20181129 - Last mile review

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Version du 30 novembre 2018 à 00:54 par Sysop (discuter | contributions)

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Note : la mention "*" indique que la personne considérée n'est pas/plus des notres, mais que nous le respectons pourtant comme un de nos prédécesseurs.

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Chers amis,
avant d'aller plus loin, et tandis que l'académie des sciences mène son colloque sur nous aujourd'hui, je voudrais exposer nos prémisses telles que je les comprends à la revue de leurs propres auteurs ou de leurs experts sur cette liste .

Tout d'abord nous partons des geeks grecs Thalès* (père de la science et pétitionnaire de la philosophie), Platon* (père de l'Idée et introducteur par la réminiscence du mnème d'Ampère*), Aristote* (père de la logique, du syllogisme, poursuivi par les Universités du Moyen-Orient et du Moyen-âge, etc.) et de l'"intelligent user" Socrate* dont la maïeutique et sa défense est au cœur de tout. Leurs mânes sont autour du zinc du comptoir. Il en est de même pour le mnème d'Henri Poincaré*, dont Gérard Lang, notre mathématicien juriste pro-des-normes, longtemps conveneur de la norme des normes (ISO 3166) que nous avions choisie avec Robert Tréhin* en 1978 pour le nommage mondial, pourra me contredire sur la complexité, etc. qui ont mis le feu aux poudres de notre extension sociétale que Clemenceau* a identifié comme intellectuel, le chaos des intellect agents. Chaos, dont Olivier Auber différencie l'opticité des lois qui l'ordonnent, de l'anopticité de celles qui le structurent en "réseau des réseaux" de Louis Pouzin. Je ne sais si l'IG Paul Mathias reçoit nos mails (merci de lui copier : il semble avoir changé de mail) : il a donné un nom à la science "diktyologique" de l'infodynamique en réseau. Comme si l'opticité des champs et l'anopticité des réseaux se conjuguaient pour convoyer les datagrammes de Louis Pouzin, porteur des perligents (messages modifiables) de Cicéron, selon la poïétique d'émission qu'étudie Auber, d'intelligence profonde des services étendus du réseau, et de lecture que fait notre intellition de leurs "cortèges" contexturels et mnémoniques de Jean-Michel Borde. Nous en arrivons au guet-apens de l'a-pensée a-méricaine dont nous souffrons tous depuis qu'ils ont étouffé le modèle OSI de Hubert Zimmermann (qui n'est plus là) et de Michel Elie pour retirer sa couche six présentation des "STICS" (sciences et technologie de l'information, de la connaissance et du savoir) qu'ils ont ainsi réduits à leurs "nouvelles TIC" télématiques du Minitel et du Web (ne demandons pas à Macron* la différence entre l'internet et le web : je vous assure qu'il n'est pas – au moins directement - sur le comptoir). Pour ne pas les chagriner plus, ce pontifiant est en français : Vint Cerf*, John Klensin* et John Day* ne sont pas non plus sur le comptoir, mais nous savons jusqu'où ils sont plus ou moins en phase avec nous, et ressentent maintenant le traquenard de 1986 qui n'a pas épargné leur deuxième objectif pour l'internet (EIN 48) avec lequel je suis le seul à avoir eu la chance de jouer en vraie grandeur internationale publique pendant quelque petites années (multitechnologie, services étendus en support d'une augmentation qui n'était au départ [Doug Engelbart*] que monotechnologique). Il manque encore ici bien des choses qui sont fondamentales et que j'ai indirectement évoquées (ou oubliées, ou tues par respect de la discrétion de ceux qui n'ont pas publié) :

  • le flot entéléchique de Patrick Yeu, où continuités des champs (optique ?) et discontinuités des segments (anoptique ?) ménage l'émergence des chacuns de nous, au risque de la noyade de sa vie et maintenant de sa cobotique. Ceci montre la nécessité première que nous avant de raisonner quant à la "multitude des chacuns de et entre nous", sa gouvernance, sa philia, son agorique et sa protection.
  • la problématique de l'unité de mesure de la nomologie anoptique dont le substitut actuel est au final la monnaie, mais qui doit d'une manière ou d'une autre rejoindre une incitation à la sapience, comprise comme le "commun" du "savoir commun", savouré ensemble et en paix.

Avant d'aller plus avant, tout ceci nous conduit,

  • à vérifier notre "résumé d'idées" auprès de chacun de nous (debout les tus par discrétion, debout les pros des développements en cours : qui se lancera dans l'anthropobotique, la mathémagorique, la technosophie, la syllophysique, la perférentation, l'omnicast, les "deep-data", l'automaïeutique, etc. ? Toutes ces retombées que nous vivons au quotidien de la "pensée complexe" et que le conseil des universités et l'académie des sciences n'ont pas encore intégrées).
  • dans la perspective rapidement évoquée d'ALFA (architectonie libre/free architectony) qui devrait selon vos avancées pouvoir nous servir de base à une grammaire commune se résumant (travail de notre pagailleux LERDA, Laboratoire d'Etudes, Recherches et Documentation Digitales, Agoriques, Architectoniques et Technosophiques) à l'approfondissement de l'interligence (merci Virgile*) et – notre univers étant évolutif – à celle de capax, la capacité que nous avons à la moduler.

Pour ceux qui veulent mettre plus avant les mains dans le cambouis, je commence à penser que nous abordons maintenant la phase technologique nouvelle que je me suis prototypée dans les années 90 qui ajoute brainware (savoir utiliser ensemble) et mnemware (mémorisation intégrée) au hardware et au software des réseaux étendus (ce que nous avions sous l'IPSS des services publics) et que nous pouvons aujourd'hui envisager sous un interplus intégrant le « PLUS » (présentation layer user interface) et des gestionnaires de flux comme APACHE KAFKA* (je vous recommande le premier chapitre de leur O'Reilly, gratuit en ligne sur l'internet) avec peut-être Hadoop en background. C'est du sérieux, du GAFA. L'ennui est que c'est du Java : AMHA l'architecture portée sur machine virtuelle erlang est l'évolution du net et la disparition « omnicast » des GAFA (avec probablement une phase pour une plateforme de la multitude pour des GAFA(Multitude) de façon à jouer de notre influence multipartieprenante). On parlera de son économie avec David Fayon.

Mais, est-ce que nos grands juristes (suivez mon regard vers l'ISOC) nous aideront à formuler le droit des entreprises autonomes, cobotiques et en multitudinariat de notre société anthropobotique ?