, les vêtements et les percepteurs : l'ubiquité cobotique nous est environnementale. Elle utilise la catalyse du temps de pensée processorale (ou algorithmique : une notion documentée sous Charlemagne) qu'est l'informatique. C'est à dire le recours (même en Lego) de la fonction mathématique de la "machine de Turing".
  
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Par contre, ce à quoi Henri Poincaré nous a ouvert, c'est à l'identification du Chaos et par là à l'importance des conditions initiales (pour nos calculs actuels : le "big bang") et donc à la nature polylectique de l''''interligence''' (tous les liens soustendus) de l'univers. Alors que notre pensée était jusque-là logique (dialectique). Nous en sommes donc à un pas équivalent à Leibnitz (Newton est plus statique) et sa création du calcul différentiel dynamique : la '''problèmatique''' (savoir poser les problèmes mathématique sans réductionisme) et le calcul '''puissantiel''' (calculer ce qui est en puissance dans le possible que nous créons). Ce sont des choses qui nous sont naturellement propres, mais que nous n'avions pas encore identifiées.
  
'''Ma base propositionnelle ouverte est l'[http://xlibre.net XLIBRE].'''
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====<br/> (20160301) : '''Plasticité cérébrique''' ====
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Ce qui est recherché est l'esprit d'une communauté globale de l'initiative expérimentée par utilisateur : c'est l'identification concrête du processus holocratique et de sa desserte, selon le paradigme partiellement identifié par les GAFAMUSCC, etc. RFC 6852, mais qui est utilisé par les US pour protéger leur dominance acquise). Mon but est d'établir le principe d'une communauté de l'expérimentation et de la documentation pratique manquante et de sa capacité de coopération avec les communautés de l'adressage, du nommage, de la normalisation dans une gouvernance qui s'ouvre des US vers les BRICS et l'Europe.
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Je viens de finir de lire "'''[http://www.amazon.fr/Lerreur-Broca-Hugues-Duffau/dp/2749926106 l'erreur de Broca]'''" de '''Hughes Duffau'''.
  
L'expérience m'a montré l'apport considérable de la souveraineté des Etats (monopoles) dans le montage initial (1977-1986) de l'infrastructure mondiale. Mais aussi la capacité permise aux leaders anglo-saxons d’imposer la dérégulation et la « globalization ».  Il faut maintenant jouer AMHA sur la souveraineté des gens exprimée à travers le choix de leurs équipements et logiciels. L'étape intermédiaire (collectivités locales et entreprises) est un niveau de décentralisation difficile pour la distribution du réseau, car il bénéficie du régalien et du sol (fibre) et s'impose donc assez facilement sur l'individuel dont l'autonomie repose sur la radio et le câblage domestique.  
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C'est la première fois que je fais un commentaire sur Amazon. Avec 5 étoiles.  
  
La réalité est qu'il y a 36.000 communes en France et que l'approche Mairie se fait trop par délégation (éloignement des personnes) au département ou à la région, et donc retour au monopole radical (Ivan Illitch) des solutions d'Etat. Ceci s’oppose au besoin de desserte utilisateur type qui est celle de mon cerveau, de mon bureau, de ma maison, de mon jardin, de mon village dans le monde de l'interconnaissance globale (synergie universelle assistée par ordinateur, télécom et intellition) actuel.  
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Ce professeur montpelliérain, équivalent du prix Nobel de Neurochirurgie, est une '''merveille''' de '''simplicité''' et d''''humilité''', autant que probablement le Michel-Ange de notre temps : là où le sculpteur a recherché avec son burin le mouvement parfait dans l'anatomie du corps grâce à l'autopsie de tant de cadavres, il recherche la '''topographie dynamique du réseau de référence des réseaux''', celui de la pensée, au bout d'un scalpel voulu parfait, grâce à la neurochirurgie éveillée. Il le décrit avec le "care" du médecin de famille qu'il considère être. Il décrit aussi très bien la condition sociétale des pionniers face au dogmatisme paradigmatique.
  
Et si je le fais pour moi avec mes voisins, je le fais avec moi pour chacun de mes voisins : le maillage local. A la municipalité des grandes villes qui ont les moyens et la compétence humaine d’être fibristiquement souveraines, il faut la collectivité de voisinage des résidents qui vont sourdre de cette compétence de façon bénévole ou coopérative. A travers des SCIC auxquelles pourront adhérer les petites collectivités locales. La France des « moins de mille ».
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Son expérience, ses commentaires, ses questions sont, me semble-t-il, fondamentaux pour approcher l''''art des réseaux''' à partir du '''modèle maître''' de la complexité cérébrale dont il montre l'architecture mobile, mais extraordinairement gérable. '''Le catenet autoréparateur de la cérebrique humaine'''. Ce que j'appelle le '''MPSN/HSS''' (''multi processeur sémantique naturel, modèle homo sapiens sapiens'') approché par son meilleur dépanneur actuel (et le premier).
  
Notre force pour cela est le changement de la singularité techno-logique, (quant on a mis de la techne dans le logos humain) non pas du "post-humain", mais du "plus-humain".  
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Il réclame avec raison de l'échange multidisciplinaire. Mais il se borne au neurologique humain. Il est passionnant et porteur, ceci doit être poursuivi au niveau de la '''cérebrique botique'''. Il est sans doute un puits d'expériences et de suggestions pour l'architecture cobotique que nous poursuivons. Il est le découvreur de la '''plasticité cérébrale''' : il est évident qu'au-delà des logiciels, de l'intelligence artificielle, des systèmes intergiciels il nous introduit au modèle de la '''plasticité cérebrique''' (naturelle pour lui, artificielle ou hybride pour nous).
  
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Enfin, sa question principale, justifiant le titre de son livre est : comment peut-il enlever une tumeur de la taille d'une balle de tennis de '''sa zone de Broca''' (là où pendant 150 ans on a localisé la parole) à une maîtrisienne en Droit - devenue postérieurement mère de famille et Juge pour enfants - tout en dialoguant avec elle "'''à cerveau ouvert'''" pendant une opération que la médecine encore établie juge encore comme devant être fatale, préférant laisser le malade survivre en paix pendant les quelques mois qui lui restent.
  
'''De quoi s’agit-il ?'''
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Le suivi, l'analyse, le compte-rendu de ses contributions cérébrico-linguistiques est une base tellement accessible qu'une commentatrice amazonienne a donné à son livre une seule étoile et l'a dit être pour enfant. En fait peut-être a-t-elle raison : tout le monde doit être informé dès l'école : les dogmes scientifiques peuvent être sujets à erreurs et manifestement une tumeur (lente) au cerveau cela s'opère ... et on ne perd même pas ses cheveux  !!!
  
Tout simplement de deux sens humains supplémentaires (qui nous sont donc personnels, centrés sur chacun de nous), que l’on a pas vu venir, mais dont tout le monde a envie de se faciliter l'usage. Ce sont :  
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====<br/> (20160225) : '''La fessocratie, jour #1''' ====
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[[Fichier:fessebouc.jpg|400px|droite]]
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'''[http://www.atlantico.fr/atlantico-light/est-facebook-remplace-bouton-j-aime-nouvelles-reactions-comme-love-et-wow-2601692.html Changement de civilisation par FaceBook]'''. Passage du digital démocratique (oui/non) à la '''fessocrassie numérique''' à six choix, laissant deux digits pour qualifier : dangereux, inintéressant, intéressant, bankable.
  
* l''''intellition''', c’est à la perception par l'intelligence (et je préfère que cela soit mon intelligence que celle de Big Brothers & Co, le plus connu des systèmes d’intellition étant PRISM, celui de la NSA. Sans parler de Google.
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La loi sur la République numérique en devient déjà ringarde !
* l''''empathie''', dont nous savons être dotés par les cellules miroir que depuis 25 ans, que l'ami Messmer utilise pour nous distraire.
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Il s’agit donc architectoniquement (c’est-à-dire au niveau de l’architecture des architectures) de la base de la personne intime : les données distribuées personnelles (dodies) qui s'articulent selon le mnème de chacun (ses traces mémorielles), que nous assistons déjà tous les jours par les auxiliaires cogiteurs informatiques que sont les « bots » en réseau pervasif, étendant ainsi les capacités d'expression de notre énonciation, ce qui réclame le système d'interopérations "netix" couche 8, etc
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La '''liberté''' ou la '''mort de rire''' ....
  
De cette couche 8 (en fait de la couche 13, mais on en parlera un autre jour) nous descendons à l’intégration de tout cela dans mon "vgn" (virtual glocal network, couche 7 et 6 OSI).
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PS. Mine de rien, cela introduit tous les '''flous''' dans tous les sondages (''et leur lecture dans l'esprit des gens'') qui s'en trouveront plus facilement manipulables/manipulateurs.
  
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====<br/> (20160224) : '''Le protocole de Leibnitz''' ====
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'''netPLUS'''
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La singularité technologique est celle de la "techne" au sein du "logos" humain.
  
Donc saut à cloche-pied faute de couche 6 qu’il faut « PLUSser » : Presentation Layer on the User Side, ajouter à notre convenance, ce qui nous laisse beaucoup de latitude (merci la NSA qui n’en voulait pas).
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Elle a commencé le '''15 mars 1888''' sous son aspect '''matériel''' (découverte des ondes par Hertz) et le '''21 janvier 1889''' (non-résolution du problème à n-corps par Poincaré) pour son aspect '''intellectuel'''. Elle identifie que, sous le sens et la simplicité de la perception logique commune, il existe un '''méta niveau''' architectonique d''''interliaisons''' (que '''Morin''' appelle la '''complexité''' et nous la '''diktyologie''' en réseau) :
  
Et nous retombons les pieds sur terre en intégrant ces échanges dans les couches basses du Catenet (tout ce qui fait bouger les bits en datagrammes) qui est actuellement sous diverses technologies locales, et en général IP pour le distant.
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* ne relevant pas de la métaphysique qui a évacué la '''mythologique''' du "''deus ex machina''" antérieure à la philosophie promue par le "philomathématicien" Pythagore.
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* et que la '''réflexion''', au-delà de la simple raison, permet d'atteindre, de maîtriser et d'exploiter.
  
Cela ne fait que basculer la compréhension externe du conteneur datagramme des couches basses (1 à 5)  en contenu formaté de l'intelligramme de la couche 6 (manquante sous internet). Ceci est totalement transparent à l’usage actuel, et la loi sur la république numérique peut aider à faire comprendre et à rendre obligatoire le formatage utile à tous (ASN.1, Json, XML, csv, etc.). Au niveau IETF ceci est donc du "frange à frange" (conformément à la RFC 1958 sur l'architecture de l'Internet).
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Ce méta-niveau est maintenant identifié (floraison rapide : Plank, Einstein, Goëdel, Turing, Mandelbrot, Pouzin, etc. etc.), mais encore fortement sous-utilisé à travers les "''machinae ex humane''". La technologie nous donne des moyens d''''interconnexion''' au niveau ''logique''' et sémantique, mais nous sommes toujours physiquement dépendants de l'infrastructure (le '''catenet''' : le réseau des réseaux de cuivre et de fibre).
  
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* Où en est l''''intrastructure''' (connexions hertziennes directes et satellitaires autoconfigurables) qui simplement accroîtra la portée de la voix de chacun au lieu de devoir la "channelliser" ?
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* Où en est la '''semiostructure''' qui permettera de réduire le débit binaire nécessaire à l'expression du '''sens''' par l''''intellition''' (càd la perception par l'intelligence et donc le seul besoin du support de la trame de pensée - '''intelligramme''' à très bas débit - pour faire passer le méta-discours) ?,
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* Où en est l''''IUI''' (interface d'utilisation intelligente) de ce niveau méta/sémio-structurel (outre que des outils formidables de language augmenté comme PRISM de la NSA)
  
'''Problèmes pour moi :'''
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Prenons simplement l'exemple de ce que nous utilisons déjà tous les jours : le remlacement des citations plein-texte par leur URL. C'est de la "'''simplexification'''" des échanges. Rajouter les '''lang-tags''', permet à chacun d'échanger via son "'''alterbot'''" dans sa langue, sa graphie, sa culture, son référentiel local ou familial (utilisation code ISO 3166-2).
  
* une compréhension utilisateur couche 1 à 5 solidement intégrée par tous : documentation « pour les copains »
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Ce que je dis peut paraître peu compréhensible et hors sujet. Que non ! c'est la '''linguistique''' visée par '''Leibnitz''', Frege, Russell, Wittgenstein. De même que l'internationalization de la globalization de '''Mark Davis''' (Président fondateur d''''Unicode''') permet de supporter l'ensemble des écritures (''mais pas leur orthotypographie'') et donc des langues écrites, une "'''intelligentiation'''" du langage est un axe formidable de R&D qui :
  
* via une couche 0 de :
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* non seulement peut permettre une '''agorique''' commune (inférenciation dans le contexte polylectique à tiers non exclu d'une agora [marché, foule, multitude, réseau] par extension de la '''logique''' du tiers exclu [face à face, dialogue, couple, lien, mathématique] que nous avons héritée  de la syllogistique d'Aristote dans le contexte de Platon [dialectique]).
:* compréhension techno/logique, ex. architecture/lois,  
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* mais supporter le multilinguisme au niveau du '''langage''', comme on le fait au niveau de l'écriture.
:* éducation des gens et des décideurs,  
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:* pour une intégration de la technologie à la vie humaine - on a surtout accepté l'intégration de la vie humaine aux machines. L'IoT va peut-être aider.
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:* une architecture du Catenet en continuité transformant tout le monde en edge operator (égalité du net : tout le monde Master IPv6, j'apelle celal le M&M : le Master and Masters).
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Il faudrait donc songer à :
 
  
* un manuel explication réseau privé-local
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Si le but des langues est de faciliter l'intercompréhension dans la perspective des cultures communes grâce aux protocoles linguistiques adéquats aux esthétiques mentales, artistiques, politiques, etc., et même commerciales (cf. la RFC 6852 qui définit le paradigme moderne du développement du web et de l'internet), la simplification des moyens/méthodes d'échanges ne peut que les aider, en se positionnant à la racine (architectonique) de leur diversité.
* un jeu de plans
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* catalogue produits + bons de commande
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* manuel d'installation
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* de la formation installateur
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* des séminaires de gestionnaire du Catenet edge to edge
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* un compendium tenu à jour de la réglementation et de la loi
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pour que l'on puisse travailler à standardiser, développer, valider et déployer du fringe to fringe au dessus du plug to plug des ISP.
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L'ambition des googles, d'Hollywood, etc. est l'internet de haut-débit visuel et sonore et des big-data. Le notre devrait être celui du '''bas-débit''' de l'intellitionnel, de l'empathique et des smart-data. Techniquement de la couche OSI six présentation dont est privé le modèle internet et de l'intelligramme. La bonne nouvelle est que l'intelligence nécessaire (éducation) peut être peu chère et universellement répartie. C'est en partie l'aventure du Libre. AMHA c'est une richesse de R&D de l'Afrique en tant que continent des langues.
  
Pour cela ce sera suite au prochain numéro :
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L'enjeu est l''''engramme''' (Académie française : "XXe siècle. Emprunté de l'allemand Engramm formé à l'aide du grec en, « dans », et gramma, « trait, trace ». PSYCHOL. Trace que laisserait dans le cerveau une expérience vécue"). Les engrammes sont les éléments de construction (negentropique) du '''mnème''' (structure mémorielle organisée de chacun ou d'un groupe) que veulent saturer les consuméristes (déluges et tsunamis des "bug-data" [to '''B'''e '''U'''nilaterally '''G'''lobal] pour entraîner à une gouvernance algorithmique de la virtualité dont elles sont porteuses) et que nous voulons libérer et enrichir.
* Standardisation française homogène (normes, lois, règlementation, compétences terrain, information)
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* organisation de la mnématique (cf. André-Marie Ampère) permettant d’avancer sur du technologiquement utile et concret dans ce contexte.
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====<br/>(20160216) : '''Appel aux Philotechnosophes économistes'''====
====<br/>[20151231] : '''voeux aux vieux communs ! ''' ====
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Attention ! ce billet n'est pas ésotérique, car il ne s'adresse qu'à ceux à qui il ne le paraît pas !
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Pour les autres, il s'agit simplement d'un des nombreux jeux de préoccupations révélés par la  "'''singularité technologique'''" (*) auxquels nous avons à nous habituer.  Vous pouvez laisser tomber tant que ceux que cela intéresse n'en auront pas produit une analyse plus consensuellement complète.
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Ce blog a été signalé à la fois et (1) sur la liste recherche de l'April et (2) sur celle du comptoir du http://cafedu.com. Il ne s'agit pas d'un cross positing car peu doivent être sur ces deux listes à la fois. Cela se veut simplement une incitation à certains membres du Comptoir à songer à rejoindre l'APRIL dont la liste "recherche" peut leur être inconnue. Elle est plus tournée vers les sujets nationaux concrets en terme de logiciels Libres. Tandisque la métaphore du comptoir est plus tournée vers la spéculation diktyologique (les choses en réseau) et l'esprit http://XLIB.RE, (càd "LIBRE même du Libre") en gestation. Elle a aidé la naissance, après des années de nombreuses incertitudes face à l'amerICANN et l'IETF, et l'absence de doctrine technopolitique nationale. Merci de noter que l'IRTF (http://IRTF.org) se situe entre les deux, et que son (https://irtf.org/hrpc) groupe de recherche "'''Human Right Protocol Considerations'''" peut en intéresser plus d'un.
  
Au 1er janvier 2016, la République française a compté une loi de plus ([http://ca-va.club/index.php/ADSOVI ADSOVI]) traitant d'une "adaptation de sa société au vieillissement" qui ne considère ni le digital, ni le numérique, ni les données des (et non sur les) vieux (les dépassés du digital, mais pas du QI) pourtant de plus en plus communs, malgré - dans le rapport annexé - le projet non cité de la mobilisation nationale de lutte contre l'isolement des âgés (MONALISA).
 
 
Vous trouverez sous http://www.monalisa-asso.fr/ une présentation de cette mobilisation. J'y retiens un court paragraphe : "'''maîtriser l'usage du numérique est un facteur démontré de prévention de la perte d'autonomie. Il faut permettre à tous d'y avoir accès et éviter une nouvelle « fracture » entre ceux qui disposent des moyens d'accéder à l'information et de s'équiper et les autres. La mobilisation MONALISA ne négligera pas cet aspect.''' "
 
 
Le 21 janvier 2016 sera le jour du 126e anniversaire de la singularité digitale sans que le monde ne l'ait encore reconnue qui continuera donc à s’enfoncer dans la Crise.
 
  
* Car il ne s'agit pas de l'adaptation de la société au '''vieillissement''', mais à l''''allongement de la vie'''
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(*) NB: AMHA (''propos de "Taulier" du  Comptoir'') ses suites ne condusent pas un "post-humain" mais à du "'''plus-humain'''". Nous devenons un peu plus complets par l'apport électonique (en particulier à nos capacités d''''empathie''' et de mise en intelligence des choses entre elles ['''intellition''' : ce qui fait sens]), comme la singularité du vêtement nous a permis d'explorer les zones géographiques plus froides, et celle du navire d'y aller.
* Toutefois, le projet '''MONALISA''' et le projet de loi sur la République numérique peuvent être des points d'inflexion dont les conséquences peuvent nous aider dans cette direction.  
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Egalement, je pense que cette singularité a eu lieu le 21 janvier 1889 quand '''Poincaré''' a montré (''avec une erreur de calcul ensuite corrigée'') que
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* si le monde binaire (pensée de second ordre, dialectique, materiel/immateriel) de Newton s'accomodait de la logique platonicienne d'Aristote, pour répondre à la mythologie des daemons de Laplace et de Maxwell,
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* ce n'était pas le cas du monde trinaire (pensée de troisième ordre, polylectique, materiel, intellectuel, spirituel) de la réalité et quadrinaire de la vérité qui demande le calcul [techne intégée au logos] infini de l'absolu. Il faut poussuer plus loin le '''[[syllogisme]]''' d'Aristote
  
'''Trois aspects peuvent être identifiés'''
 
  
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Je serais intéressé de savoir s'il y a sur cette liste des juristes et/ou des philosophes et/ou économistes se sentant concernés par l'intégration de la techne au Droit et à la Philosophie (philotechnosophie : philosophie du techniquement possible), de l'intégration du Droit à l'évolution épistémotechnique et aux implications économiques de tout cela (au delà des implications sociologiques dont on se rebat mutuellement les oreilles).
  
:;1. la littératie numérique commune :  Pour que l'on se parle numérique il faut que chacun parle numérique. Depuis François 1er, Richelieu et Napoléon, nous savons comment il faut faire : le numérique doit être le langue de la loi et être codifié par une Académie française du numérique. Pas par la loi, comme l'a tenté la Convention. L'unité d'une nation se bâtit aussi sur sa langue commune : la langue numérique étend la langue naturelle par l'inclusion des "bots" (facilitation informatique de l'intercompréhension du complexe) parmi les "lots" (quantité : première préoccupation des marchands) et les "mots" (besoin commun à l'inter-entendement).
 
 
   
 
   
:;2. une technologie française fiable et facile : (j'abrège en "tf", vous allez voir pourquoi). Française pour que cela puisse être homogène avec la loi qui fait un peuple de la multitude qui la partage; fiable parce que ce que nous avons est du non fiable fiabilisé, mais ni sécurisé ni ouvert à l'innovation; facile pour que tous puissent y avoir accès à moindre coût monétaire et éducatif. C'est cette robuste facilité partagée qui fait du peuple souverain une collectivité nationale et une communauté de vie dont la gouvernance sera protectrice de chacun.
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J'aimerais en effet évoquer cinq sujets auxquels je suis concrètement confronté dans le cadre de ce que j'appelle un "procès de recherche" (la jurisprudenciation d'une proposition de "droit contributif" - c'est à dire l'[in] ou la validation d'une extrapolation de nécessité du droit par un justiciable pilote concerné) :
 
   
 
   
:;3. un intégration juridique du temps :  Je m'explique : la loi concerne l'adaptation au vieillissement, mais traite des vieux. De la même manière que le projet de loi pour la République numérique traite des données et ni du numérique et ni digital (attention : ceci n'est pas une critique partisane, mais politique au sens de la gestion de la "polis" dont le territoire s'étend maintenant à sa cybernité). Notre droit est depuis 2500 ans bâti sur un temps daté sur une date fixe. Ce n'est constitutionnellement plus le cas pour au moins deux raisons : le temps est une dimension de l'environnement humain et la précaution suppose une rétroactivité à rebours (il faut pouvoir avoir su).
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* le droit de la contribution : Libristes, bénévoles, contributeurs intellectuels, vieux actifs.  
 
   
 
   
:Pour exemple : ce que j'appelle le '''[http://ca-va.club/index.php/Le_d%C3%A9catilethon décatilethon]''' : le dur parcours du décédant de 7 à 177 ans.
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*la syndicalisation de la défense et de l'entraide économique et pratique des "contributeurs" (intérêt commun), par référence aux éduqués (gratuit), éducateurs (besoin commun), producteurs (interêt privé), serviteurs (besoin particulier) et chomeurs (privé de sociallité [co]laborative).
 
   
 
   
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* le patrimoine mnématique (ou mnème) : l'agencement, la protection (propriété, cohérence, contribution, nivellement par les big-data), le soutien, l'évaluation (et donc la métrique et la monétarisation), la transmission, etc. du système intelligement organisé des éléments mémoriels (matériels, intellectuels et spirituels) de la personne et des collectivités.
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* mon embryon de projet http://digiscix.fr : la rédaction de statuts optimaux pour société coopérative d'intérêt collectif d'une digitalité glocale (c'est à dire conforme au projet initial de l'internet : la localité des utilisateurs dans le contexte de la globalité du catenet - https://www.rfc-editor.org/ien/ien48.txt [Objectives]) que je voudrais munir d'une bibliothèque opérationnelle de logiciels, conventionnels (standards, bonnes pratiques, accord types) et référentiels Libres
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- la cybernité (profondeurs digitales [digisphère], surface [espace] numérique, ciel des données ou ["référenciels"]) comme partie intégrante de l'environnement humain et par là soumise aux principes et obligations constitutionnelles de la charte de l'environnement (écologie de la contre-guerre éthitechnique (éthique dans les démarches d'ordre technique) : la prévention par précaution des conflits pouvant résulter d'une innovation et/ou d'une normalisation techniques non concertées dans l'ordre du matériel, de l'intellectuel et du spirituel). http://cybernité.fr.
  
'''Le prétexte des vieux communs'''
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====<br/>(20160214) : '''Mémoire privée'''====
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:Je vous ai indiqué être en butte à un problème familial de justice civile essentiellement technique et d’intérêt général sans doute destiné à faire jurisprudence en matière de conseil et de protection future des personnes âgées mentalement actives et de leurs droits d’auteur, et de transmission de leur "entreprise d’artisanat intellectuel". Il s'agit d'identifier et de savoir comment respecter la loi qui doit être appliquée.
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''[http://www.cnil.fr/fileadmin/documents/approfondir/deliberations/Bureau/D2016-007_MED_FACEBOOK-INC.-FACEBOOK-IRELAND.pdf Envoyé par la CNIL à Facebook à propos de la protection des données personnelles]'''
 
   
 
   
:C'est un domaine qui nous concerne tous, dont Stallman a abordé un aspect par le Libre. D'une façon simple, c'est l'âge et la nature de la retraite des Libristes.
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'''Bravo''', Falque-Pierrotin !
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'''L'homme complet'''
 
   
 
   
:Sur cette liste nous allons de 30 à 90 ans, avec un QI de 120+. Nous vivons ou survivons d'une activité rémunérée ou parfois de nos rentes/retraites professionnelles. Nous avons des chances de nous situer dans la moyenne générale des post-68tards et devoir être des 89-ans-sur-le-tard. Tous les indicateurs sont que : plus tard la retraite intellectuelle, plus longue la citoyenneté, les impôts, etc. Certains d'entre nous vont devenir (pre-)alzheimer, mais comme ils peuvent aussi être anosognosiques (ne pas s'en apercevoir - c'est une conclusion bateau des autopsies mentales) l'on peut penser que nous avons des "intérêts corporatistes communs" :
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Tout ceci me parait converger vers une nouvelle vision architectonique à laquelle nous sommes confrontés. Plus nous avançons dans la technologie, plus nous sommes capables de réduire la durée du temps que nous pouvons mesurer et donc de connaître la chronologie locale qui va peu à peu faire disparaître le temps dans le temps de Planck. Cela semble très éloigné du droit, sauf que ce dont il s'agit est de la compréhension du présent. Et donc de la nature du temps, de la vérité, de la réalité, de la liberté, etc.
 
   
 
   
:;1. Le besoin d'une TF (cf. supra/+ Task Force)  : Au niveau de nos neurones (Bourbaki a identifié qu'au-dessus de 30 ans, les nouvelles conceptions peines à rentrer) : les vieux on veut bien apprendre encore un interface citoyen (la république numérique en réclame au moins un par administration) qui ne changera pas trop (l'expérience ASCII, ccTLD, NOSQL, etc. montre que c'est possible). Mais les jeunes sont en droit de dire que la langue numérique doit se stabiliser et qu'ils ont autre chose à faire que de babiller en de multiples langages au gré des modes (c'était bon pour les pionniers, maintenant on fait moderne). Donc foin des sabirs locaux aux machines (mécalects) que chacun peut affiner : travail sur un langage interapplicatif commun à travers le réseau ("NETIX").
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Si nous y pensons bien, le passé est ce qui ne peut plus être changé. Ceci le fait relever de la vérité si on la définit comme ce qui ne peut pas être changé (alors que la réalité sera ce que l'on en comprend à partir de l'expérience et de la réflexion). La flèche du temps est simplement la mesure de l'entassement néguentropique des faits par le faire des êtres, et entropique de leur usure par leur défaire mutuel. Le présent n'est que la surface du passé sous la concrétisation du possible.
 
   
 
   
::Il s'agira donc de la [http://monalisa.tf MONALISA/TF].  
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Ce que nous apprenons est que l'homme a bien sept sens, les deux derniers nous étant l'empathie et l'intellition. L'empathie étant la perception par sa simulation cérébrale (la vision de l'intérieur des autres) et l'intellition étant la perception du caché par l'intelligence, l'intelligence de ce qui fait sens. Nous avons donc à légiférer sur l'éthique de ces sens pour une vie sociale ordonnée, et, dans la mesure où ces deux sens sont mieux perçus en raison de leur large utilisation des prothèses informatiques, nous avons aussi à en ordonnancer l'éthitechnique.  
 
   
 
   
:;2. Cette TF doit partir d'une infrastructure acceptable : Louis Pouzin l'a documentée, Benoît Mandelbrot en a montré l'universalité, Vint Cerf introduit la glocalité et Norman Hardy abordé l'agoricité. C'est le catenet digital (http://catenet.org). Son intégration nationale n'est pas difficile : c'est l'interconnexion des collectivités locales (les "villages gaulois" - http://france-digitale.fr) à minima digital des paquets IP+ puisque c'est ce que nos FAI ont de disponible et que cela fait le tour du monde depuis Robert Tréhin. IP+ c'est utiliser IPv4/IPv6 (c'est ce qui est disponible) puis tenter d'améliorer. Comme s'y essaie l'IAB sous contrôle NSA, comme je propose de nous y essayer au sein d'une entraide d'eXpérimentation LIBRE (c'est-à-dire LIBRE même du Libre :  http://xlibre.net).
 
 
   
 
   
:;3. Un "pousse au QI"  : qui représente Mme Michu90, face à la société débile, aux côtés des branchés du libre et veille à ce que tout s'intègre bien dans le tissu fiscal, familial, foncier, financier, fonctionnel, va-te-faire-f... arrière/grand/père+arrière/petit/fils. C'est pourquoi j'ai ébauché le "http://CA-VA.CLUB " : cacochymes anonymes, vieillards actifs.
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'''Quatre propositions pour améliorer le Droit'''
 
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:Il y a aussi besoin d'un Club à Cerveaux-Libres. J'ai donc fini par implémenter mon site de CNRLIB (ce sont des "bouteilles à la mer" que peut reprendre qui veut). http://cnrlib.fr. Comme cela il y en a pour tous les goûts.
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Légiférer veut dire réfléchir à partir du corpus législatif existant, ordonnancer veut dire tirer avantage de l'expérience pour étendre la loi par la jurisprudence. Pour y aider, j'aurais quatre suggestions à faire :
 
   
 
   
'''Kit  Digisociétal pour la post-singularité'''
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1. la compilation d'un '''code de la cybernité'''. Il s'agit d'aller sur https://www.legifrance.gouv.fr/ et de commencer par rechercher internet (13 documents), numérique (27 documents), environnement (71 documents), mémoire (5 documents), technologie (53 documents), innovation (18 documents), recherche (187 documents), etc. Dédoubler ces entrées et ensuite d'analyser leurs positions, rechercher les manques, réduire les oppositions. (attention : un "document" est en fait chez eux une thématique qui peut représenter des dizaines de textes).
 
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:Il ne s'agit pas de "post-humain". Ce que je nous souhaite en nous prenant par la main pour cela c'est celui d'un kit digisociétal d'accompagnement du décatilethon post-singularité digitale. Notre monde est passé à sept dimensions en comptant le temps, la profondeur digitale, la surface numérique, la hauteur référentielle. Nous avons simplement à nous habiller convenablement pour ce nouvel environnement. Comme quand on part en vacances faire de la plongée dans les iles grecques pour renflouer leur économie. On n’en devient pas des "posttravailleurs".
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:Ceci nous demande, comme nous avons la personne physique, la personne morale, la personne administrative, etc. de travailler sur le sujet de la personne digitale, de ses moyens, de ses droits, des ses obligations, de ses moyens, de sa durée, de sa constitution.  
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2. La création d'un '''fonds d'aide à la jurisprudence'''. La jurisprudence coûte cher au justiciable alors qu'il agit en contributeur d'intérêt commun. Il serait donc normal que ses frais d'obtention de l'avancement du droit (dont il devient coauteur) lui soient remboursés. Ainsi  toute QPC acceptée devrait faire l'objet d'un remboursement forfaitaire.  
 
   
 
   
:Depuis quarante ans que je suis tombé dans l'écosystème digital mondial, j'ai souvent eu de longues présentations sur l'application des technologies de la facilitation intellectuelle au handicap. Il est malheureux que certains d'entre nous soient victimes de handicaps. Mais je n'ai pas eu de présentation sur l'application de ces technologies au service des activités intellectuelles des personnes âgées ce qui est pourtant un état que l'on souhaite à tous. Autrefois on appelait cela la sagesse et on s'y entrainait dès le plus jeune âge.
+
3. comprendre que ce dont nous sommes faits est de '''mémoire sédimentée''' depuis le big-bang jusqu'au micro-état de l'instant le plus récent. Et que le "il n'est de richesse que d'hommes" de Jean Bodin est que la richesse est '''mnème''', c'est-à-dire l'ensemble des éléments mémoriels que s'est ménagé une personne, un groupe, une nation, une culture. Aristote a bien expliqué : celui qui est intelligent n'est pas celui qui se souvient, mais '''celui qui se remémore'''. La protection de la mémoire intime est un droit, la protection de la mémoire personnelle et commune est le socle de sa souveraineté, car il n'est de pensée que de traitement mémoriel.
 
   
 
   
:Aujourd'hui on a tout monétarisé, c'est à dire mis à la métrique du travail humain. Parfait. Sauf que ce travail a été matériel, puis en large partie industriel.  Et que l'on ne sait pas métrer le travail intellectuel humain, d'où un très fort déficit, dans la mesure où il est peu identifié (droits d'auteurs), donné (Libre), abandonné et pillé par les majors ou accaparé par les GAFAMUSCC., etc.
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4. que l'augmentation du mnème se fait directement par l''''éducation''' (120 documents) et par la '''contribution''' (41 documents) qui sera '''intellectuelle '''(4 documents) ou '''immatérielle '''(1 document) et indirectement par la '''production'''.(42 documents) qui sera '''industrielle''' (100 documents). et/ou '''artisanale''' (5 documents).
 
   
 
   
:Là est la crise : dans une comptabilité en partie quadruple où les seules colonnes du matériel sont prises en compte alors que l'intellectuel s'est peu à peu taillé la part du lion depuis que Clemenceau l'a identifié en 1898 comme un secteur sociétal.
 
 
   
 
   
:Outre des outils logiciels, des méthodes de travail, des organisations professionnelles, une littérature d'accompagnement, des initiatives communes, etc., j'ai tendance à penser qu'un tel kit devrait inclure une société civile d'intérêt futur (SCIF) permettant de construire un plan de carrière de 20 à 120 ans et plus si affinités,  comme à la fois :
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'''La contribution intellectuelle et mémorielle'''
 
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:* sa propre société de logiciels libres (assurance de la continuité du support),
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:* une extension naturelle au mandat de protection future,
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:* une alternative au mandat à effet posthume,
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:* le détenteur des droits d'auteurs et le représentant des droits moraux.
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Nous sommes ici probablement à un des noeuds clés de l'évolution en cours. Je m'en rends compte à travers un des problèmes majeurs de notre société actuelle : l'adaptation au vieillissement. Les producteurs deviennent une minorité face aux éduqués/éducateurs et aux contributeurs/conservés. Nous avons trouvé des solutions en matière d'éducation (120 documents) permanente (2 documents) : il nous faut nous pencher sur la '''contribution permanente'''. C'est-à-dire toute la valeur ajoutée que nous apportons hors de l'ndustrialocommercial (par exemple le Libre) dont une large part est intellectuelle et, par , à mieux protéger et à mieux évaluer, car il y a manifestement une perte économique générale due à la '''malmonétisation de l'intellectuel et de la mémoire'''.
'''Idées pour une "e-SCIF"''''
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:La capacitation personnelle que tout créateur veut préserver sur sa production intellectuelle et sur lui-même devra être garantie par son droit de véto, même après le transfert de ses parts à ses successeurs (ayants droit de premier rang ou ultérieurs et acquéreurs externes).
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:La protection de l'outil de travail (ce que j'appelle le "livisaire" [lieu de vie, de savoir et d'incitation à la réflexion]) sera garantie par le transfert de sa propriété/bail à la société, et la production intellectuelle justiciable d'enregistrement, défense juridique, etc. par une société de gestion type SACEM, etc. Cet immobilier sera protégé jusqu’à pleine réalisation de l’inventaire de chacune des pièces intellectuelles (écrits, programmes, photos, enregistrements, fichiers, etc.) après application des dispositions sur le droit à l’oubli en cours de discussion.
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On a mis du temps à comprendre l'importance industrielle de l'intelligence économique. Nous avons a comprendre l'importance contributive de l'intelligence mémorielle.
 
   
 
   
:Bien entendu la société civile d’intérêt futur aura tous les droits sur sa propriété intellectuelle et un partage successoral ne pourra se faire que sur ses parts, l’immatériel n’étant pas partagé, mais dupliqué aux ayants droit selon les dispositions légales, testamentaires, statutaires.
 
 
   
 
   
:Les outils de dialogue digital avec les entités publiques et privées (flux de données) devront être normalisés et couverts par une législation ad hoc. En cas de conflit en justice, ne pourront être utilisées que de données au format digital légal. La SCIF pourra se porter "partie digitale" pour avoir accès au dossier et déposer des pièces numérisées sans être tenue de recourir à son avocat.
+
'''Le Catenet à la base de l'évolution'''
 
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:La SCIF sera perpétuelle (comme les droits moraux des auteurs) et ne sera donc pas interrompue par le décès de son "primauteur" (des coauteurs pourront bien entendu poursuivre l'oeuvre du primauteur). La SCIF aura dans ses attributions la protection physique et morale du/des primauteurs (le conjoint étant associé à parts égales). En cas de signalement concernant l’état mental du gestionnaire, le Juge pourra réclamer ou désigner un mandataire de gestion.
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:La SCIF a dans ses attributions l’organisation et la gestion d’un hôpital (accidents de la vie)/retraite médicalisée à domicile avec le but de maintenir et protéger la capacité de production immédiate ou future du/des primauteurs. Il ne saurait bien entendu avoir de prérequis autres que ceux prévus par la loi à la création et à la poursuite d’une SCIF, ce qui pourra permettre aux associés, aux organismes publics, civils et privés d’organiser des plans d’assurance et de prévoyance à long terme. Le conseil et la défense de telles sociétés pourra conduire à une réflexion à moyen terme sur l'organisation d'une spécialité juridique d'avoués [notaires d'entreprises ayant capacité à plaider].
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:Le statut légal, social, fiscal des primauteurs devra pouvoir être vécu en parallèle à toute autre activité occasionnelle, intermittente ou à durée indéterminée et informatiquement administrable simplement sur la base des droits perçus et des dépenses et charges de fonctionnement assumées.
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Ceci relève en grande part de l'architecture sans '''couche six présentation''' de l'internet et donc de la fermeture de Cyclades en 1978 puis de la fermeture de Tymnet/Extended Services en 1986, car nous en avons gardé :
 
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:Ces suggestions, simplement pour montrer que du travail et des idées sont nécessairesmais je trouve que cela est encourageant en début d'année !!!
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* un réseau décentralisé (démocratique ?) où de grandes fonctions sont aisément consolidables ('''GAFAMUSCC''')  en multipartieprenariat et en particulier le mémoriel par la fonction référentielle (IANA)  - par une économie de la consommation et non de la raison (cf. le kiosque où l'on payait ou non l'information protégeait en partie du monopole radical mémoriel de Google and co.)
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* au lieu d'un réseau distribué (holocratique) où les grandes fonctions sont locales à chacun et holocratiquement maillable en omnipartenariats ouverts. C'est cela qu'il nous faut reconstruire en permettant à chacun de se constituer son mnème partiellement en réseau
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'''TechnoFrance - appel à fondateurs'''
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"La France ta richesse mentale fout le camp !" - Très bien le coup de barre public de Falque-Pierrotin. A nous d'aller au-delà du yenamare public et de publier une architecture pour le catenet (support de la recopie frange à frange glocale des datagrammes) qui nous protège chacun mieux que celle de l'IETF maintenant volontairement inféodée au NTIA. Il ne faut que la contribution de quelques développeurs, un peu bidouilleurs, connaissant aussi IPv6 et un un Barcamp autour de http://labriqueinter.net/ - http://xlib.re - http://technofacile;tf -
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Je propose donc la création d'une association "'''Technologies Francaises'''" (désolé je préfère en français) à la préparation de laquelle je travaille sous le TLD ".tf" avec pour objectif la facilitation de l'usage des technologies digitales et numériques et une "Communauté Globale RFC 6852 francophone" en complément de la "Communauté Globale RFC 6852 anglophone". Un premier pas, je pense, d'importance, j'espère concret, vers un '''intersem''' (internet sémiotique) multilingue et omniculturel, sous architecture réellement distribuée et donc neutre.
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'''Notes :'''
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En référence à l'intrusion du droit US en France, la leçon nous vient de Mauretanie : "La consultation juridique nationale est un produit intellectuel national à encourager et qui de surcroît coûte moins que la prestation étrangère et donne de meilleurs résultats, car elle connaît le milieu et le droit national" -> http://cridem.org/C_Info.php?article=53352" le seul texte référencé sur Google avec http://pourlescopains.fr pour "produit intellectuel national"/"produit national intellectuel".
 
   
 
   
'''Bonne année à tous !'''
 
 
   
 
   
''PS. J'aimerais souligner que j'ai écrit ce pontifiant sans presque faire appel à la réalité de l'univers (architectonique), à son mode de fonctionnement (agorique), au 8e sens humain : l'intellition, la perception par l'intelligence, à Aristote, au "gang des Lyonnais" (Bouchon, Cauvin, Vaucanson, Jacquard), à Louis XIV, etc., etc. ! ''
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En parlant de FaceBook / Face Basic :
 
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http://blog.sosordi.net/2016/02/free-basics-linde-rejette-officiellement-le-deploiement-du-service-de-facebook-allez-va-t-en-et-ne-reviens-ja-mais.html
 
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==== <br/>[20151222] : '''Nous nous construisons inégaux''' ====
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Et une alternative moins trash :  
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http://blog.sosordi.net/2015/07/insolite-facegloria-lancement-du-facebook-pour-les-chretiens-au-bresil-la-e-porte-etroite.html
 
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la réflexion que je poursuis sur les données me conduit à la '''simplexification''' de ma '''compréhension''' de l''''intellition''' et me repose la '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Gottfried_Wilhelm_Leibniz#Logique question de Leibnitz]''' .
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'''1. Questions sur la question''' :
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Je suis bien conscient que cette phrase pose déjà en elle-même nombre de questions, simplement par le sens de ses mots. Comme il s'agit en fait de métalinguistique et de plus profond encore je vous remercie de noter mes explications :
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:;réflexion : c'est sans doute la mécanique de base de la pensée - préalable à l'énonciation et donc à l'expression. Il s'agit d'un travail d'émergence d'une pensée construite. L'important aujourd'hui est qu'elle est assistée par des moyens digitonumériques (le digital est ce qui fabrique/exploite le numérique, et il est lyonnais, n'en déplaise à l'Académie française).
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:; donnée : nous nous retrouvons ici à la fois dans Démocrite, dans Pouzin et dans Mandelbrot : tout est réseau de réseaux de réseaux etc. jusqu'à l'insécable ultime que nous avons atteint dès lors que nous avons eu à le faire traiter par la machine : syntaxiquement le lot (quantité), le mot (signification), le bot (algorithmie) : 0/1 (binaire de Leibniz), oui/non, donnée.
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:; simplexification : La [https://fr.wikipedia.org/wiki/Simplexit%C3%A9 simplexité] est une notion "émergente" simple. "Simple" : compréhensible à l'aide de peu d'information. Complexité : simplification globale de la simplicité locale. Simplexité : simplification particulière (spécifique à un besoin) de la complexité.
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:; intellition [http://iuwg.net/index.php/Intellition L'intellition] est la perception par l'intelligence : intelliger. La nouveauté est qu'elle est facilitée par l'intelligence artificielle de l'ordinateur. Et que ceci introduit une contrainte  [http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/d%C3%A9ontique/23670 déontique] nouvelle qui réclame de substantiver le concept : il ne s'agit plus seulement de droit et donc de capacité éthique ou pratique, mais de capacitation pratique de la personne (personnelle et sur ses systèmes digitaux).
+
 
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J'explique : la capacité juridique et la justice sont basées sur l'adage "nul n'est censé ignorer la loi" et sur l'égalité constitutionnelle de tous (sauf - articles 1123/1125 du Code civil français) - incapacité déclarée par la loi qui ne peut être opposée apostériori). Or l'égalité entre les personnes n'existe plus dès lors qu'elles sont en réseau actuel (nous le savons pour le jeu de connivences) et en réseau avec le passé (compétences, connaissances). Pour y parer, la société a inventé l'éducation et la Justice a inventé l'avocat. On se souvient du mot de Jefferson : "un élu ce sont les relations de quelqu'un qui n'en a pas".
+
 
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L'introduction du bot dans le langage sociétal et donc de la "techne" dans le "logos" humain change cela. Car elle rend les personnes inégales dans leur intellition digitale.
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::'''a.''' '''L'avocat''', l'aide des '''experts''', le '''Juge''', etc. sont dépassés : il n'est plus sûr qu'ils puissent suffisamment comprendre, et comprendre de la même façon que la personne concernée.
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::Comprendre signifie (académie) : Saisir par l'intelligence ou l'intuition. Être en mesure de donner aux mots le sens qui convient. Se rendre compte, prendre conscience de quelque chose. Pénétrer dans la pensée d'autrui et découvrir le motif de ses actes, la raison d'être de ses attitudes.
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::'''b.''' nous sommes donc potentiellement tous des arriérés mentaux lorsque notre cérébrique naturelle n'est pas (ou est moins) assistée par une cérébrique artificielle que d'autres.
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'''==>''' '''Nous ne sommes plus égaux devant le langage utilisé par nos cérébriques'''.
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'''2. la restauration de l'égalité passe par trois axes :'''
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:;démocratiser la cérébrique artificielle : C'est ce que nous faisons (internet, cobotique pervasive et ubiquitaire). Mais nous découvrons une société nouvelle "anthropobotique" où les hommes et les bots vivent de concert. Ceci implique un relationnel nouveau qui nous pose à son tour nombre de problèmes pratiques.
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:;  elitteratie : C'est ce que nous tentons, mais nous voyons que nous sommes - au moins pour l'instant - engagés dans une spirale chaotique où celui qui maîtrise mieux développe de façon disparate de nouvelles capacités pour les bots.
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:;. stabiliser le "psyglo" "pengage" "semalect" etc.  humano-bot commun : C'est à dire la '''métasyllosémantique architectonique '''qui va se préoccuper de la manière dont nous articulons la sémantique de la syllogistique personnelle et de groupe - sous le langage et sous les langues.
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'''==>''' Je propose donc, pour ce langage architectonique de Leibnitz, le vocable de "'''metsylect'''" - car il est (1) inconnu sur Google, de même pour metsylogie et metsylogy et (2) multilinguistiquement compréhensible.
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Son propos serait donc d'être la "langue" (protocole d'intercérébrique naturelle/artificielle) de l'"intellectuel" - territoire philotechnosophique (amour de la sagesse telle que pratiquement permise par la technique) - entre le matériel et le spirituel. Et donc de description des processus d'intellition (metsylique), soit la syllogistique. Toutefois, la logique mathématique ou métamathématique a depuis la fin du XIXe écarté la syllogistique. Voir en particulier :
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[https://fr.wikipedia.org/wiki/Logique_mathC3%A9matique#Naissance_de_la_logique_math.C3.A9matique_et_logicisme. Wikipédia]/
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Je fais l'hypothèse que ceci est en raison d'une compréhension de cérébrique humaine (dialectique) de la logique du syllogisme (deux prémisses une conclusion par synthèse) alors que la cérébrique artificielle digitale est au diapason agorique du réseau, c'est-à-dire polylectique (n-prémisses, une résolution par émergence). Et donc que nous devons reprendre et généraliser précisément la métasyllogistique au niveau de la multiplicité des sens permis par le digital par rapport à la triade des rapports numériques (if then else, par rapport à >, = ou <).
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''Notes :  ''
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:; ''1. rien ne limite le syllogisme. Aristote '':
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:::'' « Le syllogisme est un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d'autre que ces données en découle nécessairement par le seul fait de ces données »(Topiques, I, 1, 100 a 25 et Premiers Analytiques, I, 1, 24 b 18-20).
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::''Un syllogisme comporte donc un point de départ – les prémisses – et une conclusion. Celle-ci doit être nouvelle par rapport aux prémisses (ce qui assure la fécondité du syllogisme), mais elle doit, d'autre part, découler nécessairement de ces prémisses et d'elles seules (ce qui assure la rigueur de ce type de raisonnement). Le nombre et la nature des prémisses ne sont limités dans la pratique par la limitation mathématique (problème des n-corps, incomplétude mathématique).
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:;2. la métaphore diktyologique (réseaux) : permet de généraliser la logique (dialectique) que nous utilisons sous la forme de lla "raison", à l'agorique polylectique qui est le fonctionnement extermatique (hors cérébrique humaine) commun de l'univers.
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::''Le propre de l'homme est en effet de faire des choix (oui/non) le reste de la nature (matériel) s'écoulant selon le principe du "premier possible". En fait l'humain aussi, mais au niveau de l'intellectuel. C'est donc selon le principe du "premier rendu possible" par ses choix intellectuels antérieurs permis par sa liberté spirituelle. ''
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==== <br/>[20120817] :  '''1.0 – 2.0 – 3.0 et intellitivité''' ====
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Des notions nouvelles vont nous être nécessaires pour s’y retrouver dans les mois et années qui viennent en fait de compréhension de la convergence de l’ensemble de  l’écosystème numérique.
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Tout d’abord, comment s’y retrouver dans les “.0″. Il s’agit au départ du concept de journaliste compétant qui a parlé à l’inconscient commun comme quelque chose qui correspondant à la nouveauté qui était vécue. Si cela a marché c’est que cela correspond à quelque chose de fondamental. Il doit donc être possible de le retrouver ailleurs et de l’exprimer simplement.
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====<br/> [20120817] : '''WWW 3.0?''' ====
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Nous sommes effectivement dans une période intéressante en cet été, époque des grandes déclarations de guerre. Toutefois, il s’agit semble-t-il encore que de manœuvres préliminaires à la “World Wide War 3.0″ où les grands acteurs cherchent à se placer face à l’internet+ ou ce que, pour les opérateurs, on peut appeler le 3.0. Des choix déchirants sont à faire puisqu’il s’agit sans doute aussi de révision totale de l’informatique correspondant à l’apparition progressive de Hurd (Stallman) et de Midori (Microsoft), c’est à dire la révision “sure”, modulaires et réticulaire de Linux et de Windows, en continuité avec le réseau de l’écosystème numérique.
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Pour bien comprendre : le réseau informatique est fondé sur le travail initial de l’informatique jusqu’à sa capacité à tenter l’expérience des années 60/70 dont on n’a extrait _que_ l’expérience de Vint Cerf, Bob Kahn et cie du côté américain, de l’équipe de Davis du côté britannique et de Louis Pouzin, Rémi Després, Michel Elie et Hubert Zimmerman du côté français, essentiellement à partir d’ARPANET puis Internet et Cyclades et Transpac.
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<big><big>Archives</big></big>
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<big><big>Récents</big></big>
 
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Version actuelle en date du 11 janvier 2017 à 11:35

Dernières Contributions



(20170112) : Plus-Humanisme


J'utilise "plus-humain" comme formule. L'erreur que font tous nos futurologues auxquels il oppose une poésie technique du possible est très simple : le futur n'existe pas pour la bonne raison que le temps n'existe pas en lui-même (cf. Albert). Ce que nous appelons temps est une conséquence bien vécue de la matérialité : ce qu'on peut appeller le "temps présent", c'est à dire l'obligation de l'existant de se localiser en un seul point de vue 4D (ce qui n'est sans doute pas une obligation de l'étant). Ce que l'on peut donc dire en ce qui nous concerne est qu'il peut exister des constituants de l'homme que nous n'avons pas encore identifiés mais cela ne veut pas dire qu'ils n'existaient pas. Ce n'est pas parceque je ne vois pas quelque chose qu'elle n'existe pas. On le comprend à l'age de raison.

Cette semaine on nous a découvert un nouvel organe. J'analyse que nous avons deux sens que n'avions pas identifiés jusqu'à présent mais dont nous nous servons tout le temps (et les TIC pas mal) : l'intellition, càd la perception par l'intelligence de "ce qui fait sens" et l'empathie, la perception interne au cerveau de ses propres cellules mirroir. Quant à la technologie collective c'est comme le soleil, les petits oiseaux, les nuages, les vêtements et les percepteurs : l'ubiquité cobotique nous est environnementale. Elle utilise la catalyse du temps de pensée processorale (ou algorithmique : une notion documentée sous Charlemagne) qu'est l'informatique. C'est à dire le recours (même en Lego) de la fonction mathématique de la "machine de Turing".

Par contre, ce à quoi Henri Poincaré nous a ouvert, c'est à l'identification du Chaos et par là à l'importance des conditions initiales (pour nos calculs actuels : le "big bang") et donc à la nature polylectique de l'interligence (tous les liens soustendus) de l'univers. Alors que notre pensée était jusque-là logique (dialectique). Nous en sommes donc à un pas équivalent à Leibnitz (Newton est plus statique) et sa création du calcul différentiel dynamique : la problèmatique (savoir poser les problèmes mathématique sans réductionisme) et le calcul puissantiel (calculer ce qui est en puissance dans le possible que nous créons). Ce sont des choses qui nous sont naturellement propres, mais que nous n'avions pas encore identifiées.


(20160301) : Plasticité cérébrique


Je viens de finir de lire "l'erreur de Broca" de Hughes Duffau.

C'est la première fois que je fais un commentaire sur Amazon. Avec 5 étoiles.

Ce professeur montpelliérain, équivalent du prix Nobel de Neurochirurgie, est une merveille de simplicité et d'humilité, autant que probablement le Michel-Ange de notre temps : là où le sculpteur a recherché avec son burin le mouvement parfait dans l'anatomie du corps grâce à l'autopsie de tant de cadavres, il recherche la topographie dynamique du réseau de référence des réseaux, celui de la pensée, au bout d'un scalpel voulu parfait, grâce à la neurochirurgie éveillée. Il le décrit avec le "care" du médecin de famille qu'il considère être. Il décrit aussi très bien la condition sociétale des pionniers face au dogmatisme paradigmatique.

Son expérience, ses commentaires, ses questions sont, me semble-t-il, fondamentaux pour approcher l'art des réseaux à partir du modèle maître de la complexité cérébrale dont il montre l'architecture mobile, mais extraordinairement gérable. Le catenet autoréparateur de la cérebrique humaine. Ce que j'appelle le MPSN/HSS (multi processeur sémantique naturel, modèle homo sapiens sapiens) approché par son meilleur dépanneur actuel (et le premier).

Il réclame avec raison de l'échange multidisciplinaire. Mais il se borne au neurologique humain. Il est passionnant et porteur, ceci doit être poursuivi au niveau de la cérebrique botique. Il est sans doute un puits d'expériences et de suggestions pour l'architecture cobotique que nous poursuivons. Il est le découvreur de la plasticité cérébrale : il est évident qu'au-delà des logiciels, de l'intelligence artificielle, des systèmes intergiciels il nous introduit au modèle de la plasticité cérebrique (naturelle pour lui, artificielle ou hybride pour nous).

Enfin, sa question principale, justifiant le titre de son livre est : comment peut-il enlever une tumeur de la taille d'une balle de tennis de sa zone de Broca (là où pendant 150 ans on a localisé la parole) à une maîtrisienne en Droit - devenue postérieurement mère de famille et Juge pour enfants - tout en dialoguant avec elle "à cerveau ouvert" pendant une opération que la médecine encore établie juge encore comme devant être fatale, préférant laisser le malade survivre en paix pendant les quelques mois qui lui restent.

Le suivi, l'analyse, le compte-rendu de ses contributions cérébrico-linguistiques est une base tellement accessible qu'une commentatrice amazonienne a donné à son livre une seule étoile et l'a dit être pour enfant. En fait peut-être a-t-elle raison : tout le monde doit être informé dès l'école : les dogmes scientifiques peuvent être sujets à erreurs et manifestement une tumeur (lente) au cerveau cela s'opère ... et on ne perd même pas ses cheveux  !!!


(20160225) : La fessocratie, jour #1


Fessebouc.jpg

Changement de civilisation par FaceBook. Passage du digital démocratique (oui/non) à la fessocrassie numérique à six choix, laissant deux digits pour qualifier : dangereux, inintéressant, intéressant, bankable.

La loi sur la République numérique en devient déjà ringarde !

La liberté ou la mort de rire ....

PS. Mine de rien, cela introduit tous les flous dans tous les sondages (et leur lecture dans l'esprit des gens) qui s'en trouveront plus facilement manipulables/manipulateurs.


(20160224) : Le protocole de Leibnitz


La singularité technologique est celle de la "techne" au sein du "logos" humain.

Elle a commencé le 15 mars 1888 sous son aspect matériel (découverte des ondes par Hertz) et le 21 janvier 1889 (non-résolution du problème à n-corps par Poincaré) pour son aspect intellectuel. Elle identifie que, sous le sens et la simplicité de la perception logique commune, il existe un méta niveau architectonique d'interliaisons (que Morin appelle la complexité et nous la diktyologie en réseau) :

  • ne relevant pas de la métaphysique qui a évacué la mythologique du "deus ex machina" antérieure à la philosophie promue par le "philomathématicien" Pythagore.
  • et que la réflexion, au-delà de la simple raison, permet d'atteindre, de maîtriser et d'exploiter.

Ce méta-niveau est maintenant identifié (floraison rapide : Plank, Einstein, Goëdel, Turing, Mandelbrot, Pouzin, etc. etc.), mais encore fortement sous-utilisé à travers les "machinae ex humane". La technologie nous donne des moyens d''interconnexion au niveau logique et sémantique, mais nous sommes toujours physiquement dépendants de l'infrastructure (le catenet : le réseau des réseaux de cuivre et de fibre).

  • Où en est l'intrastructure (connexions hertziennes directes et satellitaires autoconfigurables) qui simplement accroîtra la portée de la voix de chacun au lieu de devoir la "channelliser" ?
  • Où en est la semiostructure qui permettera de réduire le débit binaire nécessaire à l'expression du sens par l'intellition (càd la perception par l'intelligence et donc le seul besoin du support de la trame de pensée - intelligramme à très bas débit - pour faire passer le méta-discours) ?,
  • Où en est l'IUI (interface d'utilisation intelligente) de ce niveau méta/sémio-structurel (outre que des outils formidables de language augmenté comme PRISM de la NSA)

Prenons simplement l'exemple de ce que nous utilisons déjà tous les jours : le remlacement des citations plein-texte par leur URL. C'est de la "simplexification" des échanges. Rajouter les lang-tags, permet à chacun d'échanger via son "alterbot" dans sa langue, sa graphie, sa culture, son référentiel local ou familial (utilisation code ISO 3166-2).

Ce que je dis peut paraître peu compréhensible et hors sujet. Que non ! c'est la linguistique visée par Leibnitz, Frege, Russell, Wittgenstein. De même que l'internationalization de la globalization de Mark Davis (Président fondateur d'Unicode) permet de supporter l'ensemble des écritures (mais pas leur orthotypographie) et donc des langues écrites, une "intelligentiation" du langage est un axe formidable de R&D qui :

  • non seulement peut permettre une agorique commune (inférenciation dans le contexte polylectique à tiers non exclu d'une agora [marché, foule, multitude, réseau] par extension de la logique du tiers exclu [face à face, dialogue, couple, lien, mathématique] que nous avons héritée de la syllogistique d'Aristote dans le contexte de Platon [dialectique]).
  • mais supporter le multilinguisme au niveau du langage, comme on le fait au niveau de l'écriture.


Si le but des langues est de faciliter l'intercompréhension dans la perspective des cultures communes grâce aux protocoles linguistiques adéquats aux esthétiques mentales, artistiques, politiques, etc., et même commerciales (cf. la RFC 6852 qui définit le paradigme moderne du développement du web et de l'internet), la simplification des moyens/méthodes d'échanges ne peut que les aider, en se positionnant à la racine (architectonique) de leur diversité.

L'ambition des googles, d'Hollywood, etc. est l'internet de haut-débit visuel et sonore et des big-data. Le notre devrait être celui du bas-débit de l'intellitionnel, de l'empathique et des smart-data. Techniquement de la couche OSI six présentation dont est privé le modèle internet et de l'intelligramme. La bonne nouvelle est que l'intelligence nécessaire (éducation) peut être peu chère et universellement répartie. C'est en partie l'aventure du Libre. AMHA c'est une richesse de R&D de l'Afrique en tant que continent des langues.

L'enjeu est l'engramme (Académie française : "XXe siècle. Emprunté de l'allemand Engramm formé à l'aide du grec en, « dans », et gramma, « trait, trace ». PSYCHOL. Trace que laisserait dans le cerveau une expérience vécue"). Les engrammes sont les éléments de construction (negentropique) du mnème (structure mémorielle organisée de chacun ou d'un groupe) que veulent saturer les consuméristes (déluges et tsunamis des "bug-data" [to Be Unilaterally Global] pour entraîner à une gouvernance algorithmique de la virtualité dont elles sont porteuses) et que nous voulons libérer et enrichir.



(20160216) : Appel aux Philotechnosophes économistes


Attention ! ce billet n'est pas ésotérique, car il ne s'adresse qu'à ceux à qui il ne le paraît pas !

Pour les autres, il s'agit simplement d'un des nombreux jeux de préoccupations révélés par la "singularité technologique" (*) auxquels nous avons à nous habituer. Vous pouvez laisser tomber tant que ceux que cela intéresse n'en auront pas produit une analyse plus consensuellement complète.


Ce blog a été signalé à la fois et (1) sur la liste recherche de l'April et (2) sur celle du comptoir du http://cafedu.com. Il ne s'agit pas d'un cross positing car peu doivent être sur ces deux listes à la fois. Cela se veut simplement une incitation à certains membres du Comptoir à songer à rejoindre l'APRIL dont la liste "recherche" peut leur être inconnue. Elle est plus tournée vers les sujets nationaux concrets en terme de logiciels Libres. Tandisque la métaphore du comptoir est plus tournée vers la spéculation diktyologique (les choses en réseau) et l'esprit http://XLIB.RE, (càd "LIBRE même du Libre") en gestation. Elle a aidé la naissance, après des années de nombreuses incertitudes face à l'amerICANN et l'IETF, et l'absence de doctrine technopolitique nationale. Merci de noter que l'IRTF (http://IRTF.org) se situe entre les deux, et que son (https://irtf.org/hrpc) groupe de recherche "Human Right Protocol Considerations" peut en intéresser plus d'un.


(*) NB: AMHA (propos de "Taulier" du Comptoir) ses suites ne condusent pas un "post-humain" mais à du "plus-humain". Nous devenons un peu plus complets par l'apport électonique (en particulier à nos capacités d'empathie et de mise en intelligence des choses entre elles [intellition : ce qui fait sens]), comme la singularité du vêtement nous a permis d'explorer les zones géographiques plus froides, et celle du navire d'y aller.

Egalement, je pense que cette singularité a eu lieu le 21 janvier 1889 quand Poincaré a montré (avec une erreur de calcul ensuite corrigée) que

  • si le monde binaire (pensée de second ordre, dialectique, materiel/immateriel) de Newton s'accomodait de la logique platonicienne d'Aristote, pour répondre à la mythologie des daemons de Laplace et de Maxwell,
  • ce n'était pas le cas du monde trinaire (pensée de troisième ordre, polylectique, materiel, intellectuel, spirituel) de la réalité et quadrinaire de la vérité qui demande le calcul [techne intégée au logos] infini de l'absolu. Il faut poussuer plus loin le syllogisme d'Aristote


Je serais intéressé de savoir s'il y a sur cette liste des juristes et/ou des philosophes et/ou économistes se sentant concernés par l'intégration de la techne au Droit et à la Philosophie (philotechnosophie : philosophie du techniquement possible), de l'intégration du Droit à l'évolution épistémotechnique et aux implications économiques de tout cela (au delà des implications sociologiques dont on se rebat mutuellement les oreilles).


J'aimerais en effet évoquer cinq sujets auxquels je suis concrètement confronté dans le cadre de ce que j'appelle un "procès de recherche" (la jurisprudenciation d'une proposition de "droit contributif" - c'est à dire l'[in] ou la validation d'une extrapolation de nécessité du droit par un justiciable pilote concerné) :

  • le droit de la contribution : Libristes, bénévoles, contributeurs intellectuels, vieux actifs.
  • la syndicalisation de la défense et de l'entraide économique et pratique des "contributeurs" (intérêt commun), par référence aux éduqués (gratuit), éducateurs (besoin commun), producteurs (interêt privé), serviteurs (besoin particulier) et chomeurs (privé de sociallité [co]laborative).
  • le patrimoine mnématique (ou mnème) : l'agencement, la protection (propriété, cohérence, contribution, nivellement par les big-data), le soutien, l'évaluation (et donc la métrique et la monétarisation), la transmission, etc. du système intelligement organisé des éléments mémoriels (matériels, intellectuels et spirituels) de la personne et des collectivités.
  • mon embryon de projet http://digiscix.fr : la rédaction de statuts optimaux pour société coopérative d'intérêt collectif d'une digitalité glocale (c'est à dire conforme au projet initial de l'internet : la localité des utilisateurs dans le contexte de la globalité du catenet - https://www.rfc-editor.org/ien/ien48.txt [Objectives]) que je voudrais munir d'une bibliothèque opérationnelle de logiciels, conventionnels (standards, bonnes pratiques, accord types) et référentiels Libres

- la cybernité (profondeurs digitales [digisphère], surface [espace] numérique, ciel des données ou ["référenciels"]) comme partie intégrante de l'environnement humain et par là soumise aux principes et obligations constitutionnelles de la charte de l'environnement (écologie de la contre-guerre éthitechnique (éthique dans les démarches d'ordre technique) : la prévention par précaution des conflits pouvant résulter d'une innovation et/ou d'une normalisation techniques non concertées dans l'ordre du matériel, de l'intellectuel et du spirituel). http://cybernité.fr.


(20160214) : Mémoire privée


Envoyé par la CNIL à Facebook à propos de la protection des données personnelles'

Bravo, Falque-Pierrotin !


L'homme complet

Tout ceci me parait converger vers une nouvelle vision architectonique à laquelle nous sommes confrontés. Plus nous avançons dans la technologie, plus nous sommes capables de réduire la durée du temps que nous pouvons mesurer et donc de connaître la chronologie locale qui va peu à peu faire disparaître le temps dans le temps de Planck. Cela semble très éloigné du droit, sauf que ce dont il s'agit est de la compréhension du présent. Et donc de la nature du temps, de la vérité, de la réalité, de la liberté, etc.

Si nous y pensons bien, le passé est ce qui ne peut plus être changé. Ceci le fait relever de la vérité si on la définit comme ce qui ne peut pas être changé (alors que la réalité sera ce que l'on en comprend à partir de l'expérience et de la réflexion). La flèche du temps est simplement la mesure de l'entassement néguentropique des faits par le faire des êtres, et entropique de leur usure par leur défaire mutuel. Le présent n'est que la surface du passé sous la concrétisation du possible.

Ce que nous apprenons est que l'homme a bien sept sens, les deux derniers nous étant l'empathie et l'intellition. L'empathie étant la perception par sa simulation cérébrale (la vision de l'intérieur des autres) et l'intellition étant la perception du caché par l'intelligence, l'intelligence de ce qui fait sens. Nous avons donc à légiférer sur l'éthique de ces sens pour une vie sociale ordonnée, et, dans la mesure où ces deux sens sont mieux perçus en raison de leur large utilisation des prothèses informatiques, nous avons aussi à en ordonnancer l'éthitechnique.


Quatre propositions pour améliorer le Droit

Légiférer veut dire réfléchir à partir du corpus législatif existant, ordonnancer veut dire tirer avantage de l'expérience pour étendre la loi par la jurisprudence. Pour y aider, j'aurais quatre suggestions à faire :

1. la compilation d'un code de la cybernité. Il s'agit d'aller sur https://www.legifrance.gouv.fr/ et de commencer par rechercher internet (13 documents), numérique (27 documents), environnement (71 documents), mémoire (5 documents), technologie (53 documents), innovation (18 documents), recherche (187 documents), etc. Dédoubler ces entrées et ensuite d'analyser leurs positions, rechercher les manques, réduire les oppositions. (attention : un "document" est en fait chez eux une thématique qui peut représenter des dizaines de textes).

2. La création d'un fonds d'aide à la jurisprudence. La jurisprudence coûte cher au justiciable alors qu'il agit en contributeur d'intérêt commun. Il serait donc normal que ses frais d'obtention de l'avancement du droit (dont il devient coauteur) lui soient remboursés. Ainsi toute QPC acceptée devrait faire l'objet d'un remboursement forfaitaire.

3. comprendre que ce dont nous sommes faits est de mémoire sédimentée depuis le big-bang jusqu'au micro-état de l'instant le plus récent. Et que le "il n'est de richesse que d'hommes" de Jean Bodin est que la richesse est mnème, c'est-à-dire l'ensemble des éléments mémoriels que s'est ménagé une personne, un groupe, une nation, une culture. Aristote a bien expliqué : celui qui est intelligent n'est pas celui qui se souvient, mais celui qui se remémore. La protection de la mémoire intime est un droit, la protection de la mémoire personnelle et commune est le socle de sa souveraineté, car il n'est de pensée que de traitement mémoriel.

4. que l'augmentation du mnème se fait directement par l'éducation (120 documents) et par la contribution (41 documents) qui sera intellectuelle (4 documents) ou immatérielle (1 document) et indirectement par la production.(42 documents) qui sera industrielle (100 documents). et/ou artisanale (5 documents).


La contribution intellectuelle et mémorielle

Nous sommes ici probablement à un des noeuds clés de l'évolution en cours. Je m'en rends compte à travers un des problèmes majeurs de notre société actuelle : l'adaptation au vieillissement. Les producteurs deviennent une minorité face aux éduqués/éducateurs et aux contributeurs/conservés. Nous avons trouvé des solutions en matière d'éducation (120 documents) permanente (2 documents) : il nous faut nous pencher sur la contribution permanente. C'est-à-dire toute la valeur ajoutée que nous apportons hors de l'ndustrialocommercial (par exemple le Libre) dont une large part est intellectuelle et, par là, à mieux protéger et à mieux évaluer, car il y a manifestement une perte économique générale due à la malmonétisation de l'intellectuel et de la mémoire.

On a mis du temps à comprendre l'importance industrielle de l'intelligence économique. Nous avons a comprendre l'importance contributive de l'intelligence mémorielle.


Le Catenet à la base de l'évolution

Ceci relève en grande part de l'architecture sans couche six présentation de l'internet et donc de la fermeture de Cyclades en 1978 puis de la fermeture de Tymnet/Extended Services en 1986, car nous en avons gardé :

  • un réseau décentralisé (démocratique ?) où de grandes fonctions sont aisément consolidables (GAFAMUSCC) en multipartieprenariat et en particulier le mémoriel par la fonction référentielle (IANA) - par une économie de la consommation et non de la raison (cf. le kiosque où l'on payait ou non l'information protégeait en partie du monopole radical mémoriel de Google and co.)
  • au lieu d'un réseau distribué (holocratique) où les grandes fonctions sont locales à chacun et holocratiquement maillable en omnipartenariats ouverts. C'est cela qu'il nous faut reconstruire en permettant à chacun de se constituer son mnème partiellement en réseau


TechnoFrance - appel à fondateurs

"La France ta richesse mentale fout le camp !" - Très bien le coup de barre public de Falque-Pierrotin. A nous d'aller au-delà du yenamare public et de publier une architecture pour le catenet (support de la recopie frange à frange glocale des datagrammes) qui nous protège chacun mieux que celle de l'IETF maintenant volontairement inféodée au NTIA. Il ne faut que la contribution de quelques développeurs, un peu bidouilleurs, connaissant aussi IPv6 et un un Barcamp autour de http://labriqueinter.net/ - http://xlib.re - http://technofacile;tf -

Je propose donc la création d'une association "Technologies Francaises" (désolé je préfère en français) à la préparation de laquelle je travaille sous le TLD ".tf" avec pour objectif la facilitation de l'usage des technologies digitales et numériques et une "Communauté Globale RFC 6852 francophone" en complément de la "Communauté Globale RFC 6852 anglophone". Un premier pas, je pense, d'importance, j'espère concret, vers un intersem (internet sémiotique) multilingue et omniculturel, sous architecture réellement distribuée et donc neutre.


Notes :

En référence à l'intrusion du droit US en France, la leçon nous vient de Mauretanie : "La consultation juridique nationale est un produit intellectuel national à encourager et qui de surcroît coûte moins que la prestation étrangère et donne de meilleurs résultats, car elle connaît le milieu et le droit national" -> http://cridem.org/C_Info.php?article=53352" le seul texte référencé sur Google avec http://pourlescopains.fr pour "produit intellectuel national"/"produit national intellectuel".


En parlant de FaceBook / Face Basic : http://blog.sosordi.net/2016/02/free-basics-linde-rejette-officiellement-le-deploiement-du-service-de-facebook-allez-va-t-en-et-ne-reviens-ja-mais.html

Et une alternative moins trash : http://blog.sosordi.net/2015/07/insolite-facegloria-lancement-du-facebook-pour-les-chretiens-au-bresil-la-e-porte-etroite.html




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(20151231) : voeux aux vieux communs !
(20151222) - Nous nous construisons inégaux
(20120817) : 1.0 – 2.0 – 3.0 et intellitivité
(20120817) : WWW 3.0 ?

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