20180904 - Pontifiant de rentrée

De CAFEDU.COM
Version du 4 septembre 2018 à 15:15 par Sysop (discuter | contributions)

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Chers amis du comptoir,

Le cafédu.com rouvre avec des projets de débats "opératifs" pour cette année. C'est à dire "propres à produire des effets".


Si, avec la "Transition du NTIA", nous avons stratégiquement tourné la page des trente ans du "moratoire internet (protection du « NSA compatible » par TCP/IP)" le 1.10.2016, il restait au Taulier à prendre ses marques (ce n'est pas entièrement fait), à bien comprendre la stratégie "ProMultis(.pm)" qu'il propose pour la multitude et à suggérer certains de ces projets.

J'ai fait allusion à la "multitude" au sujet du livre de Colin et Verdier. Je pioche celui de Bertholet et Letourneau (commentaires bien venus) et le récent opuscule de Verdier sur l'"Etat start-up". Parce que le problème "post-NTIA, c'est celui d'une multipartieprenance sensée (pour nous une « post-ENA »), et donc de sa robustesse mathémagorique.


Ca y est un mot nouveau dirons certains ! Qu'es aco ?
Notre problème général est celui d'un passage sociétal à l'échelle (du normal, au nano, à l'infini, et à l'indéfini) et de l'intrication de ces échelles qui multiplie les liens. Cette multiplication est la complexité qui, en plus, prend en compte deux dimensions communes, nouvelles à la méthode de pensée, que sont le temps et l'ascendence.

  • le temps, nous connaissons, mais nous n'avions jamais considéré son zéro, c'est à dire la simultanéité. La logique linéaire nous a toujours permis de faire se succéder les raisonnements. L'agorique nous oblige à raisonner par rapport aux "à la fois" ; et en plus à des "à la fois" à leurs dynamiques autonomes et le cas échéant mutuelles, en rythmes différents, et en très grand nombre. L'on a conclu au chaos, mais on a pourtant ajouté "déterministe". La mathémagorique ce sont, au moins, nos questions mathématiques sur les agoras entélechiques (qui d'une certaine façon sont délinéées au sein du chaos). Que peut-on obtenir des maths de Goëdel, et de ce qui leur succède(?) ? Ce n'est pas une nouvelle question : « il arrive quelquefois que ce qui est désordre dans la partie est ordre dans le tout » (Leibniz), le "tout plus grand que la somme des parties" (Aristote).
  • l'ascendence est une notion proposée par Ulanowicz (https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Ulanowicz) pour discuter le fonctionnement autorésilient des écosystèmes qui persistent par équilibre (architectonique, antérieurs ?) entre attributs mutuellement exclusifs d'efficacité et de fiabilité, ce qui pose un défi important à la dominance économique par efficience du marché (RFC 6852).

Or ce que nous enseigne une considération mathémagorique raisonnable (c'est-à-dire une réflexion tentant d'intégrer la simultanéité et donc l'interaction complexe des problèmes rencontrés) est que :

  • là où la logique procède de façon hiérarchique séquentielle vers une conclusion,
  • l'agorique permettra l'émergence de diversités stables nées de systèmes attracteurs.

Pour ce qui concerne la foule de l'humanité, cela signifie :

  • et la convergence des peuples (Etats/Nations westphaliens),
  • et l'émergence d'une multitude que le SMSI a rattachée à la "société civile" dans l'état actuel de la reprise, dans les conditions de l'internet, de la réflexion pré-westphalienne héritée de … Hobbes/Spinoza.

La conclusion du SMSI est donc que la situation "Etat/Privé contrôleur du peuple consommateur à travers le marché", ce qui est la base du "contrat social" actuel héritée d'un Leviathan (Hobbes) marchandisé, traduit par la RFC 6752, doit évoluer vers une multipartieprenance, coalition dynamique du "régalien-industriel-multitude en contexte international".

Mon pari est que cette évolution pourrait se faire par simple gravité diginuméricosémiotique (société de l'information) si chacun peut s’approprier sa partie.

Trois inerties me paraissent s’essayer à y résister :

1. celle de l'ascendence écosystémique de 25 siècles de platonisme dialectique institutionnel. "Cela a toujours marché comme cela" disent ceux que le "cela" a fait « parvenir ». Etat, capitalistes, gurus acceptés, paresseux, etc.
La réponse sera une expérimentation virtuelle/réelle d'utilité générale appliquée concernant le savoir commun vs la commercialisation de la connaissance de fake news.


2. celle d'une technologie contrainte par l'imposition d'IP contre OSI, se traduisant par l'absence de couche présentation : ce qui est échangé par le réseau commun c'est du vrac digital, pas des données.
La réponse sera une amélioration sémantique simple et d'ampleur de l'internet. Au service pratique de tous « ProMultis »


3. celle d'une absence de modélisation intégrée de l'univers anthropobotique réclamant
  • la théorisation de l'extension causale résultant de la machine de Turing
  • la continuation des théories de l’information et de la communication de Shannon, Solomonov-Kolgomorov-Chaitin par une théorie de l'intellition et de la relation.
La réponse sera une unification architectonique de la compréhension diginuméricosémiotique de l'univers et sa validation pratique (ou non) par ses résultats d'intérêt commun, comme base de départ d’une nouvelle méthode scientifique par résolution plégmatique


Note : plegma ou plegme : arrangement tenségritaire de réponses capable de résoudre au mieux une problématique actuelle par diaplexie (intégration syllogistique et statistique) – n’en demandez pas plus : je pense que nous allons encore plus nous amuser avec le « et » mathémagorique qu’avec le « + » mathématique » .