20180314 - Réfutez-moi ou la RGPD

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Version du 14 mars 2018 à 15:08 par Sysop (discuter | contributions)

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En discutant avec Gérard Lang est venue sur le tapis une conjecture mathématique dont j'aimerais qu'une réfutation soit tentée avant de la mettre dans les pattes des avocats qui auront à disputer de la RGPD et des lawyers de l'ICANN.

Cette conjecture qui sera dite "conjecture RGPD" est la suivante :

il n'y pas de donnée qui ultimement ne soit pas "personnelle" aux yeux de la loi.


L'intérêt d'une conjecture est qu'il n'est pas nécessaire de la démontrer avant de l'énoncer, sinon elle devient un théorème.

Il suffit qu'elle soit raisonnable. Je l'appuie donc sur la prémisse suivante dont une réfutation l'invalidera probablement :

  • j'appelle hyperespace l'espace des données liées entre elles par ce que j'appelle des syllodonnées (données entre les données liées).
  • cet hyperespace est divisé en deux sous-espaces :
  • SEC : le sous-espace des données que je connais.
  • SEP: le sous-espace des données que je ne connais pas (encore, mais dont je pourrais un jour disposer).
  • puisque je ne connais pas les données de SEP je n'en connais pas les syllodonnées de leurs interliens.
  • il m'est donc impossible de savoir s'il n'y pas perligence (chemin de lien en lien) à travers SEP entre deux données de SEC qui n'y sont pas liées.
  • trouver une donnée de SEP à partir de données de SEC (information), c'est-à-dire résoudre leurs syllodonnées, s'appelle un syllogisme.
  • j'en qualifie de résultat d'intellition : ce pour quoi César était doué selon Cicéron : l'art de lire entre les lignes.
  • le système PRISM de la NSA est un système de production d'intellition réfutable par l'information, dont le R&D rend la puissance croissante.
  • aucune démonstration n'a été faite de limites dans le temps (traitement/développement de durée indéfinie)
  • aux capacités d'un système tel que PRISM
  • à la convergence entre intellition (données supputées) et information (données vérifiables)


Nous sommes donc confrontés à la limite entre :

  • information (augmentation de la connaissance cherchant à être validée dans le contexte de la réalité : savoir)
  • et intellition (supputation du savoir s'appuyant sur une convergence effective d'informations : connaissance) dans la vie sociétale justiciable de la loi. Cette limite n'est pas définie par la loi (sauf par l'âme et la conscience du Juge), non plus que n'est défini le seuil entre la qualité personnelle et non personnelle d'une donnée.

Toutefois, quelle que soit la définition dont sera accoutrée une donnée personnelle et quel que soit le degré de confiance syllogistique minimum réclamable par la loi, il sera toujours possible d'aller au-delà au fil de l'exploration de l'hyperespace en s'approchant sans cesse de plus en plus de la certitude jusqu'à la vérité : que toutes les syllodonnées soient satisfaites. C'est d'ailleurs en fonction de cette possibilité que la loi procède par voie d'enquête jusqu'à résolution de données personnelles encore inconnues, et pourtant potentiellement cachées de façon délibérée, dans le cas où elles sont suspectées d'être criminelles).

Il est donc actuellement impossible de dire que toute donnée quelconque n'a pas un caractère personnel. Il s'en suite que tout usage de donnée de quelques nature, présentation et protection que ce soient doit être interdit à partir du 25 mai 2018 dans tout l'espace numérique européen.


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