20161020 - autant écrire un livre :-) : Différence entre versions

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Ce résumé répondant au besoin d'une doctrine de pensée capable de traiter les vastes problèmes complexes a été rédigé pour une disucssion [http://skiller.fr SKILLER.FR] en respectant sa limitation de taille à 10000 charactères et espaces (9016 selon word).
 
Ce résumé répondant au besoin d'une doctrine de pensée capable de traiter les vastes problèmes complexes a été rédigé pour une disucssion [http://skiller.fr SKILLER.FR] en respectant sa limitation de taille à 10000 charactères et espaces (9016 selon word).
  
Malgrès tout : [["Euh... comment dire ? On a limité le nombre de caractères à 10000. On s'est dit que ça suffirait ! Sinon il faut écrire un livre :) ]]
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Malgrès tout la réponse a été : '''[["Euh... comment dire ? On a limité le nombre de caractères à 10000. On s'est dit que ça suffirait ! Sinon il faut écrire un livre :) ]]'''
  
Bon ... J'en ai profité pour une meilleure mise en forme permise par un wiki.
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Bon ... J'en ai profité pour une meilleure mise en forme et des liens permis par un wiki.
  
  

Version du 20 octobre 2016 à 14:03


Ce résumé répondant au besoin d'une doctrine de pensée capable de traiter les vastes problèmes complexes a été rédigé pour une disucssion SKILLER.FR en respectant sa limitation de taille à 10000 charactères et espaces (9016 selon word).

Malgrès tout la réponse a été : "Euh... comment dire ? On a limité le nombre de caractères à 10000. On s'est dit que ça suffirait ! Sinon il faut écrire un livre :)

Bon ... J'en ai profité pour une meilleure mise en forme et des liens permis par un wiki.


Notre raison a été analysée par Platon. Elle (s')est faite pour le dialogue avec autrui. Son but est l'esthétique de l'environnement personnel de chacun décrite comme le Bien et le Beau. Aristote a étendu cela à la philia, le bien de l'entente commune sur l'architectonique (comment sont les choses, au plus profond que la science) et à la politique pour en tirer le meilleur avantage démocratique, que l'on poursuit par la logique, le séquencement de ce qui est raisonnabement à faire pour atteindre la satisfaction de tous, que l'on découvre par le syllogisme.

Depuis, on a suffisamment exploré ce niveau de la pensée humaine pour être parvenus à la singularité "technologique" de Poincaré-Goëdel : l'irresolubilité du problème des n-corps lorsque n>2 - c'est à dire au-dessus de deux prémisses (dialectique) - nous a montré un univers complexe (complexus = tissé, maillé, la toile). Ceci a conduit aux notions de chaos' et d'incomplétude mathématique.

Nous en avons d'abord identifié beaucoup de choses (subsidiarité, intellectuel, physiques quantiques et relativistes, etc.) et la cybernétique. Elle est monolectique ce qui nous permet de mieux la décomposer :

  • l'action (données)
  • entraine la perception (captées)
  • mise en contexte par l'intellition (ce qui fait sens en fonction des informations mémorisées : les traitées).
  • Y répond l'énaction physique ou l'énonciation intellectuelle
  • que, de façon externe (nouvelles données),
  • l'on va percevoir (phénomène) sous forme de nouvelles captées diverses, dépendantes
  • de l'incertitude né du bruit du médium,
  • de l'interférence de l'intelligence du média,
  • et de l'imprécision des capteurs
  • et du traitement cérébral (humain)/cérebrique (bio/artificiel)
  • qui nous
  • lisse mentalement : mise en continuité numérique
  • la réalité quantique : discrète des discontinuités digitales des choses
  • notamment dans le cadre de nos limitations sémiotiques individuelles (lexique, langage, langue, éducation, multilingisme, etc.)


Il en résulte le besoin de traiter la complexité des choses en y mettant tous nos savoir-faire (c'est le sens de "techne") pour pouvoir nous décrirecnotre environnement à nous-mêmes (le logos).

Pour y parvenir, nous avons fait évoluer les mathématiques par une fonction multialgorithmique : la machine de Turing qui traite nos "savoirs comment" écrits en un double logos qui la guide, et que nous appelons "programme" et "référentiel".

Puis nous avons utilisé une "mise ensemble" plus nouvelle encore qui est le réseau jusqu'à le mailler avec échange de datagrammes (catenet mondial de Louis Pouzin et Vint Cerf, aujourd'hui quasi monopole radical TCP/IP sous le nom d'internet).

En fait, cet internet n'est qu'un reculer pour un mieux sauter (?) de ce à quoi nous étions arrivés en 1986 lorsque nous avons été politiquement éjectés par les NSA et militaro-industriel (McDonnell-Douglas), pour la sécurité des Etats-Unis et le bien de son commerce : la tenségrité agorique digitale, alors monopole de fait de Tymnet sur le réseau datacoms international public, a alors été un temps occultée.

Un réseau digital à la multitechnologie mature doit

  • transporter des intelligrammes (datagrammes formatés)
  • entre des points d'accès (on les appelles "franges" sur internet) intelligents capables de traitement, sécurité et présentation,
  • sur une bande passante elle-même intelligente (on appelle OPES les serveurs de cette intelligence et ONES les réseaux de ces serveurs).


Ceci révèle la graduation architectonique de l'intelligence cyberspatialle :

(1) les choses autonomes : c'est le domaine de la cybernétique-monolectique du tiers ignoré (le "deus ex machina" des objets ne considère de façon autonome que les signaux reçus/phénomènes perçus),
(2) les systèmes : c'est le domaine logique-dialectique du "tiers et du milieu exclu", on réduit tout à des effets ayant des causes distinctes ce qui permet un ensemble de traitements séquentiels, eux-mêmes hiérarchisés en : traitements directs et indirects.
(3) les agoras : c'est le domaine agorique-polylectique des "tiers maillés", c'est-à-dire la manière dont tout se passe en même temps sur une agora où tout interagit avec tout : tous les microétats quantiques sont relatifs à chacun d'entre-eux, avec des relations de subsidiarité et de suppléance.


La conjugaison - le cocktail' - de 1974 :

  • agorique opérationnelle du réseau maillé Tymnet de Norman Hardy,
  • les fractales des Benoît Mandelbrot,
  • l'hyperlien de Ted Nelson/projet Xanadu,
  • l' hypermédia de Doug Englebart [papa de la souris, du traitement de texte, etc.]
  • et "le réseau des réseaux" de Louis Pouzin

nous a permis de répondre à Démocrite. La fractalité (indépendance de la règle à l'échelle) du réseau des réseaux des réseaux des réseaux ... nous conduit jusqu'à son insécable (quantum) ultime. L'atome de Démocrite, consacré en parallèle au niveau physique, se découvre être généralisé au niveau intellectuel : le bit. 0/1, oui/non; existe/n'existe pas. Dans un tissus (complexus) interligent (d'interliens).


Maintenant nous avons la clé de l'univers (pour notre singularité qui va sans doute durer quelque temps, 2400 ans pour la singularité philosophique précédente).

Comme le décrit Gregory Chaitin (MétaMaths) :

  • l'univers est un immense ordinateur quantique (qui calcule en permanence la valeur de son évolution)
  • que je comprends en réseau co-processoral avec huit milliards de libres-arbitres fonctionnant sur PSN/HSS autonomes (processeurs sémantiques naturels type homo sapies sapiens).

Tout cela nous parait aussi compliqué qu'une intégrale d'ordre "n" à Louis XIV. Mais une fois que nous aurons trouvés quelques théorèmes agoriques (la mathématique des agoras ou espaces chaotiques est attaquée de diverses manières, à commencer par les ordinateurs/porgramation quantique), la météo, la biologie, la vie privée, nous paraîtrons ce qu'elles sont en tant que complexité : des simplifications globales de simplicités ponctuelles.


Dernier point pour ce tour d'horizon de cette ébauche d'architectonie (modélisation architectonique) : le temps est le "clic-clac" quantique de microétat en microétat (donc local). Il est donc normal qu'il soit propre au lieu considéré et que perdure dans chaque microétat une trace des microétats précédents et des effets connexes des autres. On appelle mnème l'ensemble de ces traces :

  • Leur maillage spatio-temporel semble pouvoir s'analyser comme une blockgrid qui paraît avoir beaucoup de points communs avec ce que la philosophie appelle la vérité.
  • rien ne semble s'opposer à ce que leur histoire spatiotemporelle s'arrète (mort) et que se poursuive leur exploration et leur exploitation mémotique (ex. show Claude François, Sheila, Sacha Distel, Mike Brand au Palais des Congrès) et juridique (succession des droits de propriété intellectuelle).


Puisque nous parlons de la philosophie, introduite par la singularité de Thales, qui a voulu apprendre et étudier la sagesse des deus ex machina des choses au lieu de l'acheter aux experts en mythologies égyptiennes ou grecques,

  • notre singularité technologique peut nous asservir à ceux qui ont "créé la machine à notre image" ([https://fr.wikipedia.org/wiki/Norbert_Wiener Norbert Wiener@) et souhaitent en conserver le contrôle tout en tapissant notre environnement d'une cobotique ubiquitaire,
  • nous nous devons d'ajouter à la mathématique agorique, et au droit et à la conservation du mnème, une discipline technosophique pour y traiter de tout cela selon notre point de vue humain.
C'est ce que le Sommet Mondial sur la Société de l'Information (SMSI) organisé par l'UIT a unanimement résolu en voulant que cette société soit "people centered, à caractère humain, centrada en la persona" (déclaration de Tunis).

Toutefois, bien des indices et choix politiques et économiques nous montrent que la personne humaine passe au second plan derrière la personne commerciale, la personne publique, et maintenant la personne digitale (la question du droit des robots est à la grande mode : nous avons créé l'[http://utibot.fr Utibot@ pour être l'association de défense des droits des utilisateurs de robots).

Ceci dénote l'émergence (la cybernétique apporte des équilibres réactifs, la logique des équilibres conclusifs, l'agorique conduit aux équilibres dynamiques que sont les émergences) d'une discipline nouvelle : la "technosophie" - la sagesse des et enseignée aux "systèmiques operatives autonomes" (SOA ou bots' en anglais : bare operative tasks). Le guidage de leur autoapprentissage (constitution de leur mnème) par une explication de notre monde, comment nous le voyons, comment ils doivent nous voir et donc de qui nous sommes, nous est devenu une urgente priorité. Il est douteux que nous y soyons prêts.


En conséquece, la nature architectonique de l'homme, à commencer par la preuve de son existence, va sans doute occuper notre réflexion pour un temps. Car nous affirmons exister !!!. C'est là que nous sommes ennuyeux. Ce serait tellement plus simple si nous n'étions tous que des réalités virtuelles dans le grand hologramme de l'univers.

Ceci nous réserve des surprises :

  • au lieu du post-humain des Californiens,
  • nous avons déjà commencé à découvrir le plus-humain qui étend nos cinq sens somatiques par deux sens psychiques ! Ces deux sens dont nous prenons conscience sont :
  • l’empathie : la perception ambiante par les cellules miroir
  • l’intellition : la perception par l’intelligence de ce qui fait sens.

Ceci a été la première leçon de la redécouverte de l’interligence pour la réalité virtuelle (empathie) et pour l’analyse de situation par intelligence artificielle (intellition), par exemple le système PRISM de la NSA.


Qu'est-ce que l'interligence, ce nouveau fondamental ?

Si vous consultez un dictionnaire latin sérieux vous apprenez qu’"inter legere" a en fait trois sens datant du premier siècle av. J.-C., que nous avons plus ou moins conservés selon sans doute que leurs promoteurs (Cicéron, Tite-Live et Virgile) mouillaient ou roulaient les "r".

  • Pour l’avocat Ciceron, ce qui était lié était les idées, ce qui a donné notre compréhension commune de l’intelligence.
  • Pour Tite-Live, l’historien, c’étaient les faits, ce que les Anglo-saxons ont conservé comme traduction de notre "renseignement" comme dans Intelligent Service et CIA.
  • Pour Virgile, l’interligence (reprenons son "r") était ce qui liait les choses vivant ensemble dans la nature : les choses et les êtres sont en bonne intelligence.
C’est ce que nous avons découvert au XXe siècle : l’univers est sous-tendu d'interligence (champs, forces, trajectoires, etc.) , complétant la forme de la substance des choses décrite par leurs métadonnées' (données sur les données) par leur essence décrite par leurs syllodonnées (données entre les données liées).


A l’Université du Québec, une unité est très versée dans la cérébralité de tout cela. Pour un de ses chercheurs, le plus-humain type est Zidane. Sa force est d’avoir une intellition capable de maitriser instinctivement son empathie avec les 25 autres éléments du terrain : les 21 autres joueurs, la carte du terrain, le soleil, l’arbitre et - bien sûr - le ballon !