20180426 - Los GAtos : Engooglisation du Peuple français

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Annonce d'unaccord opérationnel systémique Google - Atos : les structures quotidiennes du "peuple français" sont peu à peu gouguelisées : l'ALPHABETisation des petits Français est en marche, mais c'est de moins en moins par l'Education Nationale. Et puis on s'en f... il nous connait déjà grâce à Bercy !


Cela se passe architectoniquement (c-à-d. "à la racine"). De façon suffisamment simple pour que tout le monde comprenne.

  • le monde s'est peu à peu fait aux leçons du discours (logos) de l'agora d'Athènes : à la démocratie reposant sur
  • la raison logique de la dialectique du "oui" et du "non" (vote)
  • la référence informationnelle de l'écrit documentaire et - depuis Guthemberg largement diffusable
  • puis est advenue la singularité complexe : la découverte scientifique que l'agora de l'Univers (majuscule pour signifier l'holosystème universel) était une interligence (maillage d'interliens) complexe (polylectique) à quatre dimensions physiques et une indéfinité de dimensions conceptuelles.
  • Nous tentons d'acquérir une intelligence suffisante à l'exercice notre capacité de décision (liberté) et d'action/création dans ce nouveau contexte. Ceci nous (humanité), mais dans une situation actuelle de vulnérabilité transitoire
  • Ce faisant nous mesurons que l'interligence de la complexité,
  • n'est pas seulement le maillage 3D (passif et dialectique du tiers exclu envoyeur/receveur) entre des noeuds autonomes et des documents datés,
  • mais une agorie active de flux informationnels 4D : c'est-à-dire la dynamique de ce qui se passe (praxis et poïesis) effectivement entre tous les tiers d'un holosystème qui concerte la multiplicité des écosystèmes de nos propres égosystèmes, en constante évolution et mise à jour mutuelle par les informations qu'ils échangent.



Le besoin sociétal

Pour faciliter cette tenue à niveau, nous avons à :

  • découvrir (réflexion sur le "capax" de nos capabilités humaines)
  • et/ou construire (innovation de l'artificiel)
  • et/ou créer (génération de l'autonomie) en bonne harmonie les autocatalyseurs, les structures sociétales partagées et les intermédiateurs qui nous sont devenus nécessaires. En nous assurant de l'adéquation, du dosage et de la compatibilité à long terme (précaution) des pharmakons (comme les identifie Stiegler) auxquels nous aurons recours.


Nous partons d'un environnement que nous croyions éternel où les parties prenantes agissaient ;

  • pour le régalien par la loi,
  • pour le privé par les contrats,
  • pour le mondial par les traités
  • et, pour la pratique commune aux trois, par la norme.


Passer du 3D au 4D

Technologiquement, nous cherchons aujourd'hui à nous assurer de la cohérence banale (c'est-à-dire la gouvernance sociétale ordinaire des communs) des compléments infrastructurels et fonctionnels que nous devons ajouter à l'environnement "3D" pour survivre et maîtriser le "4D".

Le consensus mondial (Sommet Mondial pour la Société de l'Information, 2003/2005) a confirmé mon évaluation de 1977 (qui m'a lié à l'IPSS http://ipss.network) : la gouvernance du monde 4D est quadrimultipartite (régalien, civil, privé, mondial). Ceci résulte de la matérialisation sémiotique commune du brainware qu'est la technologie (avec une telle perception, je vais devoir enfin lire un peu de Charles Sander Pierce !!!). Ceci veut dire que notre langage s'est étendu des mots passifs et référencés vers les bots actifs et intelligents.

Ceci ne serait qu'une extension de nos capacités si nous maîtrisions collectivement et en temps réel la dynamique du référentiel sémantique de l'intelligence cobotique que nous ajoutons à notre égosystème 4D, comme nous le faisons collectivement en 3D par l'étymologique de référence commune au dictionnaire académique. Ce n'est plus possible. Cela est simplement dû au fait que les effectifs (la phénoménologie du réel effectivement perceptible) de chacun ne sont plus les mêmes : même si la vérité utilisée pour les décrire est la même, il y a distorsion sémantique du réel par le temps. Ceci est simplement dû au fait que les référentiels de pensée des uns et des autres appartiennent à des environnements de savoir temporellement différents. Si nous connaissons de plus en plus cela dans ses manifestations grossières de "fake news", il y a des décennies que nous avons assimilé en physique quantique la marge d'erreur qui en résulte et se propage, à travers la statistique.

Les deux approches en présences

Il y a deux façons diktyologiques (par le réseau des interligences) de répondre à cela : par osmose ou par symbiose.

  • par osmose : le moyennage sémantique se fait par un processus d'intelligence profonde intégrer au réseau qui va tenter de réduire la marge statistique en favorisant une compréhension commune. Par là, l'on va s'opposer à l'entropie sémantique habituelle entre énonciateurs et receveurs jusqu'à pouvoir ajouter un apport néguentropique : ce sont les services étendus du réseau.
  • par symbiose : la réduction des risques de distorsion se fait par appel à un référentiel partagé à travers le réseau. Il y a alors totale cohérence sémantique entre les utilisateurs de sa plateforme, mais le plus généralement une rigidité sémantique communautaire qui écarte les plateformes (un "babel" non plus seulement au niveau du langage, mais aussi de la pensée) et crée des ruptures d'intercompréhensibilité. Ceci ne peut se réduire que la par la réduction du nombre de plateformes comme le sous-tend la RFC 3935 qui définit le travail de standardisation de l'internet par l'IETF :
4.4.  The Reach of the Internet

   The Internet is a global phenomenon.  The people interested in its
   evolution are from every culture under the sun and from all walks of
   life.  The IETF puts its emphasis on technical competence, rough
   consensus and individual participation, and needs to be open to
   competent input from any source.  The IETF uses the English language
   for its work is because of its utility for working in a global
   context.

Aujourd'hui, de plus en plus nous pensons, vivons, nous organisons, décidons, légiférons ("code is law") etc. en "engouglish" obligatoire (l'ALPHABETisation mode Atos)


Alternative

Il y a-t-il une alternative à la logique de symbiose universelle (Google rachète tout) ? Oui, l'osmose agorique des services étendus. L'intelligence partagée au sein de l'interligence commune. C'est holopôiétiquement plus simple et cela ne coûte pas grand-chose (là est où le bat blesse, car cela ne rapporte pas non plus grand-chose - mais a priori les retours seront stables car bien indentifiable comme structurel aux besoins communs : selon l'économie et l'auto-gouvernance des commons - ce sont des stabilisations en mode agorique et à rentabilité tenace pour utilisations pérennes. Amusant : cela fait "SMART-UP").