20160313 - Le réseau c'est nous tous, pas seulement les Etats-Unis

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J'ai envoyé un au revoir à l’IETF. Ma « Farewell address to the IETF ». Je l'introduis avant de la citer.



1986


Mi-1986, la "NSA" (la politique militaro-industrielle américaine) a créé l'IETF tout en me faisant fermer mon département "Tymnet Extended Services" et son embryon de laboratoire de développement (EuroLab). C'était à la suite de la RFC 923 qui ouvrait les adresses internet non protégées par une couche six présentation (absente dans l'architecture UNIX/TCP/IP) à tous les utilisateurs :

  • du réseau mondial public (IPSS - international pachet switch services) sous technologie Tymnet auquel j'avais accepté (1984) et mis en place le raccordement X.121 de son adressage, soit sous protocole Tymnet II end to end, soit sous Tymnet X.25/X.75 (y compris la technologie X.25 de BBN et Telenet)
  • des grands réseaux privés sous Tymnet/Sita, Tymnet/Swift, Tymnet/SNA, Tymnet/VISA, Tymnet/DECnet, etc. et même sous Tymnet/IP etc.


Qui eux étaient protégés :

  • soit sous architecture OSI avec sa couche six présentation de Louis Pouzin/Hugues Zimmermann,
  • soit sous architecture sécurisée Tymnet/ISIS.


Sauf pour la portion de leur liaison sous TCP/IP internet.


Trente ans


Il s'en est suivi trente ans de prise en main progressive puis affirmative du catenet mondial par le jeu de protocoles IETF. Ceci a été permis par le rachat de Tymnet, la double légende de l'internet démocratique et des méchants Etats de l'UIT, et l'oubli de toutes les innovations que nous avions engagées en matière de services étendus, au-dessus des services à valeur ajoutés. Ceci a permis au militaro-industriel américain de prendre en main le contrôle de l'information mondiale et de la soumettre (à travers la stratégie politico-technico-commerciale du "status-quo") grâce au prétexte de l'unicité du "root", un fichier racine parmi 36.000, hérité de mon INTLFILE de 1978.

Le double défaut intrinsèque de l'architecture des protocoles internet (absence d'interfaçage intelligent nécessaire au principe architectural de subsidiarité que j'ai pu leur faire reconnaître comme fondamental au réseau - RFC 5895) et le BUG (croire que l'on peut ["to Be Uniliaterally Global] être le monde à soi seul) les a politiquement rejoint à Dubaï fin 2012 où la stratégie d'incapacités techniques permettant la surveillance américaine a été mise en minorité (la France s'est abstenue). Leur réponse, dans le collimateur l'oeil sur Rosettanet et l'IoT a été de profiter de Snowden, de la possibilité d'aider la réélection de Dilma Rousseff (aujourd'hui à 10% dans les sondages) et des incertitudes digitales russo-chinoises pour transformer leur protectorat politique de fait (ils disent "stewardship") sur l'internet du catenet, en colonisation politique stable d'un catenet internetisé à l'usure.

La démarche a été bien menée (coordination de Don Tapscott et Lynn Saint-Amour à la manoeuvre : http://www.huffingtonpost.com/lynn-st-amour/governing-the-internet_b_5234649.html)

  • consolidation du "gang" de l'internet (rencontre des CEOs des différentes structures)
  • nouveau paradigme des standardisations (IEEE/IAB/IETF/ISOC/W3C) - ou RFC 6852 - introduisant le concept de "communauté globale conduite par le marché" (en fait celle des GAFAM/USCC)
  • buzz d'amorçage post-Dubaï par Snowden
  • proposition coordination ICANN/BRICS via le Brésil
  • annonce du retrait du NTIA, avec focus sur
  • la protection de l'utilisation bridée par l'ICANN de la technologie du DNS (le "11" du Minitel porté en 1982 sous le futur internet)
  • une "neutralité du net" sans aucun sens technique (y compris "ordonné" à la FCC par Obama)
  • demande à l'ICANN de coordonner avec la "communauté IANA" la transition vers le contrôle par la loi (90% des "stakeholder" concernés sont implantées aux USA)
  • NET mundial de Sao Paulo se transformant en collusion ICANN/Davos à Genève.
  • l'IETF s'en remet à la décision du NTIA avant même que de voir son groupe de travail finaliser une position.
  • lenteurs (dont deux appels de ma part pour vérifier que l'absence de résolution de conflit technique de la RFC 6852 était bien un moyen consensuel de blocage de l'innovation incontrôlée par ailleurs)
  • avec seulement six mois de retard pour la "communauté" animée par l'ICANN pour adopter son plan, réception officielle du plan par le Gouvernement américain qui va "vérifier" tout cela - pour en asseoir l'indépendance avant une possible révision "Trumpnet".

Le catenet est ainsi passé sous technologie et loi américaine. Dans tous les cas, Vint Cerf s'est assuré que ce soit aussi sous coordination de fait de Google (via son DNS : Public DNS).


Ma position


Pendant trente j'ai poursuivi, diversifié, testé, considéré la préoccupation TES/Eurolab, et j'ai tenté que l'IETF ne s'oppose pas à une certaine compatibilité avec ce que je considère comme l'architecture nécessaire du cyberespace, dont la clé a fait l'objet du consensus de la déclaration de Tunis du Sommet Mondial pour la société de l'information. Nous "peuples de la terre" voulons une société de l'information, et donc nécessairement son réseau, qui soit "people centered, à caractère humain, centrada en la persona". C'est-à-dire un relationnel "personne & personne", et donc une architecture intergicielle distribuée/desservie maillée et réentrante "maître et maître"

Ce n'est pas le cas de la pensée UNIX et de son réseau, qui sont sous architecture hybride co-maîtres/esclaves.

Tant que l'IETF était la structure d'analyse, de conseil et de standardisation de l'internet tout entier, il était nécessaire de mener une contre-guerre normative (tenter de prévenir les conflits futurs par la recherche d'un consensus technicien). Ceci est maintenant inutile puisque l'IETF est devenue consensuellement le pôle de compétence d'une technologie en devenir sur architecture pré-politiquement/commercialement contrainte (cf. mise en garde de la RFC 3869) à l'avantage de la consommation des solutions, produits, lois, financements, informations, etc. (cf. RFC 6852) US.

Il est bien entendu qu'il ne s'agit pas de revenir au statu quo ante, mais de bénéficier de l'expérience et des développements des trente dernières années pour reprendre une architectonique de réseau et d'interapplication indépendante des systèmes d'exploitation locaux et tournés vers la facilitation et la satisfaction des besoins de chacun et de ses machines à travers tout le spectre cyberspatial, digital et numérique.

Conformément avec la pertinence de l'analyse faite par l'ICANN, l'IEEE, l'IETF, etc. (nous ne différons que sur la restriction de conclusions orientées, au lieu d'un libre cours donné à l'émergence de possibilités nouvelles) nous avons besoin :

  • d'une capacité de libre innovation sans permission
  • d'une libération architecturale maxima, reposant sur la contrainte minimale, réduite à des datagrammes formatés (intelligrammes)
  • où le "réseau soit l'ordinateur" pour des applications réparties interopérant protocolairement "de frange à frange" (cf. RFC 1859)
  • tout soit validé par le consensus usager : des codes qui fonctionnent et des modes opératoires acceptés.

Conformément à la RFC 6852 j'en ai identifié ma "communauté globale" : celle de l'expérimentation de ce "running code/living mode" : XLIBRE (le réseau LIBRE même des Logiciels Libres). http://xlib.re


Mon Projet

(cette partie est en cours de synthèse elle sera tenue à jour)


"Plus la prémisse est simple, plus l'émergence est riche"


Il m'apparait que :
  • tout est agorique de réseaux de réseaux formant tenségrités fractales dont l'atome ultime est le bit logique du oui et du nom,
  • le coeur de tout réseau de transmission de données est le datagramme qui :
  • s'inscrit dans la continuité sémantique,it
  • porte la donnée numérique (ou pseudo analogique)
  • peut être réduit à la discontinuité digitale,
  • et par ses liens peut être recopié de noeud en neud.
  • la valeur de tout réseau peut être :
  • à valeur nominale : le transport passif des digits.
  • à valeur ajoutée : le transport passif des datagrammes.
  • à valeur étendue : l'énonciation et la réception active des intelligrammes.
  • l'apport du réseau est triple :
  • le mnème organisé par l'agencement des données.
  • sous forme de valeurs
  • de métadonnées complémentaires
  • de syllodonnées de maillage
  • les liens pour le transport par l'agencement des interfaces
  • énonceurs
  • capteurs
  • l'intelligence organisée par l'agencement des processeurs :
  • entropie : périphériques
  • négentropie algorithmique : bots
Mon propos est de réfléchir à partir de ces seules prémisses au service de la facilitation de la vie, de l'action et de la pensée humaine à travers :
  • la documentation référentielle
  • l'exploration architechnosophique
  • le développement et l'expérimentation intergitielle.
  • l'acquisition d'expérience opérationnelle par le vécu de projets d'interêt commun en autofinancement mutuel.


Chemin de développement visé


Ce chemin est à préciser. Il est tourné vers :
  • l'échange cobotique d'intelligrammes (ASAP : applications as a protocol)
  • pour la constitution et le traitement d'intellipages humaines.
  • dans le contexte
  • de leurs protocoles relationnels et imaginationnels (autopoïèse intellitionnelle) inter-cogiteurs
  • et de leur mnèmes communs et particuliers.
  • au service de la facilitation des besoins et possibilités humaines.
C’est une approche que je qualifie d’intersem, de niveau intersémiotique, au service
  • de l’intelligence distribuée et de l’intercompréhension entre personnes, à travers les nations, cultures, et langues humaines
  • et non-plus de la compulsion de consommateurs formatés.


Pour mutuellement se comprendre, il nous faut des formats. Je préfère qu'ils soient dans la syntaxe que dans la tête des gens.


Attracteur de la gouvernance technique du catenet


Un attracteur est une émergence vers laquelle la configuration d'une agora dynamique (ensemble de libres tiers maillés mobiles) va évoluer de façon irréversible en l'absence de perturbations externes. La stabilisation du catenet est perturbée par un certain nombre de climats externes (politiques, économiques, militaires, juridiques, culturels, civils, scientifiques, etc.).


Sans en faire une conjecture formelle, il est maintenant possible - à partir de l'expérience du dernier demi-siècle de s'en faire une idée.

  • L'analyse de la RFC 6852 concernant une coopétition entre communautés globales résultant de la compétition sur de grands marchés de consommateurs semble pertinente. L'incertitude est ici dans :
  • la qualité réelle du consommateur et du degré de son inféodation aux dominants du marché.
  • l'absence de modalités consensuelles quant à la résolution des conflits entre pôles de propositions techniques, créant une nouvelle forme de polémologie dans un contexte de nécessaire d'intercontinuité présentationnelle sous-tendue par des interfaces opérationnelles.
  • la stabilisation est multiconsensuelle : elle se fait par consensualisation mutuelle ("living mode") de consensus techniques ("running code") locaux aux "communautés globales"
  • l'interopérabilité doit non-seulement être architecturale entre technologies en opération croisée, mais aussi architectonique pour la permettre entre générations de technologies successives et couches nouvelles. Vu la complexité impliquée, ceci ne peut être approché que par l'expérimentation commune. Une communauté de libre expérimentation, simultanément alimentée par toutes les visions architecturales et sources technologiques est nécessaire. C'est le propos de la proposition "XLIBRE" : une communauté de l'expérimentation, aux côtés de celles de la standardisation, de l'adressage et du nommage.
  • le garant du dynamisme commun est l'usage pilote c'est-à-dire la capacité pratique et la compétence pour une innovation sans permission à tous les niveaux du réseau. Elle implique en effet l'existence de la capacité de libre expérimentation et de validation et de dissémination des acquis; elle réclame d'abord en préalable une e-littératie générale conséquence d'une nécessaire et fondamentale communauté de la documentation référentielle.


L'existence et l'indépendance de ce quintuple attracteur communautaire dans le respect des communautés culturelles, linguistiques, nationales, locales et interpersonnelles est sans doute la clé de la stabilité et du développement de l'intrastructure humaine (gouvernance) de la granularité fractale de l'écosystème digital.

"Du holos au bit".



Le mail envoyé - At 14:11 13/03/2016


At 18:21 10/03/2016, Leslie Daigle wrote:
Following up the notice that Marc shared earlier: not only has the ICG shared the combined plan with the ICANN board, today the ICANN board has voted in favour of accepting the unified IANA transition proposal, for which the IANAPLAN


Dear Chairs,

It is sad that the IAB and IETF consensus as well as the ICANN Board have all chosen to disrespect the spirit of the incomplete RFC 6852. I made sure through two appeals that the OpenStand lack of technical conflict resolution process among "global communities" was a deliberate and consensual IAB/IETF strategy. The ICANN BoD decision to support this strategy to its own benefit and to the (IETF accepted) NTIA advantage is, therefore, a clearly endorsed consensual technical and ethical breach of trust when referring to the IEN 48 second objective.

This is now clearly confirmed by:

  • Alissia Cooper: (ICG Chair) : "there will be a hearing about the IANA stewardship transition in the US House Energy and Commerce Committee on Thursday, March 17<https://energycommerce.house.gov/hearings-and-votes/hearings/privatizing-internet-assigned-number-authority>. I will be testifying as the ICG chair and will mention that I am serving on the ICG as an IETF appointee and that I am on the IESG. I am there to speak to the details of the transition proposal and provide some perspective from the [my note: IETF] technical community.


This is clear and utterly consistent with the NSA sponsored IP technology security freezing of 1986 after the RFC 923 misstep: the closing of my Tymnet Extended Services department, and the creation of the IETF for the US virtual glocal networking (VGN) protocol monopoly politically and commercially established over the peoples of the world network's global catenet.

The US ARPANET led to the US Internet, which in turn leads to the US multistakeholder model under NTIA's review along its criteria: US multistakeholder and neither multilateral nor omnistakeholder approach, dominant name system (I should have copyrighted DNs!), IANA market protection, and BUG (Be Unilaterally Global TCP) technology for all, with the help of "the other U.S. government agencies", under the guidance of "the U.S. Government Accountability Office" and the monitoring of the "U.S. Congress".

However, over the past 30 years, the IETF has not addressed security, people's languages, and the permissionless innovation issues in a convincing way not making the US digital leadership stumble in Dubai in front of the other National Security Agencies.


And now ? It is time for the IEN 48 glocal definition and second objective.

In spite of the resulting networking architecture, relative regression, and "status quo" of the last three decades, software technologies and experience made tremendous progress and the balances between commercial, military, and civil R&D budgets and capacities have evolved. As a consequence, it is now probably possible:

  • to technically bypass the tri-decennial impact of the internet conceptual freeze of the world's catenet;
  • to pragmatically and progressively free it from its US military-industrial Unix super-user culture
  • and to adequately review its US establishment take-over of the global digital intrastructure and governance to everyone’s (including the US) best interest.

It may take time, lead to new strategic alliances, have to sustain new user behaviors, and result in a totally new, robust, and diversified architectonic landscape and human environment. Such a change may be both delaying and also an exciting simplification challenge (RFC 3439). I enjoy the prospect as my basic principle, which I derive from Leibnitz and Chaitin, states "the simpler the premises, the richer the emergence".


This is what, with friends, we are going to discuss, develop, reenter, test, and hopefully deploy in the coming years; outside of the I-CANN/AB/ETF conglomerate, and hopefully coherently extended to the whole information, communication, and intellition spectrum. I cannot commit on behalf of my colleagues or those who will join us, but I hope we can continue working and make friendly ties with it all, as per RFC 6852 (we [as “XLIBRE”] will probably extend toward a better multi/omni-stakeholderist concerting).

I apologize for having, over the years, harassed the IETF at large in order to somewhat keep it on my tracks. I particularly thank Vint and John for the work on IDNs. RFC 5895 is what conceptually (will) permit(s) the 1978 catenet, the 1983 internet, and the coming cobotic “intersems”, as I tend to call their architectural class, to interoperate by subsidiarity.


From today, I understand the IETF is the technical support of the Internet AmerICANN National Agency (IANA) for the GAFAM/USCC global community, a key participant in the international packet switch system (IPSS) in which we made it welcome in 1984.

If you still have a negotiation capacity with ICANN or the NTIA, I suggest IAB to take over the CLASS “IN” “.iana” registry. This might help users, someday, understand the way the internet protocol set of the catenet is documented and supported.

Best
jfc


NTIA : Reviewing the IANA Transition

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Reviewing the IANA Transition Proposal
March 11, 2016 by Assistant Secretary for Communications and Information and NTIA Administrator Lawrence E. Strickling


March 11, 2016


Over the past two decades, the Internet has touched the lives of billions of people around the globe in profound ways. It has fueled economic growth, giving even the most remote villages the opportunity to sell their products in faraway lands. It has fueled innovation, connecting mobile gadgets and household appliances. And it has torn down barriers to speech, enabling diverse viewpoints to be heard across the political spectrum.

The Obama Administration is committed to doing everything within our power to preserve and protect the open, free-flowing global Internet, which has revolutionized the world. That’s why two years ago, we announced our intention to transition the U.S. government’s stewardship role of the Internet Domain Name System to the global multistakeholder community.

Since our announcement, the Internet community – made up of businesses, technical experts, academics and civil society – has risen to the challenge by developing a transition plan that has achieved broad community support. The community delivered that proposal to NTIA yesterday [1], marking the culmination of the largest multistakeholder process ever undertaken. Stakeholders spent more than 26,000 working hours on the proposal, exchanged more than 33,000 messages on mailing lists, and held more than 600 meetings and calls.

Why is this transition so important? The Internet has grown and thrived largely because of the multitude of folks who have come together around the globe through multistakeholder processes to solve technical and policy challenges on a consensus basis. No government or intergovernmental entity could have accomplished what this community of experts has achieved in such a relatively short period of time.

The U.S. government has been a strong proponent of this model, and we believed in 2014 and still believe today that transitioning our stewardship role is the best path to preserving and strengthening this multistakeholder model that has worked so well. This model has demonstrated that it is a powerful mechanism for protecting the Internet as a driver of economic growth, innovation and free speech.

Over the last two years the members of the IANA Transition Coordination Working Group (ICG) and the ICANN Cross Community Working Group on Accountability (CCWG) have worked tirelessly to develop the stewardship transition proposal. Scoping the issues, understanding the challenges, working through the various scenarios and then engaging with the various ICANN constituency groups and customers along the way was not easy. Both the ICG and the CCWG showed incredible determination, focus and then flexibility to adjust as conditions required.

So, what’s next? NTIA will now begin the process of reviewing the proposal, hopefully within 90 days, to determine whether it meets the criteria we outlined when we announced the transition:

  • First, the proposal must support and enhance the multistakeholder model of Internet governance, in that it should be developed by the multistakeholder community and have broad community support. More specifically, we will not accept a transition proposal that replaces the NTIA role with a government-led or intergovernmental organization solution.
  • Second, the proposal must maintain the security, stability, and resiliency of the domain name system.
  • Third, it must meet the needs and expectations of the global customers and partners of the IANA services.
  • And finally, it must maintain the openness of the Internet.

In this effort, we will be joined by other agencies of the U.S. government. We will also be guided by the recommendations of the U.S. Government Accountability Office. The U.S. Congress has a strong interest in this proposal and we expect Congress to closely monitor and review the proposal as well as our evaluation of the plan.

I applaud all those who participated in and contributed to this process for working through very complex issues. Not only will ICANN be stronger as a result of this effort, but a successful outcome here would serve as a powerful example to the world that the multistakeholder model can be used to address challenging Internet governance issues.


National Telecommunications and Information Administration
1401 Constitution Ave., NW Washington, DC 20230
Source URL: http://www.ntia.doc.gov/blog/2016/reviewing-iana-transition-proposal

Links:

[1] https://www.icann.org/en/system/files/files/iana-stewardship-transition-proposal-10mar16-en.pdf
[2] http://www.ntia.doc.gov/category/icann
[3] http://www.ntia.doc.gov/category/iana-functions
[4] http://www.ntia.doc.gov/category/domain-name-system


Confirmation par l'armée américaine/NSA


Le lendemain j'ai pu envoyer :
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http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-pentagone-recrute-directeur-google-et-offre-services-hackers-pour-pirater-propre-reseau-fabrice-epelboin-bug-bounty-2624899.html

J'ai l'habitude de parler des GAFAMUSCC http://cafedu.com/index.php/GAFAMUSCC [Google, Apple, Facebook, Microsoft, US CyberCommand qui a le même patron que la NSA : https://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_S._Rogers].

Dans la foulée du transfert de l'internet de la Maison Blanche (NTIA) au Gouvernement américain (voir le détail de mon pontifiant d'hier "au revoir l'IETF" http://cafedu.com/index.php/20160313_-_Le_r%C3%A9seau_c'est_nous_tous,_pas_seulement_les_Etats-Unis) le Pentagone n'a pas fait d'en-avant, il annonce seulement maintenant que le président de Google à rejoint son VP réseau (Vint Cerf, ISOC) dans son staff.

J'avais prévenu en décembre 2011 que le créneau était de quelques semaines ou que sinon il nous faudrait des décénies. Nous sommes dans ces décénnies. Sans la stratégie simple qui permettrait de les écourter ... (Tymnet/Pouzin-Zimmermann : architecture/couche six présentation du frange à frange).

jfc


Consommation par l'US/IETF


Au revoir l'internet ...

Hello,
please find proposed agenda for IETF 95 ianaplan meeting in Buenos Aires. Please send any comments/changes/… to the co-chairs: ianaplan-chairs@ietf.org.

===========
IETF93 IANAPLAN WG Meeting Agenda
Wednesday, April 6, 2016; 16:20-17:20

Buenos Aires, Argentina
administrativia 
IPR to IETF Trust, Andrew Sullivan https://docs.google.com/document/d/1oR3nmHl1fK7BEWOBK65KyvnmhTJZX70j9q4Ne9i4ad4/edit?usp=sharing. 
next steps 

Also posted at: https://www.ietf.org/proceedings/95/agenda/agenda-95-ianaplan

Regards, 
Marc&Leslie, co-chairs.
_______________________________________________
Ianaplan mailing list
Ianaplan@ietf.org
https://www.ietf.org/mailman/listinfo/ianaplan

Voici le document en préparation : ous sommes dans une procédure "ALATAFTA" bien rôdée :


  • ils ont établi un cadre partiellement acceptable (analyse de la RFC 6852 au sujet de la quelle j'ai fait appel car elle ne fait que décrire sans souhait de guérir).
  • ils l'ont oublié au cours d'une discussion pour un "bought consenus" favorable à la décision déjà annoncée par le Chair de l'IETF
  • ils ont répondu à côté de l'appel très précis que j'ai opposé
  • ils ont publié leur accord entre eux
  • ils l'imposent puisqu'ils en sont d'accord


Si quelqu'un a le courage de décortiquer le futur qu'il faut en déduire ?

jfc / 20160316