20190129 - en attendant Jupiniet

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On parlait macronique et je proposais "jupinet" pour identifier sa vision décalée du réseau. Il m'a été objecté :

Plutôt que de parler de Jupinet on devrait évoquer jupiniet 1984.
Sa vision est d'une grande vacuité côté numérique et en même temps une ferme volonté de contrôler la communication de la population. Sous couvert de jeunesse pour un président, il voudrait incarner une modernité comme le fit VGE en son temps et qui arrêta des projets stratégiques par ailleurs.

Le premier étant Cyclades !!!

Au fait « jupiniet » est peut-être une très bonne description de ce qui nous attend. Mais pourquoi 1984 ?

Comme tu le sais, mon "big-dada" est la réparation de la suppression des couches semi-hautes (5 pour le digital et 6 pour le numérique) et du blocage de la multimatique (tout le monde est lié à tout le monde directement par le réseau) bien moins facile à contrôler que la télématique (on partage le réseau d'accès à des plateformes intermédiaires). Cela nous a laissés dans les pattes de FaceBook

Ma lenteur avec mon "plan M" est que :

  • si la multimatique est techniquement possible :

(1) l'état de l'art serait de faire passer tout le monde sous QNX ou (2) plus simplement le déploiement de la machine Beam (machine virtuelle d'erlang) qui à l'inverse de la machine Java n’a pas de "fuite" de mémoire.

  • elle relève en fait du "nouveau" paradigme et diffère donc du paradigme "VGE/EM...". Le problème était d'identifier ce qu'est ce nouveau paradigme. Je comprends peu à peu qu'il repose sur la "catégorie des multitudes" engagée par Machiavel (introdution du mot), cristallisée par Henri Poincaré, décrite par Louis Pouzin, anoptiquement intégrée par Olivier Auber.

La catégorie de la multitude (les ensembles immensurables et sans doute exclsusifs) nous est "profondément" fondamentale. Mais y recourir réclame une solide extension complexe de notre pensée de l'univers, de ses règles, des choses et des gens. Même si au total cette extension devrait être une très grande simplification de cohérence, elle est par nature très vaste et "un peu" révisionniste, car tenségritaire et non hiérarchique (quantique et relativiste). Et donc, représente un pas très difficile à analyser au fond, puis à franchir.

Ce franchissement d'un paradigme à un autre est la "singularité" que nous avons manifestement atteinte : les ordinateurs nécessaires à la facilitation de la perception et du traitement du bruit (big-data) des multitude, stratégiquement contraints, prennent le pas sur les humains. Le grand débat qui va s'étendre sur le web l'illustre : il sera centralisé sur une plateforme d'Etat, et non pas diffus via les auxiliaires numériques des citoyens autonomes qui n'ont pas encore pu voir le jour. En fait, faute de couche six, on en reste à l'adage militaire "qui tient les crètes (plateformes) tient les vallons (le peuple)". Avec la couche six (et au-dessus) tout le monde peut s'étendre dans la plaine et (se) co-protéger (par) la multitude. Par simple cohérence, facteur de cohésion, tenségritaire de l’interligence (le tout est lié). J’entame un blik sur le sujet http://www.interligence.fr/

Mais pour l'accepter il faut l'avoir un peu vécu ("living mode") à partir de prototypes qui marchent ("running code") que quelqu'un aura développé (investissement financier des GAFAM, investissement temps du Libre, investissement d'une nouvelle cohérence à construire des utilisateurs pilotes). Je pense que c’est possible à un très petit groupe de développeurs fonctionnels. Mais tout cela est encore « nouveau » pour le marché et ne m’est familier (idées et vécu) que depuis trente-cinq ans (ce qui est très court à l’échelle de la recherche) et demande simultanément un approfondissement mathématique (comment cela marche) et juridique (peut-on le mettre sociétalement en forme ?). . Mon propos est de finaliser la compréhension nécessaire a minima de cette cohérence, l'illustrer par des exemples vivables d'expérimentation virtuelle, pour la vivre et l'affiner jusqu'à lui faire atteindre une validation suffisante pour s'assurer de sa pérennité (et donc de l'acceptabilité d'y investir).

Le problème est son financement. Ou plutôt la nature de son retour sur investissement. L'investissement est financier par/pour un petit nombre, le retour sera satisfactoriel pour tous. Le problème est d'organiser les modalités d'un retour financier parallèle suffisant à ce satistactoriel. J'ai mes petites idées, mais il faudrait un barcamp à ce sujet avec des juristes (cadre) et des financiers (calcul). Et un plex (plan de projet étendu complexe) qui se tient. C’est ce sur quoi je bute. Mon projet était d’en faire une thèse de recherche action, mais à quelques jours près …

Je cherche pour l’instant à en faire un projet d’édition numérique (expérimentation virtuelle de tous les débats nécessaires) supporté par l’université. Mais cela demande de la coopération réflexionnelle (ce que j’appelle en vieux françois de la « circonflexion » : tourner autour de ce que l’on cherche à comprendre ! Le but est une grammaire de l'univers qui soit cohérente et suffisamment cadrée pour être intellectuellement acceptable et justifier mon projet recherche-expérimentation-action qui s'auto budgète à moindre coût et sur un long terme (l'expérimentation de quelque chose qui ambitionne d'allécher le monde sera sans doute assez longue) pour ceux que cela intéresse.

Et qui n’ont pas été rebutés par cet nième pontifiant sur le sujet …