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Dernières Contributions



(20170112) : Plus-Humanisme


J'utilise "plus-humain" comme formule. L'erreur que font tous nos futurologues auxquels il oppose une poésie technique du possible est très simple : le futur n'existe pas pour la bonne raison que le temps n'existe pas en lui-même (cf. Albert). Ce que nous appelons temps est une conséquence bien vécue de la matérialité : ce qu'on peut appeller le "temps présent", c'est à dire l'obligation de l'existant de se localiser en un seul point de vue 4D (ce qui n'est sans doute pas une obligation de l'étant). Ce que l'on peut donc dire en ce qui nous concerne est qu'il peut exister des constituants de l'homme que nous n'avons pas encore identifiés mais cela ne veut pas dire qu'ils n'existaient pas. Ce n'est pas parceque je ne vois pas quelque chose qu'elle n'existe pas. On le comprend à l'age de raison.

Cette semaine on nous a découvert un nouvel organe. J'analyse que nous avons deux sens que n'avions pas identifiés jusqu'à présent mais dont nous nous servons tout le temps (et les TIC pas mal) : l'intellition, càd la perception par l'intelligence de "ce qui fait sens" et l'empathie, la perception interne au cerveau de ses propres cellules mirroir. Quant à la technologie collective c'est comme le soleil, les petits oiseaux, les nuages, les vêtements et les percepteurs : l'ubiquité cobotique nous est environnementale. Elle utilise la catalyse du temps de pensée processorale (ou algorithmique : une notion documentée sous Charlemagne) qu'est l'informatique. C'est à dire le recours (même en Lego) de la fonction mathématique de la "machine de Turing".

Par contre, ce à quoi Henri Poincaré nous a ouvert, c'est à l'identification du Chaos et par là à l'importance des conditions initiales (pour nos calculs actuels : le "big bang") et donc à la nature polylectique de l'interligence (tous les liens soustendus) de l'univers. Alors que notre pensée était jusque-là logique (dialectique). Nous en sommes donc à un pas équivalent à Leibnitz (Newton est plus statique) et sa création du calcul différentiel dynamique : la problèmatique (savoir poser les problèmes mathématique sans réductionisme) et le calcul puissantiel (calculer ce qui est en puissance dans le possible que nous créons). Ce sont des choses qui nous sont naturellement propres, mais que nous n'avions pas encore identifiées.


(20160301) : Plasticité cérébrique


Je viens de finir de lire "l'erreur de Broca" de Hughes Duffau.

C'est la première fois que je fais un commentaire sur Amazon. Avec 5 étoiles.

Ce professeur montpelliérain, équivalent du prix Nobel de Neurochirurgie, est une merveille de simplicité et d'humilité, autant que probablement le Michel-Ange de notre temps : là où le sculpteur a recherché avec son burin le mouvement parfait dans l'anatomie du corps grâce à l'autopsie de tant de cadavres, il recherche la topographie dynamique du réseau de référence des réseaux, celui de la pensée, au bout d'un scalpel voulu parfait, grâce à la neurochirurgie éveillée. Il le décrit avec le "care" du médecin de famille qu'il considère être. Il décrit aussi très bien la condition sociétale des pionniers face au dogmatisme paradigmatique.

Son expérience, ses commentaires, ses questions sont, me semble-t-il, fondamentaux pour approcher l'art des réseaux à partir du modèle maître de la complexité cérébrale dont il montre l'architecture mobile, mais extraordinairement gérable. Le catenet autoréparateur de la cérebrique humaine. Ce que j'appelle le MPSN/HSS (multi processeur sémantique naturel, modèle homo sapiens sapiens) approché par son meilleur dépanneur actuel (et le premier).

Il réclame avec raison de l'échange multidisciplinaire. Mais il se borne au neurologique humain. Il est passionnant et porteur, ceci doit être poursuivi au niveau de la cérebrique botique. Il est sans doute un puits d'expériences et de suggestions pour l'architecture cobotique que nous poursuivons. Il est le découvreur de la plasticité cérébrale : il est évident qu'au-delà des logiciels, de l'intelligence artificielle, des systèmes intergiciels il nous introduit au modèle de la plasticité cérebrique (naturelle pour lui, artificielle ou hybride pour nous).

Enfin, sa question principale, justifiant le titre de son livre est : comment peut-il enlever une tumeur de la taille d'une balle de tennis de sa zone de Broca (là où pendant 150 ans on a localisé la parole) à une maîtrisienne en Droit - devenue postérieurement mère de famille et Juge pour enfants - tout en dialoguant avec elle "à cerveau ouvert" pendant une opération que la médecine encore établie juge encore comme devant être fatale, préférant laisser le malade survivre en paix pendant les quelques mois qui lui restent.

Le suivi, l'analyse, le compte-rendu de ses contributions cérébrico-linguistiques est une base tellement accessible qu'une commentatrice amazonienne a donné à son livre une seule étoile et l'a dit être pour enfant. En fait peut-être a-t-elle raison : tout le monde doit être informé dès l'école : les dogmes scientifiques peuvent être sujets à erreurs et manifestement une tumeur (lente) au cerveau cela s'opère ... et on ne perd même pas ses cheveux  !!!


(20160225) : La fessocratie, jour #1


Fessebouc.jpg

Changement de civilisation par FaceBook. Passage du digital démocratique (oui/non) à la fessocrassie numérique à six choix, laissant deux digits pour qualifier : dangereux, inintéressant, intéressant, bankable.

La loi sur la République numérique en devient déjà ringarde !

La liberté ou la mort de rire ....

PS. Mine de rien, cela introduit tous les flous dans tous les sondages (et leur lecture dans l'esprit des gens) qui s'en trouveront plus facilement manipulables/manipulateurs.


(20160224) : Le protocole de Leibnitz


La singularité technologique est celle de la "techne" au sein du "logos" humain.

Elle a commencé le 15 mars 1888 sous son aspect matériel (découverte des ondes par Hertz) et le 21 janvier 1889 (non-résolution du problème à n-corps par Poincaré) pour son aspect intellectuel. Elle identifie que, sous le sens et la simplicité de la perception logique commune, il existe un méta niveau architectonique d'interliaisons (que Morin appelle la complexité et nous la diktyologie en réseau) :

  • ne relevant pas de la métaphysique qui a évacué la mythologique du "deus ex machina" antérieure à la philosophie promue par le "philomathématicien" Pythagore.
  • et que la réflexion, au-delà de la simple raison, permet d'atteindre, de maîtriser et d'exploiter.

Ce méta-niveau est maintenant identifié (floraison rapide : Plank, Einstein, Goëdel, Turing, Mandelbrot, Pouzin, etc. etc.), mais encore fortement sous-utilisé à travers les "machinae ex humane". La technologie nous donne des moyens d''interconnexion au niveau logique et sémantique, mais nous sommes toujours physiquement dépendants de l'infrastructure (le catenet : le réseau des réseaux de cuivre et de fibre).

  • Où en est l'intrastructure (connexions hertziennes directes et satellitaires autoconfigurables) qui simplement accroîtra la portée de la voix de chacun au lieu de devoir la "channelliser" ?
  • Où en est la semiostructure qui permettera de réduire le débit binaire nécessaire à l'expression du sens par l'intellition (càd la perception par l'intelligence et donc le seul besoin du support de la trame de pensée - intelligramme à très bas débit - pour faire passer le méta-discours) ?,
  • Où en est l'IUI (interface d'utilisation intelligente) de ce niveau méta/sémio-structurel (outre que des outils formidables de language augmenté comme PRISM de la NSA)

Prenons simplement l'exemple de ce que nous utilisons déjà tous les jours : le remlacement des citations plein-texte par leur URL. C'est de la "simplexification" des échanges. Rajouter les lang-tags, permet à chacun d'échanger via son "alterbot" dans sa langue, sa graphie, sa culture, son référentiel local ou familial (utilisation code ISO 3166-2).

Ce que je dis peut paraître peu compréhensible et hors sujet. Que non ! c'est la linguistique visée par Leibnitz, Frege, Russell, Wittgenstein. De même que l'internationalization de la globalization de Mark Davis (Président fondateur d'Unicode) permet de supporter l'ensemble des écritures (mais pas leur orthotypographie) et donc des langues écrites, une "intelligentiation" du langage est un axe formidable de R&D qui :

  • non seulement peut permettre une agorique commune (inférenciation dans le contexte polylectique à tiers non exclu d'une agora [marché, foule, multitude, réseau] par extension de la logique du tiers exclu [face à face, dialogue, couple, lien, mathématique] que nous avons héritée de la syllogistique d'Aristote dans le contexte de Platon [dialectique]).
  • mais supporter le multilinguisme au niveau du langage, comme on le fait au niveau de l'écriture.


Si le but des langues est de faciliter l'intercompréhension dans la perspective des cultures communes grâce aux protocoles linguistiques adéquats aux esthétiques mentales, artistiques, politiques, etc., et même commerciales (cf. la RFC 6852 qui définit le paradigme moderne du développement du web et de l'internet), la simplification des moyens/méthodes d'échanges ne peut que les aider, en se positionnant à la racine (architectonique) de leur diversité.

L'ambition des googles, d'Hollywood, etc. est l'internet de haut-débit visuel et sonore et des big-data. Le notre devrait être celui du bas-débit de l'intellitionnel, de l'empathique et des smart-data. Techniquement de la couche OSI six présentation dont est privé le modèle internet et de l'intelligramme. La bonne nouvelle est que l'intelligence nécessaire (éducation) peut être peu chère et universellement répartie. C'est en partie l'aventure du Libre. AMHA c'est une richesse de R&D de l'Afrique en tant que continent des langues.

L'enjeu est l'engramme (Académie française : "XXe siècle. Emprunté de l'allemand Engramm formé à l'aide du grec en, « dans », et gramma, « trait, trace ». PSYCHOL. Trace que laisserait dans le cerveau une expérience vécue"). Les engrammes sont les éléments de construction (negentropique) du mnème (structure mémorielle organisée de chacun ou d'un groupe) que veulent saturer les consuméristes (déluges et tsunamis des "bug-data" [to Be Unilaterally Global] pour entraîner à une gouvernance algorithmique de la virtualité dont elles sont porteuses) et que nous voulons libérer et enrichir.



(20160216) : Appel aux Philotechnosophes économistes


Attention ! ce billet n'est pas ésotérique, car il ne s'adresse qu'à ceux à qui il ne le paraît pas !

Pour les autres, il s'agit simplement d'un des nombreux jeux de préoccupations révélés par la "singularité technologique" (*) auxquels nous avons à nous habituer. Vous pouvez laisser tomber tant que ceux que cela intéresse n'en auront pas produit une analyse plus consensuellement complète.


Ce blog a été signalé à la fois et (1) sur la liste recherche de l'April et (2) sur celle du comptoir du http://cafedu.com. Il ne s'agit pas d'un cross positing car peu doivent être sur ces deux listes à la fois. Cela se veut simplement une incitation à certains membres du Comptoir à songer à rejoindre l'APRIL dont la liste "recherche" peut leur être inconnue. Elle est plus tournée vers les sujets nationaux concrets en terme de logiciels Libres. Tandisque la métaphore du comptoir est plus tournée vers la spéculation diktyologique (les choses en réseau) et l'esprit http://XLIB.RE, (càd "LIBRE même du Libre") en gestation. Elle a aidé la naissance, après des années de nombreuses incertitudes face à l'amerICANN et l'IETF, et l'absence de doctrine technopolitique nationale. Merci de noter que l'IRTF (http://IRTF.org) se situe entre les deux, et que son (https://irtf.org/hrpc) groupe de recherche "Human Right Protocol Considerations" peut en intéresser plus d'un.


(*) NB: AMHA (propos de "Taulier" du Comptoir) ses suites ne condusent pas un "post-humain" mais à du "plus-humain". Nous devenons un peu plus complets par l'apport électonique (en particulier à nos capacités d'empathie et de mise en intelligence des choses entre elles [intellition : ce qui fait sens]), comme la singularité du vêtement nous a permis d'explorer les zones géographiques plus froides, et celle du navire d'y aller.

Egalement, je pense que cette singularité a eu lieu le 21 janvier 1889 quand Poincaré a montré (avec une erreur de calcul ensuite corrigée) que

  • si le monde binaire (pensée de second ordre, dialectique, materiel/immateriel) de Newton s'accomodait de la logique platonicienne d'Aristote, pour répondre à la mythologie des daemons de Laplace et de Maxwell,
  • ce n'était pas le cas du monde trinaire (pensée de troisième ordre, polylectique, materiel, intellectuel, spirituel) de la réalité et quadrinaire de la vérité qui demande le calcul [techne intégée au logos] infini de l'absolu. Il faut poussuer plus loin le syllogisme d'Aristote


Je serais intéressé de savoir s'il y a sur cette liste des juristes et/ou des philosophes et/ou économistes se sentant concernés par l'intégration de la techne au Droit et à la Philosophie (philotechnosophie : philosophie du techniquement possible), de l'intégration du Droit à l'évolution épistémotechnique et aux implications économiques de tout cela (au delà des implications sociologiques dont on se rebat mutuellement les oreilles).


J'aimerais en effet évoquer cinq sujets auxquels je suis concrètement confronté dans le cadre de ce que j'appelle un "procès de recherche" (la jurisprudenciation d'une proposition de "droit contributif" - c'est à dire l'[in] ou la validation d'une extrapolation de nécessité du droit par un justiciable pilote concerné) :

  • le droit de la contribution : Libristes, bénévoles, contributeurs intellectuels, vieux actifs.
  • la syndicalisation de la défense et de l'entraide économique et pratique des "contributeurs" (intérêt commun), par référence aux éduqués (gratuit), éducateurs (besoin commun), producteurs (interêt privé), serviteurs (besoin particulier) et chomeurs (privé de sociallité [co]laborative).
  • le patrimoine mnématique (ou mnème) : l'agencement, la protection (propriété, cohérence, contribution, nivellement par les big-data), le soutien, l'évaluation (et donc la métrique et la monétarisation), la transmission, etc. du système intelligement organisé des éléments mémoriels (matériels, intellectuels et spirituels) de la personne et des collectivités.
  • mon embryon de projet http://digiscix.fr : la rédaction de statuts optimaux pour société coopérative d'intérêt collectif d'une digitalité glocale (c'est à dire conforme au projet initial de l'internet : la localité des utilisateurs dans le contexte de la globalité du catenet - https://www.rfc-editor.org/ien/ien48.txt [Objectives]) que je voudrais munir d'une bibliothèque opérationnelle de logiciels, conventionnels (standards, bonnes pratiques, accord types) et référentiels Libres

- la cybernité (profondeurs digitales [digisphère], surface [espace] numérique, ciel des données ou ["référenciels"]) comme partie intégrante de l'environnement humain et par là soumise aux principes et obligations constitutionnelles de la charte de l'environnement (écologie de la contre-guerre éthitechnique (éthique dans les démarches d'ordre technique) : la prévention par précaution des conflits pouvant résulter d'une innovation et/ou d'une normalisation techniques non concertées dans l'ordre du matériel, de l'intellectuel et du spirituel). http://cybernité.fr.


(20160214) : Mémoire privée


Envoyé par la CNIL à Facebook à propos de la protection des données personnelles'

Bravo, Falque-Pierrotin !


L'homme complet

Tout ceci me parait converger vers une nouvelle vision architectonique à laquelle nous sommes confrontés. Plus nous avançons dans la technologie, plus nous sommes capables de réduire la durée du temps que nous pouvons mesurer et donc de connaître la chronologie locale qui va peu à peu faire disparaître le temps dans le temps de Planck. Cela semble très éloigné du droit, sauf que ce dont il s'agit est de la compréhension du présent. Et donc de la nature du temps, de la vérité, de la réalité, de la liberté, etc.

Si nous y pensons bien, le passé est ce qui ne peut plus être changé. Ceci le fait relever de la vérité si on la définit comme ce qui ne peut pas être changé (alors que la réalité sera ce que l'on en comprend à partir de l'expérience et de la réflexion). La flèche du temps est simplement la mesure de l'entassement néguentropique des faits par le faire des êtres, et entropique de leur usure par leur défaire mutuel. Le présent n'est que la surface du passé sous la concrétisation du possible.

Ce que nous apprenons est que l'homme a bien sept sens, les deux derniers nous étant l'empathie et l'intellition. L'empathie étant la perception par sa simulation cérébrale (la vision de l'intérieur des autres) et l'intellition étant la perception du caché par l'intelligence, l'intelligence de ce qui fait sens. Nous avons donc à légiférer sur l'éthique de ces sens pour une vie sociale ordonnée, et, dans la mesure où ces deux sens sont mieux perçus en raison de leur large utilisation des prothèses informatiques, nous avons aussi à en ordonnancer l'éthitechnique.


Quatre propositions pour améliorer le Droit

Légiférer veut dire réfléchir à partir du corpus législatif existant, ordonnancer veut dire tirer avantage de l'expérience pour étendre la loi par la jurisprudence. Pour y aider, j'aurais quatre suggestions à faire :

1. la compilation d'un code de la cybernité. Il s'agit d'aller sur https://www.legifrance.gouv.fr/ et de commencer par rechercher internet (13 documents), numérique (27 documents), environnement (71 documents), mémoire (5 documents), technologie (53 documents), innovation (18 documents), recherche (187 documents), etc. Dédoubler ces entrées et ensuite d'analyser leurs positions, rechercher les manques, réduire les oppositions. (attention : un "document" est en fait chez eux une thématique qui peut représenter des dizaines de textes).

2. La création d'un fonds d'aide à la jurisprudence. La jurisprudence coûte cher au justiciable alors qu'il agit en contributeur d'intérêt commun. Il serait donc normal que ses frais d'obtention de l'avancement du droit (dont il devient coauteur) lui soient remboursés. Ainsi toute QPC acceptée devrait faire l'objet d'un remboursement forfaitaire.

3. comprendre que ce dont nous sommes faits est de mémoire sédimentée depuis le big-bang jusqu'au micro-état de l'instant le plus récent. Et que le "il n'est de richesse que d'hommes" de Jean Bodin est que la richesse est mnème, c'est-à-dire l'ensemble des éléments mémoriels que s'est ménagé une personne, un groupe, une nation, une culture. Aristote a bien expliqué : celui qui est intelligent n'est pas celui qui se souvient, mais celui qui se remémore. La protection de la mémoire intime est un droit, la protection de la mémoire personnelle et commune est le socle de sa souveraineté, car il n'est de pensée que de traitement mémoriel.

4. que l'augmentation du mnème se fait directement par l'éducation (120 documents) et par la contribution (41 documents) qui sera intellectuelle (4 documents) ou immatérielle (1 document) et indirectement par la production.(42 documents) qui sera industrielle (100 documents). et/ou artisanale (5 documents).


La contribution intellectuelle et mémorielle

Nous sommes ici probablement à un des noeuds clés de l'évolution en cours. Je m'en rends compte à travers un des problèmes majeurs de notre société actuelle : l'adaptation au vieillissement. Les producteurs deviennent une minorité face aux éduqués/éducateurs et aux contributeurs/conservés. Nous avons trouvé des solutions en matière d'éducation (120 documents) permanente (2 documents) : il nous faut nous pencher sur la contribution permanente. C'est-à-dire toute la valeur ajoutée que nous apportons hors de l'ndustrialocommercial (par exemple le Libre) dont une large part est intellectuelle et, par là, à mieux protéger et à mieux évaluer, car il y a manifestement une perte économique générale due à la malmonétisation de l'intellectuel et de la mémoire.

On a mis du temps à comprendre l'importance industrielle de l'intelligence économique. Nous avons a comprendre l'importance contributive de l'intelligence mémorielle.


Le Catenet à la base de l'évolution

Ceci relève en grande part de l'architecture sans couche six présentation de l'internet et donc de la fermeture de Cyclades en 1978 puis de la fermeture de Tymnet/Extended Services en 1986, car nous en avons gardé :

  • un réseau décentralisé (démocratique ?) où de grandes fonctions sont aisément consolidables (GAFAMUSCC) en multipartieprenariat et en particulier le mémoriel par la fonction référentielle (IANA) - par une économie de la consommation et non de la raison (cf. le kiosque où l'on payait ou non l'information protégeait en partie du monopole radical mémoriel de Google and co.)
  • au lieu d'un réseau distribué (holocratique) où les grandes fonctions sont locales à chacun et holocratiquement maillable en omnipartenariats ouverts. C'est cela qu'il nous faut reconstruire en permettant à chacun de se constituer son mnème partiellement en réseau


TechnoFrance - appel à fondateurs

"La France ta richesse mentale fout le camp !" - Très bien le coup de barre public de Falque-Pierrotin. A nous d'aller au-delà du yenamare public et de publier une architecture pour le catenet (support de la recopie frange à frange glocale des datagrammes) qui nous protège chacun mieux que celle de l'IETF maintenant volontairement inféodée au NTIA. Il ne faut que la contribution de quelques développeurs, un peu bidouilleurs, connaissant aussi IPv6 et un un Barcamp autour de http://labriqueinter.net/ - http://xlib.re - http://technofacile;tf -

Je propose donc la création d'une association "Technologies Francaises" (désolé je préfère en français) à la préparation de laquelle je travaille sous le TLD ".tf" avec pour objectif la facilitation de l'usage des technologies digitales et numériques et une "Communauté Globale RFC 6852 francophone" en complément de la "Communauté Globale RFC 6852 anglophone". Un premier pas, je pense, d'importance, j'espère concret, vers un intersem (internet sémiotique) multilingue et omniculturel, sous architecture réellement distribuée et donc neutre.


Notes :

En référence à l'intrusion du droit US en France, la leçon nous vient de Mauretanie : "La consultation juridique nationale est un produit intellectuel national à encourager et qui de surcroît coûte moins que la prestation étrangère et donne de meilleurs résultats, car elle connaît le milieu et le droit national" -> http://cridem.org/C_Info.php?article=53352" le seul texte référencé sur Google avec http://pourlescopains.fr pour "produit intellectuel national"/"produit national intellectuel".


En parlant de FaceBook / Face Basic : http://blog.sosordi.net/2016/02/free-basics-linde-rejette-officiellement-le-deploiement-du-service-de-facebook-allez-va-t-en-et-ne-reviens-ja-mais.html

Et une alternative moins trash : http://blog.sosordi.net/2015/07/insolite-facegloria-lancement-du-facebook-pour-les-chretiens-au-bresil-la-e-porte-etroite.html




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(20151231) : voeux aux vieux communs !
(20151222) - Nous nous construisons inégaux
(20120817) : 1.0 – 2.0 – 3.0 et intellitivité
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